Taba : un petit coin d’Egypte a mi-chemin entre repos absolu et culture intensive…

Taba, quatre lettres pour désigner un endroit un peu isolé, situé à l’extrême pointe de la mer Rouge dans le golfe d’Aqaba en Egypte, avec au nord l’Israël et à l’est, la Jordanie et l’Arabie Saoudite. Taba, une destination entre détente absolue et culture intensive à découvrir en janvier 2009 avec le tour-operator 1001 soleils à moins de 500 euros la semaine !





Taba, une destination touristique qui n’existait pratiquement pas il y a cinq ans...

Jusqu’à ce qu’un promoteur y installe le complexe hôtelier de Taba Heights qui propose cinq hôtels haut de gamme qui permettent de se reposer en toute tranquillité (piscine, golf, plongée, spa, etc.) tout en profitant de la région et de ses nombreux sites historiques.

Si vous souhaitez conjuguer farniente et découvertes culturelles, Taba Heights risque fort de répondre à vos envies…
Taba Heights, copyright senioractu.com

En effet, ce complexe hôtelier situé au nord de la mer Rouge, dans le golf d’Aqaba, vous permet de vous détendre dans l’un des cinq hôtels (cinq étoiles) tout en profitant pleinement de la proximité de la région du Sinaï*, de la Jordanie, d’Israël ou de l’Arabie Saoudite… Pour apprécier à votre guise, les différents loisirs et activités sportives proposés par le resort de Taba Heights et découvrir à votre rythme les nombreuses expéditions touristiques de la région.

Bref, un lieu idéal pour lézarder sur la plage ou au bord des piscines (certaines chauffées en hiver) tout en peaufinant votre swing sur le parcours de golf qui domine les eaux bleu azur de la mer Rouge (voir encadré ci-dessous) ou encore, en vous initiant à la plongée sous-marine…

Couché de soleil sur Taba, copyright Senioractu.com

Un dromadaire dans le Sinaï, copyright Senioractu.com
Mais cette destination, encore peu connue du grand public, permet également de découvrir plus en profondeur la région du Sinaï, notamment le couvent Sainte-Catherine (voir encadré ci-dessous), de programmer des ballades en 4x4 dans le « Coloured Canyon » près de Nuweiba ou en méharée dans de somptueux décors qui alternent entre déserts colorés de rouge, de cannelle et d’ocre et montagnes déchiquetées avec parfois, au détour d’un sentier, un village de bédouins et une oasis.

A visiter également dans le coin, la chapelle du Veau d’Or, les vestiges du port antique de Markha, l’ermitage de moniales grecques orthodoxes de l’oasis de Fayran ou le monastère Saint Georges, non loin de Al Tour.

Pour les plus férus d’histoire et de découvertes, il est également possible de faire une escapade de deux jours de l’autre côté de la mer Rouge et de visiter l’ancienne cité troglodytique de Petra située en Jordanie.

Côté réception : les cinq hôtels disposent de chambres spacieuses et agréables, dotées de balcons ou de terrasses. Toutes sont équipées de l’air conditionné avec réglage individuel, d’une salle de bains avec baignoire ou douche, d’un sèche-cheveux, d’un minibar, d’un coffre-fort, du téléphone, de télévision satellite. Les hôtels peuvent également accueillir les personnes à mobilité réduite (en demande et selon disponibilités).
Côté restauration : rien à redire, les repas sont variés et la nourriture de qualité. A noter que les différents hôtels disposent de plusieurs restaurants thématiques. Au cours de la semaine, vous aurez la possibilité d’assister à des spectacles de danses traditionnelles (danse du ventre ou derviches tourneurs).
Côté personnel : l’accueil est chaleureux. A noter qu’une bonne partie des employés possède des notions de français.

Le complexe hôtelier de Taba Heights se trouve à une quarantaine de kilomètres de l’aéroport de Taba. Comptez 5 heures d’avion environ au départ de Paris, de Deauville, de Nantes ou de Lyon.

