Ce n’est pas un scoop mais toutes nos lectrices seront heureuses de l’apprendre.
Les graisses contenues dans nos corps sont toutes très différentes et certaines, à l’instar de celles contenues dans les cuisses ou les hanches sont bénéfiques pour la santé et protègent de maladies comme le diabète, à contrario de celles contenues autour des viscères, plus propres aux hommes.
Tout l’enjeu de la table ronde consacrée aux pôles Vie et santé, dans le cadre du colloque UPMC Campus 2012 était de faire le point sur l’état des recherches menées par les laboratoires de l’université dans le domaine de la recherche contre le VIH, sur la longévité, la nutrition ou encore la vision.
La graisse, une matière active
Les dernières avancées de la recherche sur les tissus adipeux nous ont appris qu’il ne s’agissait pas seulement d’un stock de graisse inerte, mais qu’ils comprenaient des molécules actives. Un constat qui va faire avancer considérablement les programmes de lutte contre l’obésité et qui explique en plus des facteurs environnementaux, les éléments de résistances à la perte de poids.
« Certaines cellules ont des fonctions inflammatoires, ce qui impacte sur les fonctions de stockage des graisses. Tout l’enjeux est de décrire les modifications et les conséquences qu’elles induisent dans la mesure où les tissus gras communiquent avec le cerveau », explique Karine Clément-Lausch du laboratoire nutrinomique de l’UPMC et de l’INSERM.
L’avancée de ces connaissances peut notamment expliquer en partie, le manque d’efficacité de certains traitements actuels et le fait qu’ils donnent lieu à des réactions secondaires. En tout état de cause, les recherches devront encore progresser avant d’espérer que l’obésité baisse de manière substantielle dans nos sociétés.
Sur l’obésité comme pour les autres pathologies, il vaut mieux prévenir que guérir et fort de ce constat, les avancées dans le champ de la nutrition pourraient devenir primordiales. « Pourtant, souligne le communiqué de l’UPMC, trop souvent encore, les structures qui commercialisent ce type de produit n’effectuent aucune recherche et développement ».
Bien souvent, cette activité représente tout juste 1 % de leurs chiffres d’affaires ce qui laisse peu de doute sur l’efficacité des produits proposés. « Un nouveau règlement européen datant de 2006 devrait changer la donne en obligeant ces entreprises à prouver l’efficacité clinique des produits qu’ils distribuent. Le marché devrait donc être épuré dans quelques années mais pour développer des produits réellement efficaces, nous avons besoin de la collaboration des chercheurs, des médecins », explique Stanislas Veillet à l’origine de Biophytis, une PME implantée dans les locaux de l’UPMC et qui effectue de réelles recherches sur les propriétés des fruits et légumes.
Au même titre que le sport et l’activité cérébrale, la nutrition aurait un effet préventif important sur le vieillissement mais aussi sur d’autres pathologie et notamment les maladies neuro-dégénérescentes. Le lait pourrait permettre de faire baisser l’hypertension artérielle et ce sont les molécules les moins complexes à extraire, qui offriraient les plus belles perspectives. Seulement elles ne sont pas favorisées par les entreprises privées qui souhaitent vendre plus cher leurs substituts nutritifs et autres « alicaments ».
C’est l’exemple du polyphenol, présent dans la plupart des fruits et qui appartient à une famille de 800 molécules très peu étudiées et généralement éliminées dans la constitution de médicaments, car estimées trop courantes. Pourtant c’est bien là que pourraient se trouver les ressources médicales ou dans le champ de la recherche nutritive de l’avenir.
« C’est une raison de plus de se réjouir des partenariats publics-privés qui loin du marketing ont pour objet de réellement faire avancer la santé publique » conclut le communiqué de l’UPMC.
Site Internet de l’UPMC
Les graisses contenues dans nos corps sont toutes très différentes et certaines, à l’instar de celles contenues dans les cuisses ou les hanches sont bénéfiques pour la santé et protègent de maladies comme le diabète, à contrario de celles contenues autour des viscères, plus propres aux hommes.
Tout l’enjeu de la table ronde consacrée aux pôles Vie et santé, dans le cadre du colloque UPMC Campus 2012 était de faire le point sur l’état des recherches menées par les laboratoires de l’université dans le domaine de la recherche contre le VIH, sur la longévité, la nutrition ou encore la vision.
La graisse, une matière active
Les dernières avancées de la recherche sur les tissus adipeux nous ont appris qu’il ne s’agissait pas seulement d’un stock de graisse inerte, mais qu’ils comprenaient des molécules actives. Un constat qui va faire avancer considérablement les programmes de lutte contre l’obésité et qui explique en plus des facteurs environnementaux, les éléments de résistances à la perte de poids.
« Certaines cellules ont des fonctions inflammatoires, ce qui impacte sur les fonctions de stockage des graisses. Tout l’enjeux est de décrire les modifications et les conséquences qu’elles induisent dans la mesure où les tissus gras communiquent avec le cerveau », explique Karine Clément-Lausch du laboratoire nutrinomique de l’UPMC et de l’INSERM.
L’avancée de ces connaissances peut notamment expliquer en partie, le manque d’efficacité de certains traitements actuels et le fait qu’ils donnent lieu à des réactions secondaires. En tout état de cause, les recherches devront encore progresser avant d’espérer que l’obésité baisse de manière substantielle dans nos sociétés.
Sur l’obésité comme pour les autres pathologies, il vaut mieux prévenir que guérir et fort de ce constat, les avancées dans le champ de la nutrition pourraient devenir primordiales. « Pourtant, souligne le communiqué de l’UPMC, trop souvent encore, les structures qui commercialisent ce type de produit n’effectuent aucune recherche et développement ».
Bien souvent, cette activité représente tout juste 1 % de leurs chiffres d’affaires ce qui laisse peu de doute sur l’efficacité des produits proposés. « Un nouveau règlement européen datant de 2006 devrait changer la donne en obligeant ces entreprises à prouver l’efficacité clinique des produits qu’ils distribuent. Le marché devrait donc être épuré dans quelques années mais pour développer des produits réellement efficaces, nous avons besoin de la collaboration des chercheurs, des médecins », explique Stanislas Veillet à l’origine de Biophytis, une PME implantée dans les locaux de l’UPMC et qui effectue de réelles recherches sur les propriétés des fruits et légumes.
Au même titre que le sport et l’activité cérébrale, la nutrition aurait un effet préventif important sur le vieillissement mais aussi sur d’autres pathologie et notamment les maladies neuro-dégénérescentes. Le lait pourrait permettre de faire baisser l’hypertension artérielle et ce sont les molécules les moins complexes à extraire, qui offriraient les plus belles perspectives. Seulement elles ne sont pas favorisées par les entreprises privées qui souhaitent vendre plus cher leurs substituts nutritifs et autres « alicaments ».
C’est l’exemple du polyphenol, présent dans la plupart des fruits et qui appartient à une famille de 800 molécules très peu étudiées et généralement éliminées dans la constitution de médicaments, car estimées trop courantes. Pourtant c’est bien là que pourraient se trouver les ressources médicales ou dans le champ de la recherche nutritive de l’avenir.
« C’est une raison de plus de se réjouir des partenariats publics-privés qui loin du marketing ont pour objet de réellement faire avancer la santé publique » conclut le communiqué de l’UPMC.
Site Internet de l’UPMC