Comme le rappelle l’OFS dans son communiqué, la pyramide des âges s’est considérablement modifiée au cours du 20e siècle.
La proportion des jeunes (de moins de 20 ans) a régressé de 40,7% en 1900 à 20,9% en 2010, celle des personnes âgées (plus de 64 ans) a progressé de 5,8% à 16,9%.
L’augmentation est particulièrement marquée (de 0,5% à 4,7%) pour les personnes du quatrième âge (80 ans ou plus).
Ce phénomène, connu sous le nom de vieillissement démographique, résulte de l’allongement de l’espérance de vie et surtout du recul de la fécondité. Il se poursuivra au cours du 21e siècle. La part des personnes de 65 ans ou plus pourrait même passer de 16,9% (2010) à environ 28% en 2060.
Si la croissance démographique observée ces dernières années s’est poursuivie au cours des premiers mois de 2012, la Suisse comptera cet été 8 millions d’habitants. L’OFS n’est cependant pas en mesure de déterminer la date précise, car le système statistique de la population ne produit pas de résultats journaliers. Une estimation basée sur la croissance de la population du début de l’année permet toutefois d’affirmer que le cap des 8 millions devrait être franchi au cours de l’été 2012.
Depuis le milieu du 19e siècle, la population de la Suisse a plus que triplé, passant de 2,5 millions en 1860 à 8 millions en 2012. Cette croissance démographique n’a cependant pas été régulière. Certaines périodes ont connu des accroissements de population plus élevés, comme par exemple au début des années soixante, alors que d’autres périodes ont connu des ralentissements, voire même une diminution de la population.
Le plus fort accroissement a été enregistré dans les années 1950 à 1970, période durant laquelle le taux de croissance annuel dépassait en moyenne 1,4%. Il est tombé à son niveau le plus bas (+0,15%) pendant la décennie 1970–1980, suite à la limitation de l’immigration de travailleurs étrangers et à la crise économique des années 1975 et 1976.
Au milieu des années 1970, le nombre d’habitants de notre voisin a même accusé une baisse (1976 -0,6%). La croissance démographique a repris dans les années 1980 (+0,6% en moyenne par an) et s’est encore quelque peu accentuée dans les années 1990 (moyenne de 0,7% pour la décennie). Depuis 2000, la croissance a été de 0,9% en moyenne, mais est égale ou supérieure à 1% à partir de 2007.
Les deux facteurs de l’évolution de la population sont d’une part l’accroissement naturel, c’est-à-dire la différence entre le nombre de naissances et de décès, et le solde migratoire, soit la différence entre le nombre d’immigrations et le nombre d’émigrations.
Depuis le milieu du 19e siècle, la Suisse a toujours enregistré un accroissement naturel positif, sauf en 1918 l’année de la grippe espagnole. L’accroissement naturel a été particulièrement élevé au début du 20e siècle ainsi que dans les années soixante, les années du baby-boom.
Quant au solde migratoire, il a été assez faible jusqu’au début des années cinquante. La Suisse était un pays d’émigration à la fin du 19e siècle et entre 1910 et 1930. Depuis 1950, le solde migratoire devient un facteur important de l’évolution de la population. Il varie cependant rapidement et de manière très importante. Il passe ainsi de +100’000 en 1961 à -58’000 en 1975. Récemment, en 1996 et 1997, la Suisse a enregistré un solde migratoire négatif. Depuis le début des années 2000, le solde migratoire est le principal facteur de l’évolution démographique de notre pays. Actuellement, près de 80% de la croissance démographique résulte du solde migratoire.
La proportion des jeunes (de moins de 20 ans) a régressé de 40,7% en 1900 à 20,9% en 2010, celle des personnes âgées (plus de 64 ans) a progressé de 5,8% à 16,9%.
L’augmentation est particulièrement marquée (de 0,5% à 4,7%) pour les personnes du quatrième âge (80 ans ou plus).
Ce phénomène, connu sous le nom de vieillissement démographique, résulte de l’allongement de l’espérance de vie et surtout du recul de la fécondité. Il se poursuivra au cours du 21e siècle. La part des personnes de 65 ans ou plus pourrait même passer de 16,9% (2010) à environ 28% en 2060.
Si la croissance démographique observée ces dernières années s’est poursuivie au cours des premiers mois de 2012, la Suisse comptera cet été 8 millions d’habitants. L’OFS n’est cependant pas en mesure de déterminer la date précise, car le système statistique de la population ne produit pas de résultats journaliers. Une estimation basée sur la croissance de la population du début de l’année permet toutefois d’affirmer que le cap des 8 millions devrait être franchi au cours de l’été 2012.
Depuis le milieu du 19e siècle, la population de la Suisse a plus que triplé, passant de 2,5 millions en 1860 à 8 millions en 2012. Cette croissance démographique n’a cependant pas été régulière. Certaines périodes ont connu des accroissements de population plus élevés, comme par exemple au début des années soixante, alors que d’autres périodes ont connu des ralentissements, voire même une diminution de la population.
Le plus fort accroissement a été enregistré dans les années 1950 à 1970, période durant laquelle le taux de croissance annuel dépassait en moyenne 1,4%. Il est tombé à son niveau le plus bas (+0,15%) pendant la décennie 1970–1980, suite à la limitation de l’immigration de travailleurs étrangers et à la crise économique des années 1975 et 1976.
Au milieu des années 1970, le nombre d’habitants de notre voisin a même accusé une baisse (1976 -0,6%). La croissance démographique a repris dans les années 1980 (+0,6% en moyenne par an) et s’est encore quelque peu accentuée dans les années 1990 (moyenne de 0,7% pour la décennie). Depuis 2000, la croissance a été de 0,9% en moyenne, mais est égale ou supérieure à 1% à partir de 2007.
Les deux facteurs de l’évolution de la population sont d’une part l’accroissement naturel, c’est-à-dire la différence entre le nombre de naissances et de décès, et le solde migratoire, soit la différence entre le nombre d’immigrations et le nombre d’émigrations.
Depuis le milieu du 19e siècle, la Suisse a toujours enregistré un accroissement naturel positif, sauf en 1918 l’année de la grippe espagnole. L’accroissement naturel a été particulièrement élevé au début du 20e siècle ainsi que dans les années soixante, les années du baby-boom.
Quant au solde migratoire, il a été assez faible jusqu’au début des années cinquante. La Suisse était un pays d’émigration à la fin du 19e siècle et entre 1910 et 1930. Depuis 1950, le solde migratoire devient un facteur important de l’évolution de la population. Il varie cependant rapidement et de manière très importante. Il passe ainsi de +100’000 en 1961 à -58’000 en 1975. Récemment, en 1996 et 1997, la Suisse a enregistré un solde migratoire négatif. Depuis le début des années 2000, le solde migratoire est le principal facteur de l’évolution démographique de notre pays. Actuellement, près de 80% de la croissance démographique résulte du solde migratoire.