*Rappelons qu’historiquement cette région désertique a été rendue à l’Egypte en 1989 après avoir été occupée par Israël.

Monastère Sainte Catherine (2h30 environ de Taba Heights. Voyage en car. Prenez votre passeport)

Monastère de Sainte-Catherine, Egypte, copyright Senioractu.com
Au départ de Taba Heights, le car part de bonne heure vers le sud…

Pendant une petite heure, vous longez la côte de la mer Rouge, avant d’attaquer les premières montagnes du Sinaï.

S’ensuit alors, pendant une heure encore, une route tortueuse (dont malheureusement les bas-côtés semblent servir de poubelles) bordée de roches rouges, ocres, jaunes et beiges drapées de brume, et voilà qu’apparait enfin, une haute muraille de granite vermillon entourée d’altiers cyprès.

En plein cœur du Sinaï, à 1.570 mètres d’altitude, le monastère grec orthodoxe Sainte Catherine fondé au IVème siècle est, avec sa vingtaine de moines, le plus petit diocèse au monde. Le pèlerin s’y recueille devant le puits de Moïse et le Buisson ardent avant de visiter la basilique de la Transfiguration, aux riches icônes et au plafond en bois soutenant près de cinquante lampes en argent.

Un peu plus loin, derrière le potager, la chapelle Saint-Tryphon renferme l’ossuaire. La « salle de guérison des âmes » (malheureusement fermée au public) compte plus de 3.000 manuscrits et cinq mille ouvrages en grec, copte, arménien,… C’est la deuxième bibliothèque au monde.

Si le monastère accueille les touristes à partir de 9H30, une excursion (départ au milieu de la nuit) permet après quatre heures d’ascension (qui se termine par 3.750 marches), de découvrir, au lever du soleil, le site depuis le mont Sinaï, lieu saint pour les juifs, les chrétiens et les musulmans culminant à 2.285 mètres : un spectacle grandiose pour les plus courageux.

A voir également, en plus insolite, le Jibal Malawan, situé à 10 km de Sainte Catherine. En effet, un artiste belge a eu l’autorisation de peindre 15km carré de blocs de granite bleu. Le jugement est laissé à l’appréciation de chacun.

Vue du Sinaï, copyright Senioractu.com

Le golf de Taba Heights

Taba : un petit coin d’Egypte a mi-chemin entre repos absolu et culture intensive…
En levant les yeux vous voyez devant vous les eaux d’un bleu azur de la Mer Rouge qui s’étirent jusqu’aux lointaines montagnes dont les flancs se colorent de rose sous le soleil couchant.

Juste derrière vous, le massif du Sinaï a pris une teinte cramoisie tandis que tout autour les nuances « pastel » des hôtels se fondent en un kaléidoscope de couleurs sous la lumière qui décroit.

C’est le parcours de Taba Heights l’un des plus récents du pays et déjà réputé pour son cadre exceptionnel.

C’est à John Sanford que l’on doit l’architecture de ce parcours qui a ouvert en intégralité en 2007. Avec cinq départs par trou pour tous les niveaux, il exige une précision qui ravira les golfeurs capables de frapper les balles techniques. Les coups d’approche vers les greens, dont certains sont particulièrement bien défendus, doivent enjamber des plans d’eau, des bunkers, des bancs de sable désertiques et des canaux.

Certains trous grimpent vers les montagnes avant de retomber dans la mer, comme pour le green no 17 et le départ du no 18 nichés près du bord de l’eau. A cause des importants dénivelés, il n’est pas permis de parcourir le terrain à pied. Les voiturettes sont obligatoires et comprises dans le green-fee. Le trou le plus difficile du parcours, le no 14 par 5 de 567 mètres est aussi le plus long.

Article publié le 31/12/2008 à 11:45 | Lu 30784 fois