Pour son Donocoeur 2013, la FFC signale au grand public que le cœur est fragile à tout âge et l’illustre par une nouvelle campagne intitulée « De battre son coeur peut s’arrêter » mettant à l’affiche une petite fille souffrant de cardiopathie.
En effet quel que soit l’âge, nous pouvons tous être concernés par la maladie cardiovasculaire. Outre l’augmentation du tabagisme et de l’obésité qui sont les facteurs de risques prépondérants, de nouvelles populations rejoignent les personnes confrontées à ces maladies. Ce sont les jeunes, les très âgés et les femmes.
Une nouvelle population concernée par les maladies cardiovasculaires
Les seniors et les plus âgés, de nouvelles cibles pour les maladies cardio-vasculaires
Les baby-boomers nés entre 1945 et 1964 sont les meilleures cibles pour les maladies cardiovasculaires. Active plus longtemps, cette population est confrontée aux situations de stress, à la fatigue et aux premiers soucis de santé avec lesquels elle est appelée à cohabiter sur le long terme… Plus de 2,2 millions de malades sont traités en affection longue durée pour une maladie cardiovasculaire en France. « Ce nombre ne fera qu’augmenter dans les prochaines années » prévient le Pr Le Feuvre.
Les femmes, en première ligne et pourtant si mal dépistées
Première cause de mortalité chez la femme, le risque cardiovasculaire est encore trop sous-estimé. L’infarctus du myocarde est ainsi responsable de 18% des décès féminins, suivi par l’accident vasculaire cérébral (14%) puis les autres pathologies vasculaires (10%). La mortalité cardiovasculaire progresse même chez la jeune femme. « Le dépistage des MCV reste insuffisant chez la femme, quel que soit son âge et la prise en charge thérapeutique est inadaptée à ses spécificités » déplore le Professeur Claire Mounier-Vehier, Vice-Présidente de la Fédération Française de Cardiologie, Chef de service de médecine vasculaire et HTA au CHRU de Lille.
Les jeunes et les sportifs… ne pas négliger les signaux d’alerte !
La mort subite ne concerne pas que les nourrissons. En France, l’arrêt cardiaque tue 40 000 adultes / an dont beaucoup de jeunes. Mais les jeunes et même les sportifs ne se sentent pas concernés par la maladie cardiovasculaire « Ils négligent trop souvent les signes d’alerte tels que les palpitations, les douleurs, les malaises à l’effort… » regrette le Professeur Le Feuvre, Président de la FFC.
Les jeunes atteints de cardiopathie congénitale… une filière de soin encore mal définie
Les malformations congénitales les plus fréquentes concernent près d’un nouveau-né sur 100, soit environ 6 000 à 8 000 nouveau-nés par an en France. Les progrès des interventions, couplés à ceux des traitements médicaux et des techniques d’imagerie font que la plupart des patients atteints de cardiopathies sérieuses ou graves atteignent l’âge adulte. Cette population toujours croissante est estimée en France à 150 000 adultes cardiaques congénitaux dont la moitié environ nécessite un suivi régulier. Or, la filière de soins pour ces patients cardiaques congénitaux est particulièrement fragile et mal définie. Elle se situe entre les spécialités pédiatriques et d’adultes, les structures dédiées aux maladies rares et celles qui prennent en charge la masse des patients cardiaques.
L’émergence de cette nouvelle population de patients survivants des cardiopathies congénitales nécessite donc une nouvelle organisation des soins, aménagement des équipes et des structures, formation des médecins, information-éducation des patients, prise en compte des aspects sociétaux, neuro et psycho-sociaux de ces patients adultes.
Le manque de structure adaptée et l’absence de transition entre la cardiologie pédiatrique et la cardiologie d’adulte en France font qu’une proportion significative de ces patients, proche de 50%, ne bénéficie pas d’un suivi cardiologique spécifique. « La détection des patients à risque est particulièrement importante chez les femmes en âge de procréer car certaines cardiopathies s’accompagnent d’une mortalité maternelle élevée en cas de grossesse » alerte le Professeur Guy Vaksmann, cardiologue spécialisé dans les cardiopathies congénitales à Lille.
En effet quel que soit l’âge, nous pouvons tous être concernés par la maladie cardiovasculaire. Outre l’augmentation du tabagisme et de l’obésité qui sont les facteurs de risques prépondérants, de nouvelles populations rejoignent les personnes confrontées à ces maladies. Ce sont les jeunes, les très âgés et les femmes.
Une nouvelle population concernée par les maladies cardiovasculaires
Les seniors et les plus âgés, de nouvelles cibles pour les maladies cardio-vasculaires
Les baby-boomers nés entre 1945 et 1964 sont les meilleures cibles pour les maladies cardiovasculaires. Active plus longtemps, cette population est confrontée aux situations de stress, à la fatigue et aux premiers soucis de santé avec lesquels elle est appelée à cohabiter sur le long terme… Plus de 2,2 millions de malades sont traités en affection longue durée pour une maladie cardiovasculaire en France. « Ce nombre ne fera qu’augmenter dans les prochaines années » prévient le Pr Le Feuvre.
