Selon cette enquête, près de deux Français sur cinq déclarent être superstitieux, alors qu’un Français sur cinq se définit comme quelqu'un de chanceux. Ce résultat est à tempérer toutefois : si 41% des sondés déclarent être superstitieux, ils ne sont que 7% à affirmer être « très » ou « assez superstitieux », et 34% à reconnaître être « un peu superstitieux ».
De même, si 20% des Français déclarent être chanceux, 70% des Français disent n’être ni chanceux ni malchanceux, et moins d’un sur dix (9%) se caractérise comme quelqu'un de malchanceux.
Il existe cependant de réelles différences régionales :
- Près d’un Auvergnat sur deux (48%) se déclare superstitieux, suivi de près par les habitants de la Lorraine (46%), devant ceux du Nord Pas-de-Calais, de l’Alsace et de la Haute Normandie (45% chacun). A l’inverse, les Pays de Loire (37%), la Franche Comté (35%) et la région Rhône Alpes (33%) sont les régions les moins superstitieuses.
- Les habitants d’Ile-de-France et du Languedoc Roussillon (26% chacun) se déclarent plus volontiers chanceux que la moyenne. A contrario, les habitants du Limousin, de la Haute Normandie et de la Picardie se décrivent davantage malchanceux (respectivement 17%, 16% et 15%).
A noter également qu’il existe des disparités entre catégories sociodémographiques et socioprofessionnelles :
- Les femmes (49%) et les jeunes (51% des 15-34 ans) apparaissent plus superstitieux que les hommes (34%), et les personnes plus âgées (31% des 60 ans et plus).
- Enfin, les catégories modestes se déclarent plus volontiers superstitieuses (49%) que chanceuses (16%), contrairement aux catégories plus favorisées, plus enclines à reconnaître leur chance (25% pour 20% en moyenne) qu’à s’en remettre à une superstition (37% pour 41 % en moyenne).
Si 41% des Français se disent superstitieux, 77% d’entre eux estiment que le vendredi 13 est un jour comme les autres. Parmi les 23% pour qui ce jour revêt une importance symbolique, le vendredi 13 s’impose plus comme un jour de chance (17%) qu’un jour de malchance (6%). Là encore, les Français les plus jeunes sont les plus convaincus que ce jour est synonyme de chance (23%) pour 13 % qui l’associent à la malchance.
Si seulement 17% des Français estiment que le vendredi 13 est un jour de chance, ils sont toutefois 41% à déclarer avoir déjà joué au loto ou aux jeux de hasard ce même jour. Les femmes, plus nombreuses à se déclarer superstitieuses, sont ici devancées par les hommes, plus nombreux à avoir déjà joué aux jeux de hasard un vendredi 13 (43%, pour 40% chez les femmes).
Pour un gros tiers (37%) des Français, « trouver un trèfle à quatre feuilles » porte chance, suivi de près par « voir une étoile filante » et « toucher du bois », respectivement 32% et 31 % de citation. Près d’une femme (47%) et d’un jeune (49% des 15-34 ans) sur deux estiment que les trèfles à quatre feuilles portent chance, pour 27% des hommes et 25% des plus de 60 ans. Cette croyance se révèle également être plus prégnante en Lorraine (46%) en Haute Normandie (45%) et en Poitou-Charentes (44%).
Quant à l’étoile filante, elle est « LE » signe de chance des 15-24 ans : 56% de citation. Les habitants de Haute Normandie (41%), d’Auvergne (38%) et de Lorraine (36%) sont également plus nombreux à voir en cet événement un signe de chance.
Enfin, si 31% des Français touchent du bois pour s’assurer de leur bonne fortune, ils sont 38% des habitants d’Aquitaine et du Midi Pyrénées, et 35% des habitants de PACA et de Corse (pour seulement 19% par exemple, des Franc-comtois). « Posséder un fer à cheval chez soi » ou « jeter une pièce dans une fontaine » favorisent moins la bonne fortune (14% chacun).
Pour éloigner la mauvaise fortune près d’un Français sur deux (46%) évite de poser le pain à l’envers sur la table, quatre Français sur dix (40%) de passer sous une échelle, et près d’un sur trois (31%) d’ouvrir un parapluie dans une pièce.
Ici encore, les différences régionales et les particularismes sociaux jouent à plein. Les deux tiers des habitants de Haute Normandie (66%) évitent ainsi de poser le pain à l’envers sur la table, de même que 62% des Auvergnats et 60% des habitants des régions Centre et Poitou-Charentes.
En queue de peloton, les Français sont moins nombreux à éviter de croiser les verres (21%), être 13 à table (18%), croiser des couverts (14%), ou encore croiser un chat noir (10%).
Les Français qui se déclarent malchanceux sont les plus enclins à éviter toutes ces actions : si 25% d’entre eux disent éviter d’être 13 à table, les Français se déclarant chanceux ne sont que 16% à éviter la même situation.
* « Les Enjeux du Quotidien », réalisés par TNS Sofres pour l’EPIQ, sont une série d’études traitant de sujets se situant au cœur de l’actualité et des préoccupations quotidiennes des Français. Ce premier volet de la saison 2009 porte sur les Français et les superstitions. Il a été publié le 03 février 2009 dans les titres de Presse Quotidienne Nationale, Régionale, urbaine gratuite et la presse hebdomadaire régionale.
