Boire trop d’eau favoriserait l'incontinence urinaire…

Devant la recrudescence des pathologies urinaires de la femme due aux nombreux messages sur les bienfaits de l’eau, le réseau Périnice* (sur la prise en charge de l’incontinence en France) tire la sonnette d’alarme : boire trop d’eau** devient un réel problème de santé publique qui précipite de nombreuses femmes dans le handicap social de l’incontinence urinaire. Notamment à l'approche des beaux jours où les petites bouteilles d'eau vont commencer à fleurir dans les sacs et au bureau.


Boire trop d’eau favoriserait l'incontinence urinaire…
Six millions de femmes incontinentes en France, tous âges confondus


En effet l’incontinence, maintenant considérée à juste titre comme un handicap à part entière, concerne six millions de femmes en France tous âges confondus, avec un pic de fréquence chez la femme très jeune et un autre chez la femme en péri-ménopause.

Principale cause : trop boire sans uriner. Principal remède : moins boire et uriner plus souvent

Boire abondamment de l’eau sans uriner en conséquence détruit la fonction vésicale en distendant la vessie et peut provoquer : fuites, incontinence, urgences mictionnelles, levers nocturnes multiples, cystites à répétition, infections urinaires à répétitions, reflux vésico urétéraux, insuffisance rénale, troubles du sommeil, de l’humeur, dépression, marginalisation, handicap social etc.

L’incontinence qui est aussi un des premiers motifs d’institutionnalisation de la personne âgée en France, représente un coût pour la personne et la société. Le marché des protections non remboursées est évalué en France, à près de 200 millions d’euros. Le coût des protections pour une personne est compris entre 40 et 150 euros par mois.

Informer les professionnels de santé et le grand public

Des méthodes diagnostiques et thérapeutiques, au sein d’une prise en charge multidisciplinaire de qualité, seront exposées aux acteurs de santé de proximité qui œuvrent quotidiennement au contact du patient incontinent et de façon pragmatique (médecins traitants, infirmières, kinésithérapeutes, pharmaciens, institutions, spécialistes du réseau…).

Des méthodes diagnostiques et thérapeutiques, au sein d’une prise en charge multidisciplinaire de qualité, seront exposées aux acteurs de santé de proximité qui œuvrent quotidiennement au contact du patient incontinent et de façon pragmatique (médecins traitants, infirmières, kinésithérapeutes, pharmaciens, institutions, spécialistes du réseau…).

*Le réseau de soins Périnice est agréé par la Haute Autorité de Santé, est soutenu par l’Agence Régionale de Santé.

**Plus d'un litre et demi de liquide par jour

Publié le 25/03/2011 à 10:07 | Lu 4266 fois