Témoin du suicide d’un de ces camarades de classe, Mohamed Leftah se remémore cet épisode douloureux. « J’ai voulu, explique t-il, en mémoire d’un jeune condisciple qui s’est donné la mort devant nos yeux, qu’un professeur d’arabe ensevelit dans des versets vengeurs et auxquels ma société a refusé la prière des morts, car il s’était suicidé, j’ai voulu simplement élever, pour lui, plus de quarante ans après, cette prière qu’on lui a refusé ».
Pour réhabiliter la mémoire de l’adolescent, il en appelle à « l’exégèse d’Ibn Arabi, qui, (…) écrivait que la miséricorde divine est le ciment qui lie et soutient l’univers ; ajoutant, audacieusement et il y a plus de huit siècles, qu’un châtiment perpétuel était contradictoire avec cette miséricorde originelle, englobante, pérenne ».
La « petite chronique » que tient l’auteur est une glorification éternelle du corps troublant de Khalid, saisie dans son envol alors qu’il se défenestre.
Dans le « Jour de Vénus », un autre drame est raconté. C’est celui de la belle Aïda, militante féministe, qui est enlevée par un groupuscule intégriste.
Ce thriller est prétexte à démontrer et à dénoncer « les raisons qui conduisent de tels individus, (des ingénieurs, des professeurs, des chercheurs) les plus à même de s’ouvrir à la modernité et d’en être les diffuseurs dans le corps social, à se fixer comme idéal de la société pour l’avenir, celle où a retenti le message prophétique il y a maintenant plus de quatorze siècles ».
A l’implacable raison intégriste, Mohamed Leftah oppose l’immuable vérité de la beauté : « C’est la beauté seule qui était désormais à même de sauver un monde qui avait proclamé la mort de Dieu ».
Une chute infinie
Mohamed Leftah
Editions de la différence
76 pages
10 euros
Le jour de Vénus
Mohamed Leftah
Editions de la différence
125 pages
13 euros
Pour réhabiliter la mémoire de l’adolescent, il en appelle à « l’exégèse d’Ibn Arabi, qui, (…) écrivait que la miséricorde divine est le ciment qui lie et soutient l’univers ; ajoutant, audacieusement et il y a plus de huit siècles, qu’un châtiment perpétuel était contradictoire avec cette miséricorde originelle, englobante, pérenne ».
La « petite chronique » que tient l’auteur est une glorification éternelle du corps troublant de Khalid, saisie dans son envol alors qu’il se défenestre.
Dans le « Jour de Vénus », un autre drame est raconté. C’est celui de la belle Aïda, militante féministe, qui est enlevée par un groupuscule intégriste.
Ce thriller est prétexte à démontrer et à dénoncer « les raisons qui conduisent de tels individus, (des ingénieurs, des professeurs, des chercheurs) les plus à même de s’ouvrir à la modernité et d’en être les diffuseurs dans le corps social, à se fixer comme idéal de la société pour l’avenir, celle où a retenti le message prophétique il y a maintenant plus de quatorze siècles ».
A l’implacable raison intégriste, Mohamed Leftah oppose l’immuable vérité de la beauté : « C’est la beauté seule qui était désormais à même de sauver un monde qui avait proclamé la mort de Dieu ».
Une chute infinie
Mohamed Leftah
Editions de la différence
76 pages
10 euros
Le jour de Vénus
Mohamed Leftah
Editions de la différence
125 pages
13 euros
