Toit + Moi : première plateforme européenne de cohabitation intergénérationnelle

Toit + Moi est une toute nouvelle plateforme numérique et européenne de cohabitation intergénérationnelle. Dès janvier 2018, elle mettra en relation des étudiants et des seniors pour des cohabitations, chacun s’engageant à une bienveillance mutuelle, à des échanges à l’occasion de repas ou de sorties, par exemple.





Le concept de l’habitat intergénérationnel n’est pas nouveau en soi puisque cela fait presqu’une quinzaine d’année qu’il existe… Les tous premiers essais ayant eu lieu en Espagne, à Barcelone en Catalogne, avant d’arriver sur la France quelques années plus tard par le biais de différentes associations.
 
L’idée est très bonne, mais son développement, malgré de nombreuses campagnes de communication sur le sujet n’a jamais vraiment réussi à décoller… La plupart du temps par manque de candidats « seniors » qui ne sont pas vraiment au courant du concept. Les jeunes semblant de leur côté, nettement plus ouverts à ce genre de chose.
 
Même des films français comme Adopte un veuf avec André Dussolier, n’ont pas réussi à démocratiser cette solution de logement qui arrange tout le monde : autant les étudiants ou apprentis que les personnes âgées !
 
Initié par la Cnav, Toit + Moi souhaite incarner le nouveau visage du service public numérique de la Sécurité sociale, en développant autrement la solidarité intergénérationnelle. Afin de prévenir l’isolement des retraités, cette plateforme numérique a été développée. Elle met en relation des retraités disposant d’une chambre libre avec des jeunes Erasmus à la recherche d’un logement.
 
Pour les seniors ou les personnes âgées, ce dispositif permet une présence rassurante et une ouverture à une autre culture. Pour les jeunes, il supprime un frein à la mobilité en simplifiant l’accès au logement dans le pays d’accueil. Point important : il n’y a pas d’engagement monétaire ou d’obligation de présence, uniquement une participation aux charges courantes (électricité, eau, internet, etc.) dans la limite de 150 euros mensuels.
 
Un référent associatif accompagnera systématiquement le binôme. Sur le 1er trimestre 2018, début du déploiement, les retraités intéressés devront résider à Bordeaux, Paris ou Lille, dans le prolongement d’une première expérimentation réussie lancée à Bordeaux en septembre 2017. 

Article publié le 06/12/2017 à 02:16 | Lu 6099 fois