Ursula Andress part en guerre contre l’ostéoporose

L'ex-James Bond girl Ursula Andress encourage les femmes à dire au docteur… No* à l'ostéoporose ! Alors que l’ostéoporose, « épidémie silencieuse », touche actuellement plus de 200 millions de personnes dans le monde –les patients ignorent le plus souvent qu'ils en sont atteints jusqu'à la survenue de la première fracture. Dans ce contexte, et à l’occasion du lancement de cette campagne de communication, l’actrice suisse s’adresse aux femmes en leur disant : « Faites surveiller vos os chaque année. L'ostéoporose ne m'a pas arrêtée, elle ne doit pas vous arrêter non plus ! »


Les résultats d'une nouvelle étude internationale présentés aujourd'hui montrent l’évolution radicale des comportements des femmes face à l'ostéoporose, maladie qui fragilise les os.

Traditionnellement, les femmes atteintes d'ostéoporose sont perçues comme des femmes fragiles et vulnérables. L'étude**, qui vient d'être menée auprès de 500 médecins et 1.000 femmes dans cinq pays, fait voler en éclats cette idée reçue ; 93 % des femmes interrogées sont déterminées à ne pas laisser l'ostéoporose les empêcher de vivre pleinement .

Cette étude constitue la pierre angulaire d'une nouvelle campagne lancée aujourd'hui par la Fondation Internationale contre l'Ostéoporose (IOF) et l'Association Internationale des Femmes Médecins (MWIA), visant à balayer les vieux clichés et à informer les femmes sur l'ostéoporose.

Ursula Andress, l'inoubliable James Bond-girl du film de 1962 « Dr No », a participé au lancement de cette campagne à Bruxelles. Mlle Andress, chez qui une forme précoce d'ostéoporose a été diagnostiquée, a déclaré à cette occasion : « C’est avec enthousiasme que je soutiens la campagne « Armées contre le temps » ; elle s'adresse à des femmes indépendantes qui, comme moi, mènent une vie active, bien remplie et ne veulent pas être ralenties par l'ostéoporose ou en devenir prisonnières. C’est une maladie « silencieuse » qui fragilise les os et peut insidieusement diminuer vos activités quotidiennes, sans même que vous en ayez conscience. Mais grâce à un diagnostic précoce, une attitude positive et un traitement adapté à votre style de vie, l'ostéoporose n’affectera pas nécessairement votre quotidien ». .../...

Les femmes ostéoporotiques exercent un métier, ont une famille, voyagent et profitent intensément de la vie avec une énergie qui aurait étonné leurs mères. Ces femmes ne veulent pas être identifiées à leur maladie. En réalité, 85 % des femmes ostéoporotiques interrogées se décrivent elles-mêmes comme actives ; seulement 23 % d'entre elles se sentent « frêles et fragiles » et 31 % pensent que la maladie a un impact négatif sur leur vie.

En revanche, les médecins qui ont participé à l'enquête semblent avoir une image plus stéréotypée de la maladie et des femmes qui en sont atteintes. Plus de la moitié (58%) décrivent les femmes ostéoporotiques comme « frêles et fragiles ». Globalement, les trois-quarts (75 %) pensent que l'ostéoporose a un impact négatif sur les perspectives de vie des femmes, alors que 61 % estiment que l'ostéoporose les empêche de réaliser leurs activités quotidiennes comme le shopping ou la vie sociale.

Les opinions des femmes et de leurs médecins divergent également quant au meilleur traitement de l'ostéoporose. Interrogés à propos de leurs propres patientes, les médecins estiment que seulement 33 % d'entre elles oublient parfois de prendre leur médicament. Or, 70 % des femmes interrogées ont admis avoir oublié accidentellement une dose, voire l'avoir délibérément omise. Parmi les raisons invoquées pour justifier l'omission délibérée, on peut citer la peur des effets secondaires (18 %), des instructions thérapeutiques confuses (11 %), un traitement peu commode perturbant la vie quotidienne (12 %) et l'inefficacité de la médication (12 %).