Les femmes, en première ligne et pourtant si mal dépistées
Première cause de mortalité chez la femme, le risque cardiovasculaire est encore trop sous-estimé. L’infarctus du myocarde est ainsi responsable de 18% des décès féminins, suivi par l’accident vasculaire cérébral (14%) puis les autres pathologies vasculaires (10%). La mortalité cardiovasculaire progresse même chez la jeune femme. « Le dépistage des MCV reste insuffisant chez la femme, quel que soit son âge et la prise en charge thérapeutique est inadaptée à ses spécificités » déplore le Professeur Claire Mounier-Vehier, Vice-Présidente de la Fédération Française de Cardiologie, Chef de service de médecine vasculaire et HTA au CHRU de Lille.
Les jeunes et les sportifs… ne pas négliger les signaux d’alerte !
La mort subite ne concerne pas que les nourrissons. En France, l’arrêt cardiaque tue 40 000 adultes / an dont beaucoup de jeunes. Mais les jeunes et même les sportifs ne se sentent pas concernés par la maladie cardiovasculaire « Ils négligent trop souvent les signes d’alerte tels que les palpitations, les douleurs, les malaises à l’effort… » regrette le Professeur Le Feuvre, Président de la FFC.
Les jeunes atteints de cardiopathie congénitale… une filière de soin encore mal définie
Les malformations congénitales les plus fréquentes concernent près d’un nouveau-né sur 100, soit environ 6 000 à 8 000 nouveau-nés par an en France. Les progrès des interventions, couplés à ceux des traitements médicaux et des techniques d’imagerie font que la plupart des patients atteints de cardiopathies sérieuses ou graves atteignent l’âge adulte. Cette population toujours croissante est estimée en France à 150 000 adultes cardiaques congénitaux dont la moitié environ nécessite un suivi régulier. Or, la filière de soins pour ces patients cardiaques congénitaux est particulièrement fragile et mal définie. Elle se situe entre les spécialités pédiatriques et d’adultes, les structures dédiées aux maladies rares et celles qui prennent en charge la masse des patients cardiaques.
L’émergence de cette nouvelle population de patients survivants des cardiopathies congénitales nécessite donc une nouvelle organisation des soins, aménagement des équipes et des structures, formation des médecins, information-éducation des patients, prise en compte des aspects sociétaux, neuro et psycho-sociaux de ces patients adultes.
Le manque de structure adaptée et l’absence de transition entre la cardiologie pédiatrique et la cardiologie d’adulte en France font qu’une proportion significative de ces patients, proche de 50%, ne bénéficie pas d’un suivi cardiologique spécifique. « La détection des patients à risque est particulièrement importante chez les femmes en âge de procréer car certaines cardiopathies s’accompagnent d’une mortalité maternelle élevée en cas de grossesse » alerte le Professeur Guy Vaksmann, cardiologue spécialisé dans les cardiopathies congénitales à Lille.
Urgence : un plan Coeur
Le système de santé va être confronté à ce nombre croissant de personnes souffrant, pendant de longues périodes de maladies cardiovasculaires. Il doit se préparer par des actions d’information, d’éducation et de prévention au niveau national, encourager le progrès scientifique et l’appliquer, renforcer la prise en charge et le suivi des personnes touchées, protéger les intérêts des malades…
Pour répondre à ce problème grave de santé publique, la Fédération Française de Cardiologie, les 22 organisations et réseaux (dont près de 500.000 patients dans toute la France) l’INPES et la HAS se sont mis en ordre de marche pour solliciter un Plan Coeur.
Après la signature d’une Charte d’engagement en octobre 2011 au Ministère de la santé, la FFC a organisé des Etats Généraux pour ouvrir la réflexion sur une meilleure coordination de la prévention, de la recherche et du suivi des maladies cardiovasculaires. Les pouvoirs publics, les institutions sanitaires et sociales, les élus mais aussi les personnes malades et leurs associations, les professionnels de santé et les chercheurs y ont participé.
Toutes les données feront l’objet d’un Livre Blanc qui sera remis officiellement en octobre 2014 au Ministère des Affaires sociales et de la Santé, Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, Ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Education et auprès du Conseil Economique et Social. Tous devraient être concernés par la mise en place d’un Plan Coeur.
Les outils prévention de la FFC
Toujours dans l’objectif d’optimiser la prévention des maladies cardiovasculaires, la Fédération Française de Cardiologie met à disposition du public des outils de prévention gratuits, utiles et pratiques.
Le site Internet fedecardio.org apporte des informations précises sur les maladies cardiovasculaires, les facteurs de risque, l’actualité dans le domaine. Des « cardio-conseils » sont mis en ligne et renouvelés chaque semaine. Des fiches pratiques et des brochures thématiques conçues par les cardiologues de la FFC sont téléchargeables gratuitement.