Ces études entrent dans le cadre de l’EPIQ (Etude de la Presse d’Information Quotidienne) commanditée par la Presse Quotidienne Régionale, la Presse Quotidienne Nationale, la Presse Quotidienne Urbaine Gratuite et la Presse Hebdomadaire Régionale.
De même, si 20% des Français déclarent être chanceux, 70% des Français disent n’être ni chanceux ni malchanceux, et moins d’un sur dix (9%) se caractérise comme quelqu'un de malchanceux.
Il existe cependant de réelles différences régionales :
- Près d’un Auvergnat sur deux (48%) se déclare superstitieux, suivi de près par les habitants de la Lorraine (46%), devant ceux du Nord Pas-de-Calais, de l’Alsace et de la Haute Normandie (45% chacun). A l’inverse, les Pays de Loire (37%), la Franche Comté (35%) et la région Rhône Alpes (33%) sont les régions les moins superstitieuses.
- Les habitants d’Ile-de-France et du Languedoc Roussillon (26% chacun) se déclarent plus volontiers chanceux que la moyenne. A contrario, les habitants du Limousin, de la Haute Normandie et de la Picardie se décrivent davantage malchanceux (respectivement 17%, 16% et 15%).
A noter également qu’il existe des disparités entre catégories sociodémographiques et socioprofessionnelles :
- Les femmes (49%) et les jeunes (51% des 15-34 ans) apparaissent plus superstitieux que les hommes (34%), et les personnes plus âgées (31% des 60 ans et plus).
- Enfin, les catégories modestes se déclarent plus volontiers superstitieuses (49%) que chanceuses (16%), contrairement aux catégories plus favorisées, plus enclines à reconnaître leur chance (25% pour 20% en moyenne) qu’à s’en remettre à une superstition (37% pour 41 % en moyenne).
Si 41% des Français se disent superstitieux, 77% d’entre eux estiment que le vendredi 13 est un jour comme les autres. Parmi les 23% pour qui ce jour revêt une importance symbolique, le vendredi 13 s’impose plus comme un jour de chance (17%) qu’un jour de malchance (6%). Là encore, les Français les plus jeunes sont les plus convaincus que ce jour est synonyme de chance (23%) pour 13 % qui l’associent à la malchance.
Si seulement 17% des Français estiment que le vendredi 13 est un jour de chance, ils sont toutefois 41% à déclarer avoir déjà joué au loto ou aux jeux de hasard ce même jour. Les femmes, plus nombreuses à se déclarer superstitieuses, sont ici devancées par les hommes, plus nombreux à avoir déjà joué aux jeux de hasard un vendredi 13 (43%, pour 40% chez les femmes).
Pour un gros tiers (37%) des Français, « trouver un trèfle à quatre feuilles » porte chance, suivi de près par « voir une étoile filante » et « toucher du bois », respectivement 32% et 31 % de citation. Près d’une femme (47%) et d’un jeune (49% des 15-34 ans) sur deux estiment que les trèfles à quatre feuilles portent chance, pour 27% des hommes et 25% des plus de 60 ans. Cette croyance se révèle également être plus prégnante en Lorraine (46%) en Haute Normandie (45%) et en Poitou-Charentes (44%).
Quant à l’étoile filante, elle est « LE » signe de chance des 15-24 ans : 56% de citation. Les habitants de Haute Normandie (41%), d’Auvergne (38%) et de Lorraine (36%) sont également plus nombreux à voir en cet événement un signe de chance.
Enfin, si 31% des Français touchent du bois pour s’assurer de leur bonne fortune, ils sont 38% des habitants d’Aquitaine et du Midi Pyrénées, et 35% des habitants de PACA et de Corse (pour seulement 19% par exemple, des Franc-comtois). « Posséder un fer à cheval chez soi » ou « jeter une pièce dans une fontaine » favorisent moins la bonne fortune (14% chacun).
Pour éloigner la mauvaise fortune près d’un Français sur deux (46%) évite de poser le pain à l’envers sur la table, quatre Français sur dix (40%) de passer sous une échelle, et près d’un sur trois (31%) d’ouvrir un parapluie dans une pièce.
Ici encore, les différences régionales et les particularismes sociaux jouent à plein. Les deux tiers des habitants de Haute Normandie (66%) évitent ainsi de poser le pain à l’envers sur la table, de même que 62% des Auvergnats et 60% des habitants des régions Centre et Poitou-Charentes.
En queue de peloton, les Français sont moins nombreux à éviter de croiser les verres (21%), être 13 à table (18%), croiser des couverts (14%), ou encore croiser un chat noir (10%).
Les Français qui se déclarent malchanceux sont les plus enclins à éviter toutes ces actions : si 25% d’entre eux disent éviter d’être 13 à table, les Français se déclarant chanceux ne sont que 16% à éviter la même situation.
* « Les Enjeux du Quotidien », réalisés par TNS Sofres pour l’EPIQ, sont une série d’études traitant de sujets se situant au cœur de l’actualité et des préoccupations quotidiennes des Français. Ce premier volet de la saison 2009 porte sur les Français et les superstitions. Il a été publié le 03 février 2009 dans les titres de Presse Quotidienne Nationale, Régionale, urbaine gratuite et la presse hebdomadaire régionale.
Ces études entrent dans le cadre de l’EPIQ (Etude de la Presse d’Information Quotidienne) commanditée par la Presse Quotidienne Régionale, la Presse Quotidienne Nationale, la Presse Quotidienne Urbaine Gratuite et la Presse Hebdomadaire Régionale.