Parmi les traitements actuels certains peuvent se révéler difficiles ou peu commodes à prendre correctement ; pourtant, il est indispensable de respecter scrupuleusement le traitement contre l'ostéoporose si l'on veut bénéficier d'une protection maximale contre les fractures. Il est important que les médecins échangent avec leurs patientes afin de mieux comprendre leurs besoins et leur mode de vie.

Les résultats de l'étude soulignent un objectif partagé et un désir de partenariat entre les femmes ostéoporotiques et les médecins ; ils s'accordent sur l'importance de trouver un traitement efficace qui permette aux femmes de contrôler leur maladie tout en continuant à mener leur vie comme elles l'entendent chaque année.

Alors que les femmes souffrant d'ostéoporose et les médecins semblent relativement satisfaits des traitements actuels, 74 % des femmes estiment que des doses plus espacées conviendraient mieux à leur mode de vie. En dépit de l'éventail des options thérapeutiques disponibles, moins de la moitié des femmes interrogées (43 %) se souvient d’une discussion avec leur médecin sur des alternatives thérapeutiques dont la fréquence des administrations serait différente1.

Le dialogue entre le médecin et sa patiente est très important. Parce qu'elle représente les femmes médecins, l'association MWIA s'intéresse à double titre au succès de cette nouvelle campagne : leur intérêt porte aussi bien sur les femmes touchées par la maladie que sur celles qui les soignent.

Plus de 200 millions de personnes dans le monde souffrent d'ostéoporose ; or, la maladie est trop souvent méconnue et sous-diagnostiquée du fait de l'absence de symptômes. La plupart du temps, la découverte de la maladie a lieu lors de la survenue d'une fracture osseuse. Les conséquences graves de l'ostéoporose sont souvent négligées. Si de nombreuses personnes savent que l'ostéoporose est responsable de fractures, rares sont celles qui réalisent que plus de 20% des sujets atteints d’une fracture de hanche décèdent de ses complications et 50% conservent un handicap chronique. C'est pourquoi cette campagne et d'autres sont si importantes.

« Les femmes ont besoin de parler de leur santé osseuse et de discuter avec leur médecin du traitement le plus adapté », dit Ursula Andress. « Elles ont besoin de trouver un traitement qui non seulement les aidera à se protéger chaque année de l'ostéoporose, mais qui conviendra aussi à leur style de vie. Mon conseil aux femmes souffrant de cette maladie est d'être heureuses, informées et attentives ! »

*jeu de mots sur le titre du film dans lequel l’actrice a joué James Bond contre Dr No

Citations de Ursula Andress à propos de l'ostéoporose

« L'ostéoporose est une maladie silencieuse qui peut altérer votre capital osseux et votre capacité d’action. La maladie touche les femmes (et les hommes !) de tous âges, même si le risque d'ostéoporose augmente en vieillissant. Nombreuses sont celles qui ne savent pas qu'elles en sont atteintes, jusqu'à ce qu'elles se brisent le poignet ou le col du fémur ».

« Comme beaucoup de monde, je connaissais très peu l'ostéoporose avant mon diagnostic. Lorsque je l'ai appris, j'ai été choquée, je refusais de l'admettre ! Dans mon esprit, l'ostéoporose ne concernait pas quelqu'un comme moi, une ancienne James Bond-girl qui voyageait, nageait, marchait des kilomètres chaque jour – et entretenait un immense jardin! Je pensais que la maladie m'aurait coupé l'envie de vivre ».

« Cette étude montre qu’avec une bonne hygiène de vie et un traitement adapté à votre cas, l'ostéoporose ne doit pas nécessairement affecter votre vie quotidienne,. J'ai de la chance : avec l'aide de mon médecin, je peux rester moi-même, vivre ma vie et m'adonner aux activités que je désire et que je puisse effectuer ».

« Mais il faut être informé, prendre soin de soi et parler à son médecin. L'ostéoporose ne m'a pas arrêtée, elle ne doit pas vous arrêter non plus ! »

« Ce rapport montre très clairement que les idées erronées sur l'ostéoporose sont encore légion, comme celle qui veut que les femmes ostéoporotiques deviennent forcément boiteuses ou bossues... comme "de vieilles bonnes femmes"... Je pense au contraire que les femmes souhaitent rester actives et fortes, et ne pas "ralentir" en prenant de l'âge. Cette perception est dommageable pour les femmes qui en sont atteintes, et elle doit manifestement changer. Nous ne sommes pas comme ça ! »

« L'ostéoporose touche une femme sur trois, il faut les donc sensibiliser, les amener à en discuter et à agir. J'encourage toutes les femmes de plus de 55 ans à consulter leur médecin et à effectuer les examens prescrits ».

