Vivre équilibré : c'est essentiel pour un diabétique !

Pour le diabétique, tout est une question d’équilibre à commencer par celui de sa glycémie. Outre les traitements, le mode de vie fait partie intégrante de la prise en en charge qui s’appuie sur deux grands piliers que sont l’alimentation et l’activité physique.


Vivre équilibré : c'est essentiel pour un diabétique !
L’alimentation
Quelle que soit la forme de diabètes 1 ou 2, sous traitement ou pas, l’alimentation joue un rôle primordial dans la gestion et l’équilibre de la maladie afin d’obtenir une glycémie normale. « Pas de produits sucrés, éviter certains fruits, limiter le plus possible sa consommation de pain et de féculents » ont été longtemps les consignes délivrées aux personnes diabétiques, sans distinction.
 
Mais halte aux idées reçues ! Diabète ou pas, les glucides sont indispensables et représentent le principal « carburant » de l’organisme. Ils doivent être apportés à chacun en fonction de ses besoins. Avec un diabète de type 2, l'objectif est de rééquilibrer son alimentation selon deux grands principes à retenir :
- Réduire l’apport en graisses (lipides) car l’excès de gras est le principal responsable des glycémies élevées et entretient l’excès de poids
- Consommer suffisamment de sucres (glucides) mais en choisissant d’abord ceux apportés par les féculents (produits céréaliers et les légumes secs)
 
La Fédération des diabétiques rappelle qu’il n'y a pas d’interdits stricts, mais des aliments dont la consommation doit être modérée notamment les produits gras et sucrés.
 
L’alimentation des personnes diabétiques doit ressembler à celle du reste de la population et s’appuyer sur les recommandations du Plan National Nutrition Santé (PNNS) initié par l’Institut National de Prévention et d’Education à la Santé (INPES). 
 
L’activité physique
L'activité physique fait partie intégrante du traitement du diabète. Elle augmente l'utilisation du sucre par les muscles, aide le corps à mieux répondre à l'action de l'insuline et diminue les facteurs de risque pour les maladies cardiovasculaires, les crises cardiaques, les complications podologiques (pouvant aboutir à l’amputation). Le sport est aussi facteur d'intégration sociale et contribue au bien-être psychologique.  
 
Les recommandations mondiales actuelles conseillent d’effectuer au moins l’équivalent de 30 minutes de marche rapide par jour.   

Publié le 09/06/2017 à 01:00 | Lu 941 fois