Alzheimer : le mouvement comme traitement ?

On constate depuis quelques temps, que les médecines douces et/ou alternatives se développent pour ralentir le développement de la maladie d’Alzheimer. À l’instar du mal de dos, le gimmick « le bon traitement, c’est le mouvement » serait en passe de s’appliquer également aux pathologies neurodégénératives. Le point avec l’association française de chiropraxie.


C’est en effet ce que semble corroborer une étude* menée par des chercheurs de la Columbia University Vagelos College of Physicians and Surgeons, récemment publiée dans la revue Nature Medicine.
 
Selon celle-ci, une hormone, l’irisine, libérée pendant l’exercice pourrait protéger le cerveau contre la maladie d’Alzheimer. Cela expliquerait en outre les effets connus du sport sur les performances mentales.
 
Rappelons que l’irisine est une hormone générée par les tissus musculaires et véhiculée par le sang dans le corps humain, dont il est établi par les auteurs que les malades d’Alzheimer en présentent un taux plus bas.
 
Pour mieux comprendre le rôle de cette hormone sur le cerveau, les chercheurs ont procédé à des tests sur des souris qui leur ont permis d’établir l’effet protecteur de l’irisine sur les synapses et sur la mémoire.
 
Pour les scientifiques, ces résultats invitent à poursuivre les recherches sur l’irisine comme traitement préventif ou curatif de la démence. Alors, à vos baskets !
 
Aujourd’hui en France, on estime que près de 900.000 personnes sont atteintes par la maladie d’Alzheimer. Une pathologie qui concerne bien évidemment en premier lieu les malades, mais qui résonne également sur le quotidien des proches et notamment des conjoints et des enfants…

Publié le 25/03/2019 à 09:22 | Lu 1616 fois