Et si notre petite tasse de café quotidien nous permettait, non seulement de nous réveiller le matin, mais également de protéger notre matière grise ?
En réalité, cela fait déjà plusieurs années que scientifiques et chercheurs pensent que le café (et plus précisément la caféine) pourrait avoir des effets protecteurs sur les maladies neurodégénératives comme Alzheimer.
Les déficits cognitifs observés dans ces pathologies sont –notamment- le résultat de l’accumulation de la fameuse protéine Tau. Or, selon une nouvelle étude réalisée sur des souris par l’équipe du docteur Blum de l’Inserm à Lille, il semblerait que boire régulièrement du café préviendrait les pertes de mémoire et certaines modifications de la protéine Tau.
En réalité, cela fait déjà plusieurs années que scientifiques et chercheurs pensent que le café (et plus précisément la caféine) pourrait avoir des effets protecteurs sur les maladies neurodégénératives comme Alzheimer.
Les déficits cognitifs observés dans ces pathologies sont –notamment- le résultat de l’accumulation de la fameuse protéine Tau. Or, selon une nouvelle étude réalisée sur des souris par l’équipe du docteur Blum de l’Inserm à Lille, il semblerait que boire régulièrement du café préviendrait les pertes de mémoire et certaines modifications de la protéine Tau.
Comme le souligne le chercheur : « les souris traitées par la caféine ont développé une pathologie moins importante du point de vue de la mémoire, des modifications de la protéine Tau mais également de la neuro-inflammation ».
Et le communiqué de l’Inserm de préciser que cette « étude fournit la preuve expérimentale d’un lien entre consommation de caféine et les pathologies liées à la protéine Tau dans un modèle de neurodégénérescence de la maladie d’Alzheimer ».
« Aux vues de ces résultats, nous souhaitons maintenant, d’une part identifier la cible moléculaire responsable des effets bénéfiques de la caféine et, d’autre part, mettre sur pied un essai clinique à base de caféine chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer » conclut le Dr Blum.
Cette étude vient d’être publiée dans la revue scientifique Neurobiology of Aging
Et le communiqué de l’Inserm de préciser que cette « étude fournit la preuve expérimentale d’un lien entre consommation de caféine et les pathologies liées à la protéine Tau dans un modèle de neurodégénérescence de la maladie d’Alzheimer ».
« Aux vues de ces résultats, nous souhaitons maintenant, d’une part identifier la cible moléculaire responsable des effets bénéfiques de la caféine et, d’autre part, mettre sur pied un essai clinique à base de caféine chez des patients atteints de la maladie d’Alzheimer » conclut le Dr Blum.
Cette étude vient d’être publiée dans la revue scientifique Neurobiology of Aging