Cancer colorectal : le dépister à temps peut vous sauver la vie

Responsable de 18 000 décès par an en France, le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus meurtrier. Dans ce contexte, l’Institut national du cancer reconduit sa campagne d’information sur le cancer colorectal et son test de dépistage, et invite les femmes et les hommes de plus de 50 ans à parler du dépistage avec leur médecin.


Cancer colorectal : le dépister à temps peut vous sauver la vie
La campagne a démarré le 2 novembre dernier dans la presse et sur le web pour une durée d’un mois. Plus concrètement, elle revient sur le message suivant : « le cancer colorectal, le dépister à temps peut vous sauver la vie ».
 
Cette grande campagne de communication se concentre, dans son message, sur le caractère meurtrier de ce cancer qui se développe souvent sans symptôme et qui reste largement méconnu du grand public, même des premiers concernés. La campagne rappelle également que détecté tôt, ce cancer se guérit dans neuf cas sur dix.
 
Rappelons que le risque de cancer augmente avec l’âge : il faut savoir que la quasi-totalité (95%) des cancers colorectaux se révèlent après 50 ans. C’est pourquoi 17 millions de femmes et d’hommes, âgés de 50 à 74 ans, sont invités tous les deux ans à parler du dépistage du cancer colorectal avec leur médecin. Leur docteur vérifiera alors si son patient ne présente pas de risque particulier nécessitant un suivi adapté, puis lui remettra le test de dépistage à faire chez soi.
 
« Globalement, le cancer colorectal présente des symptômes digestifs plutôt courants comme la constipation, la diarrhée, le mal de ventre. Les personnes de plus de 50 ans n’imaginent pas que ces symptômes persistants peuvent être liés à un cancer colorectal. Ce manque de connaissances explique le retard de consultation et donc le stade parfois avancé du cancer lors du diagnostic » indique Stéphane Korsia-Meffre, responsable de l’enquête « Vivre avec un cancer colorectal ».
 
Avec 43.000 nouveaux cas chaque année, le cancer colorectal représente, par sa fréquence, le troisième cancer chez l'homme et le deuxième chez la femme. Si l'espérance de vie s'est améliorée ces dernières années, ce cancer tue encore chaque année près de 18 000 personnes. Pourtant, dans 90% des cas, ce cancer détecté à un stade précoce peut être guéri.
 
Pour mémoire, le dépistage permet de détecter un éventuel cancer colorectal à un stade précoce : les traitements pour le soigner seront alors moins lourds, les chances de guérison meilleures et les éventuelles séquelles moins invalidantes. Grâce au dépistage, il est aussi possible de repérer un polype et de le retirer avant qu’il n’évolue en cancer. 

Publié le 06/11/2017 à 07:39 | Lu 2125 fois