Le Test « J’aime mon coeur » : Sur www.fedecardio.org ou sur l’application « Cardio Info », permet de faire le point sur son hygiène de vie (alimentation, consommation de tabac et activité physique), son environnement familial et professionnel, son suivi cardiovasculaire et de bénéficier régulièrement de conseils personnalisés des cardiologues bénévoles de la Fédération Française de Cardiologie.
La page Facebook : Afin de toucher tous les publics, en incluant les adolescents, la FFC alimente régulièrement sa page Facebook avec des conseils santé, des articles liés à des sujets d’actualité et des événements organisés dans toute la France par le réseau de ses 26 Associations Régionales de Cardiologie et de ses 200 Clubs Coeur et Santé.
L’application mobile « Cardio Info » : « Cardio Info » permet à chacun de prendre soin de son coeur en toute mobilité. Grace à cette application pratique et ludique, les petits comme les grands peuvent recevoir gratuitement « les cardio conseils», des informations utiles à la santé de leur coeur.
En attendant le Plan Coeur sollicité, la Fédération Française de Cardiologie recommande pour protéger les personnes encore « en bonne santé » des maladies cardiaques de mettre en pratique son message de prévention « 0 tabac, 5 fruits et légumes, 30 minutes d’activité physique et le minimum de stress par jour ».
Pour plus informations et pour soutenir le Donocoeur, consultez le site www.fedecardio.org
Le système de santé va être confronté à ce nombre croissant de personnes souffrant, pendant de longues périodes de maladies cardiovasculaires. Il doit se préparer par des actions d’information, d’éducation et de prévention au niveau national, encourager le progrès scientifique et l’appliquer, renforcer la prise en charge et le suivi des personnes touchées, protéger les intérêts des malades…
Pour répondre à ce problème grave de santé publique, la Fédération Française de Cardiologie, les 22 organisations et réseaux (dont près de 500.000 patients dans toute la France) l’INPES et la HAS se sont mis en ordre de marche pour solliciter un Plan Coeur.
Après la signature d’une Charte d’engagement en octobre 2011 au Ministère de la santé, la FFC a organisé des Etats Généraux pour ouvrir la réflexion sur une meilleure coordination de la prévention, de la recherche et du suivi des maladies cardiovasculaires. Les pouvoirs publics, les institutions sanitaires et sociales, les élus mais aussi les personnes malades et leurs associations, les professionnels de santé et les chercheurs y ont participé.
Toutes les données feront l’objet d’un Livre Blanc qui sera remis officiellement en octobre 2014 au Ministère des Affaires sociales et de la Santé, Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, Ministère des Sports, de la Jeunesse, de l’Education et auprès du Conseil Economique et Social. Tous devraient être concernés par la mise en place d’un Plan Coeur.
Les outils prévention de la FFC
Toujours dans l’objectif d’optimiser la prévention des maladies cardiovasculaires, la Fédération Française de Cardiologie met à disposition du public des outils de prévention gratuits, utiles et pratiques.
Le site Internet fedecardio.org apporte des informations précises sur les maladies cardiovasculaires, les facteurs de risque, l’actualité dans le domaine. Des « cardio-conseils » sont mis en ligne et renouvelés chaque semaine. Des fiches pratiques et des brochures thématiques conçues par les cardiologues de la FFC sont téléchargeables gratuitement.
Le Test « J’aime mon coeur » : Sur www.fedecardio.org ou sur l’application « Cardio Info », permet de faire le point sur son hygiène de vie (alimentation, consommation de tabac et activité physique), son environnement familial et professionnel, son suivi cardiovasculaire et de bénéficier régulièrement de conseils personnalisés des cardiologues bénévoles de la Fédération Française de Cardiologie.
La page Facebook : Afin de toucher tous les publics, en incluant les adolescents, la FFC alimente régulièrement sa page Facebook avec des conseils santé, des articles liés à des sujets d’actualité et des événements organisés dans toute la France par le réseau de ses 26 Associations Régionales de Cardiologie et de ses 200 Clubs Coeur et Santé.
L’application mobile « Cardio Info » : « Cardio Info » permet à chacun de prendre soin de son coeur en toute mobilité. Grace à cette application pratique et ludique, les petits comme les grands peuvent recevoir gratuitement « les cardio conseils», des informations utiles à la santé de leur coeur.
En attendant le Plan Coeur sollicité, la Fédération Française de Cardiologie recommande pour protéger les personnes encore « en bonne santé » des maladies cardiaques de mettre en pratique son message de prévention « 0 tabac, 5 fruits et légumes, 30 minutes d’activité physique et le minimum de stress par jour ».
Pour plus informations et pour soutenir le Donocoeur, consultez le site www.fedecardio.org