Bruit au travail : savoir protéger ses oreilles

Irritabilité, stress, perte de concentration, fatigue inexpliquée … et si c’était le bruit au travail à l’origine de ces maux ? Audika, le leader français de l’audition, fait le point sur la question.


Cela peut sembler anodin au départ, on tolère le brouhaha de ses collègues sur un open space, le bruit du chantier dans la rue voisine, celui de l’imprimante tout proche, mais aussi pour un coiffeur le son continuel du sèche-cheveux, pour un serveur, la musique d’ambiance, pour un dentiste le bruit de la fraise…
 
Pourtant cette exposition au bruit, même faible, peut fortement affecter le bien-être du salarié. L’enquête menée par Audika auprès de 1.000 actifs français révèle l’impact des nuisances sonores sur la qualité de vie au travail et de retour à la maison.
 
Selon cette étude, 60% des actifs interrogés se déclarent ainsi exposés au bruit plusieurs heures par jour, avec un effet direct sur la concentration, le stress et le manque de patience. Un chiffre élevé qui montre que nous sommes tous concernés.

Les effets, de retour à la maison, continuent à se faire sentir puisque les actifs exposés au bruit déclarent souffrir chez eux d’une tolérance plus faible au bruit (28%), d’un niveau de fatigue plus élevé (26%) et de troubles du sommeil (22%). 
 
Rappelons que la législation impose un niveau d’exposition sonore quotidien pour les salariés en entreprise inférieur à 85 décibels, niveau qui peut vite être atteint avec le brouhaha des voix, les bruits extérieurs, la musique en fond sonore, etc.
 
Et l’origine du mal peut être plus pernicieux : le bruit subi à faible teneur sur l’ensemble de la journée, comme c’est le cas dans un open space, est plus nocif qu’un bruit fort et agressif sur une courte période, comme sur un chantier.
 
Malgré des effets importants sur leur qualité de travail et de vie, les actifs ont du mal à identifier l’origine de leur mal-être et 47% des actifs interrogés exposés au bruit déclarent ne pas vouloir agir ! Le bruit de fond est perçu comme faisant partie du décor, le fatalisme s’installe.
 
Pourtant des solutions existent, comme le dépistage auditif en entreprise par un audioprothésiste, la mesure du volume sonore journalier une fois par an, l’instauration de journées de télétravail ou encore la distribution de bouchons d’oreilles adaptés à l’environnement professionnel. Et la discussion avec ses collègues et son supérieur hiérarchique reste encore le meilleur moyen d’alerter et … de préserver son capital auditif le plus longtemps possible !
 
Pour en savoir plus : www.audika.com


Publié le 16/05/2017 à 03:07 | Lu 6205 fois