« Ensuite, si vous êtes atteinte d’ostéoporose, vous devrez adopter une bonne hygiène de vie et collaborer avec votre médecin pour trouver le traitement qui vous convient – celui qui colle à votre mode de vie, avec lequel vous êtes à l'aise et qui vous permet de profiter pleinement de la vie ».

Ursula Andress : biographie d'une icône de Hollywood

Vie familiale
• En 1980, elle donne naissance à son fils adoré Dimitri, qu'elle élève à Rome
• Ursula vit à la campagne, dans une demeure entourée d'un magnifique jardin qu'elle entretient elle-même. Ursula est extrêmement active, fait régulièrement de longues balades et de la natation.
• Actrice, icône d’Hollywood et maman, Ursula Andress est sans aucun doute la comédienne suisse la plus populaire de tous les temps.
• Malgré le fait qu’Ursula ait vécu aux quatre coins du monde, son esprit et son approche de la vie sont restés authentiquement suisses.

Moments forts de sa carrière
• Forte d'un succès qui dure depuis quatre décennies, Ursula est apparue dans plus de 30 films.
• Ursula a été découverte par les studios Paramount, qui l'on persuadé de venir à Los Angeles où sa carrière internationale a démarré.
• C'est à cette époque qu'elle rencontre, à Rome, le légendaire Marlon Brando, avec qui elle se lia d'une amitié indéfectible.

D'innombrables acteurs de légende d’ Hollywood ont partagé l'écran avec Ursula :
Dean Martin et Frank Sinatra dans “Four for Texas” en 1963
Elvis Presley dans “Fun in Acapulco” en 1963
Peter Sellers et Peter O’Toole dans “What’s new Pussycat” en 1965
Christopher Lee dans “She” en 1965
James Mason et George Peppard dans “The Blue Max” en 1965
Marcello Mastroianni dans “La 10ème victime” en 1965
David Niven et Peter Sellers dans “Casino Royale” en 1967
Alain Delon et Toshiro Mifune dans “Soleil Rouge” en 1971
Orson Welles et George Segal dans “Sudden star" en 196
Jean-Paul Belmondo dans “Les tribulations d'un chinois en Chine” en 1965

• Par ailleurs, Ursula fut pendant un temps très proche de James Dean, le héros atypique de "A l'est d'Eden". Burt Bacharach, l'un des crooners les plus connus, comptait aussi parmi ses admirateurs. "The look of love", sa chanson la plus connue, est un hommage à Ursula.
• Cependant, c'est en 1962 que Ursula fut immortalisée à Hollywood grâce à sa présence à la fois volcanique et décontractée sous les traits de "Honey Ryder" aux côtés de Sean Connery dans Dr. No, le premier de la série des James Bond.
• Cette scène où elle émerge des flots a fait d’Ursula, du jour au lendemain, l'une des femmes les plus désirables au monde ; elle et a contribué à lancer la légende de James Bond, qui se poursuit toujours aujourd'hui. Elle incarne la "James Bond-Girl" par excellence, à qui toutes les actrices futures de la saga sont comparées.

La recherche

L'étude a été conduite en juillet 2008 par la société d'étude de marché indépendante Double Helix en France, en Allemagne, au Mexique, en Suisse et au Royaume Uni. Dans chaque pays, 100 médecins et 200 patientes ostéoporotiques (âgées de 55 ans et plus) ont participé à une enquête téléphonique, pour un effectif total de 1500 participants. Il a été demandé aux patientes de décrire leur propre expérience, alors qu'il a été demandé aux médecins de partager l'expérience acquise auprès de leurs propres patientes. Les patientes et les médecins interrogés n'avaient aucun lien entre eux. L'étude a été financée par une bourse d'étude de Novartis.

Publié le 15/10/2008 à 14:33 | Lu 12171 fois