Deux médecins tentent alors d’éloigner les troupes nazies en propageant la nouvelle d’une prétendue épidémie de typhus. Comment y parviennent-ils ? Arriveront-ils à leur fin ? On vous laisse le plaisir de le découvrir.
La pièce s’inspire d’un fait réel mais par une astuce de scénario, l’histoire est racontée en flash-back par un des deux protagonistes, ce qui permet en particulier, d’avoir sur scène le même personnage, de nos jours et à l’époque, et joué par deux acteurs différents.
C’est l’histoire de deux amis de toujours dont l’un, bravache, est le meneur tandis que l’autre, plus craintif, est celui qui apporte l’idée de la mystification. L’explication du titre nous est déjà donnée dans le prologue où est racontée la célèbre expérience de Milgram, puis reprise dans l’épilogue où un personnage nous explique, dans une habile métaphore, qui sont ces Crapauds Fous.
Belle leçon d’humanité, un peu utopiste, où il y a des héros -en tout cas des êtres reconnaissants- même chez les salauds. Mais si le sujet est sérieux, la pièce ne bascule jamais dans le pathos et on rit franchement du début à la fin des aventures de tous les habitants de cette petite ville.
Mélody Mourey n’est pas une inconnue ; sa première pièce, Terminus, a été jouée en 2016 au Théâtre du Nord-Ouest. La mise en scène, signée par l’auteure elle-même, est très inventive. Virevoltant sur un rythme endiablé, un décor mobile très simple, habilement manœuvré, permet de changer de lieu et de personnages sans aucune interruption. Les acteurs tous très convaincants ont le talent qu’il faut pour donner vie jusqu’au bout à cette histoire incroyable.
Décidément, c’est toujours avec plaisir qu’on retourne au Théâtre des Béliers !
Alex Kiev
Théâtre des Béliers Parisiens
14bis rue Sainte Isaure 75018 Paris
Du mardi au samedi 21h dimanche 15h
Relâche exceptionnelle le mardi et le mercredi jusqu’au 30 juin
La pièce s’inspire d’un fait réel mais par une astuce de scénario, l’histoire est racontée en flash-back par un des deux protagonistes, ce qui permet en particulier, d’avoir sur scène le même personnage, de nos jours et à l’époque, et joué par deux acteurs différents.
C’est l’histoire de deux amis de toujours dont l’un, bravache, est le meneur tandis que l’autre, plus craintif, est celui qui apporte l’idée de la mystification. L’explication du titre nous est déjà donnée dans le prologue où est racontée la célèbre expérience de Milgram, puis reprise dans l’épilogue où un personnage nous explique, dans une habile métaphore, qui sont ces Crapauds Fous.
Belle leçon d’humanité, un peu utopiste, où il y a des héros -en tout cas des êtres reconnaissants- même chez les salauds. Mais si le sujet est sérieux, la pièce ne bascule jamais dans le pathos et on rit franchement du début à la fin des aventures de tous les habitants de cette petite ville.
Mélody Mourey n’est pas une inconnue ; sa première pièce, Terminus, a été jouée en 2016 au Théâtre du Nord-Ouest. La mise en scène, signée par l’auteure elle-même, est très inventive. Virevoltant sur un rythme endiablé, un décor mobile très simple, habilement manœuvré, permet de changer de lieu et de personnages sans aucune interruption. Les acteurs tous très convaincants ont le talent qu’il faut pour donner vie jusqu’au bout à cette histoire incroyable.
Décidément, c’est toujours avec plaisir qu’on retourne au Théâtre des Béliers !
Alex Kiev
Théâtre des Béliers Parisiens
14bis rue Sainte Isaure 75018 Paris
Du mardi au samedi 21h dimanche 15h
Relâche exceptionnelle le mardi et le mercredi jusqu’au 30 juin