Vers moins de sel dans nos pains

A l’occasion du Salon International de l’Agriculture 2022, Bruno Ferreira, directeur général de l’alimentation et Grégory Emery, directeur général adjoint de la Santé, ont signé un accord avec l’ensemble des acteurs de la filière de la boulangerie visant à réduire d’environ 10% des teneurs en sel dans le pain en moins de 4 ans.


On le sait, trop de sel est mauvais pour la santé. On le sait également, une grande partie du sel que nous mangeons provient des produits transformés. A ce titre, réduire notre consommation de sel d’un tiers (de 30% plus précisément) d’ici 2025 est un objectif pris par la France auprès de l’Organisation Mondiale de la Santé.
 
D’après l’OMS, une consommation de sel de moins de 5 grammes par jour chez l’adulte contribuerait à faire baisser la tension artérielle et le risque de maladie cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus du myocarde. Bref, moins de sel pour mieux vieillir.
 
Dans ce contexte, et pour aider les Français, gros consommateurs de pain, le secteur de la boulangerie vient de s’engager à réduire la quantité de sel dans le pain de 10% en quatre ans. Le pain représentant de l’ordre de 20% de l’apport en sel quotidien des Français.
 
Par cet accord, c’est l’ensemble des acteurs de la filière qui se mobilise pour atteindre cet objectif de santé publique : les artisans boulangers mais aussi les entreprises de la boulangerie, les distributeurs et les meuniers.
 
Les professionnels signataires s’engagent à diminuer progressivement les teneurs en sel dans les différentes catégories de pain en respectant des seuils maximaux, correspondant à une réduction d’environ 10% des teneurs en sel.
 
En quelques exemples concrets, d’ici 2025
- La baguette ne dépassera pas les 3,5g de sel (une baguette faisant 250g)
- Un pain complet de 400g ne dépassera pas les 5,2g de sel
- Une tranche de pain de mie ne dépassera pas les 0,38g de sel (une tranche faisant 35 g)
 
Cet accord avec la filière de la boulangerie lance la dynamique de la nouvelle génération l’engagements volontaires visant à améliorer la qualité de l’offre alimentaire, sur la base d’un partenariat volontaire entre l’État et les secteurs professionnels.

Publié le 09/03/2022 à 02:00 | Lu 5628 fois