« Compte tenu des mutations rapides de la charge de morbidité, les populations pauvres des pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire risquent de ne pas avoir accès à des services adéquats et de sombrer dans la misère à cause de leurs dépenses de santé », explique Timothy Evans, Directeur du Département Santé, nutrition et population de la Banque mondiale.
Et d’ajouter : « Les données présentées dans ces nouveaux rapports sont une précieuse ressource pour les responsables des pays qui s'efforcent d'améliorer la santé de leurs populations, de leurs communautés et de leurs économies grâce à la couverture maladie universelle. »
Points saillants des six rapports :
- Dans la région Asie de l'Est et Pacifique, les principales causes de décès ont changé en raison du vieillissement de la population. Entre 1990 et 2010, l'évolution démographique a contribué à l'accroissement du nombre de décès liés aux maladies non transmissibles et aux traumatismes. La cardiopathies ischémique (ou coronaropathie), le cancer du poumon et le diabète ont fortement progressé (de 76%, 86% et 76% respectivement). De même, le développement rapide a contribué à l'accroissement des pertes de santé imputables aux accidents de la route (hausse de 51%).
- Suite au recul de la mortalité en Europe de l'Est et en Asie centrale, de nombreuses maladies non transmissibles ont progressé entre 1990 et 2010. La cardiopathie ischémique, la cirrhose et le diabète ont progressé de 18%, 82% et 11% respectivement. Les troubles liés à la consommation d'alcool provoquent davantage de décès précoces et d'incapacités qu'il y a vingt ans.
- Les maladies et affections non transmissibles figurent aujourd'hui parmi les principales causes de morbidité dans la région Amérique latine et Caraïbes : les pertes de santé liées aux cardiopathies ischémiques, à la dépression et aux lombalgies ont augmenté de 36%, 40% et 57% respectivement entre 1990 et 2010.
- Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, les maladies non transmissibles telles que les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète (progression de 44%, 35% et 87% respectivement) causent un nombre sans précédent de décès précoces et incapacités. Les facteurs de risque qui peuvent être évités, tels qu'une mauvaise alimentation, l'hypertension, l'obésité ou le surpoids et la consommation de tabac, contribuent à la progression des maladies non transmissibles dans la région.
- En Asie du Sud, les cardiopathies ischémiques, les lombalgies et le diabète ont progressé de manière spectaculaire (de 73%, 63% et 104% respectivement). En vingt ans, le développement rapide de la région a contribué à un accroissement de 58% des pertes de santé provoquées par les accidents de la route. En outre, l'automutilation est passée du 24e au 13e rang des causes de décès précoce et d'incapacité entre 1990 et 2010, avec un bond en avant de 134%.
- La mortalité infantile a reculé en Afrique subsaharienne grâce à la réduction du nombre de décès causés par des maladies transmissibles ou des problèmes de santé nutritionnelle, maternelle et néonatale tels que les infections des voies respiratoires inférieures (réduction de 22%), les maladies diarrhéiques (réduction de 34%) et la malnutrition protéo-énergétique (réduction de 17%). Malgré des signes de progrès, les maladies qui sont les principales causes de mortalité maternelle et infantile sont encore prédominantes dans la région. Parallèlement à la croissance économique rapide et générale en Afrique, les accidents de la route ont augmenté de 76% et pèsent de plus en plus lourd sur la santé.
« Il est essentiel de disposer de données rigoureuses pour élaborer des politiques et des programmes permettant d'élargir l'accès à la santé dans le monde », a déclaré le Dr Christopher Murray, Directeur de l'IHME et auteur principal des études GBD. « Les planificateurs et autres responsables peuvent utiliser les données aux niveaux régional et national pour apporter les meilleures solutions locales aux problèmes de santé auxquels leurs pays doivent faire face. »
Et d’ajouter : « Les données présentées dans ces nouveaux rapports sont une précieuse ressource pour les responsables des pays qui s'efforcent d'améliorer la santé de leurs populations, de leurs communautés et de leurs économies grâce à la couverture maladie universelle. »
Points saillants des six rapports :
- Dans la région Asie de l'Est et Pacifique, les principales causes de décès ont changé en raison du vieillissement de la population. Entre 1990 et 2010, l'évolution démographique a contribué à l'accroissement du nombre de décès liés aux maladies non transmissibles et aux traumatismes. La cardiopathies ischémique (ou coronaropathie), le cancer du poumon et le diabète ont fortement progressé (de 76%, 86% et 76% respectivement). De même, le développement rapide a contribué à l'accroissement des pertes de santé imputables aux accidents de la route (hausse de 51%).
- Suite au recul de la mortalité en Europe de l'Est et en Asie centrale, de nombreuses maladies non transmissibles ont progressé entre 1990 et 2010. La cardiopathie ischémique, la cirrhose et le diabète ont progressé de 18%, 82% et 11% respectivement. Les troubles liés à la consommation d'alcool provoquent davantage de décès précoces et d'incapacités qu'il y a vingt ans.
- Les maladies et affections non transmissibles figurent aujourd'hui parmi les principales causes de morbidité dans la région Amérique latine et Caraïbes : les pertes de santé liées aux cardiopathies ischémiques, à la dépression et aux lombalgies ont augmenté de 36%, 40% et 57% respectivement entre 1990 et 2010.
- Dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, les maladies non transmissibles telles que les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète (progression de 44%, 35% et 87% respectivement) causent un nombre sans précédent de décès précoces et incapacités. Les facteurs de risque qui peuvent être évités, tels qu'une mauvaise alimentation, l'hypertension, l'obésité ou le surpoids et la consommation de tabac, contribuent à la progression des maladies non transmissibles dans la région.
- En Asie du Sud, les cardiopathies ischémiques, les lombalgies et le diabète ont progressé de manière spectaculaire (de 73%, 63% et 104% respectivement). En vingt ans, le développement rapide de la région a contribué à un accroissement de 58% des pertes de santé provoquées par les accidents de la route. En outre, l'automutilation est passée du 24e au 13e rang des causes de décès précoce et d'incapacité entre 1990 et 2010, avec un bond en avant de 134%.
- La mortalité infantile a reculé en Afrique subsaharienne grâce à la réduction du nombre de décès causés par des maladies transmissibles ou des problèmes de santé nutritionnelle, maternelle et néonatale tels que les infections des voies respiratoires inférieures (réduction de 22%), les maladies diarrhéiques (réduction de 34%) et la malnutrition protéo-énergétique (réduction de 17%). Malgré des signes de progrès, les maladies qui sont les principales causes de mortalité maternelle et infantile sont encore prédominantes dans la région. Parallèlement à la croissance économique rapide et générale en Afrique, les accidents de la route ont augmenté de 76% et pèsent de plus en plus lourd sur la santé.
« Il est essentiel de disposer de données rigoureuses pour élaborer des politiques et des programmes permettant d'élargir l'accès à la santé dans le monde », a déclaré le Dr Christopher Murray, Directeur de l'IHME et auteur principal des études GBD. « Les planificateurs et autres responsables peuvent utiliser les données aux niveaux régional et national pour apporter les meilleures solutions locales aux problèmes de santé auxquels leurs pays doivent faire face. »