Chez les personnes qui ont perdu la vie à un plus jeune âge, d’autres causes sont au premier plan : le cancer est à l’origine du plus grand nombre d’années perdues prématurément ; puis viennent, dans l’ordre, les accidents et les maladies cardiovasculaires.
En 2009, on a enregistré 62.476 décès parmi la population résidante de la Suisse, soit 2% de plus qu’un an auparavant alors que la population a augmenté de 1,3%. La probabilité de décéder a nettement diminué dans tous les groupes d’âge : chez les personnes de moins de 80 ans, il y a eu quelque 15.000 décès de moins en 2009 que 40 ans plus tôt.
Dans le groupe des 80 ans et plus, où la mortalité est logiquement élevée, le nombre de décès a doublé depuis 1970, alors que l’effectif de cette classe d'âge a été multiplié par 3,3.
Les maladies cardiovasculaires en tête
Les maladies cardiovasculaires ont causé la mort de 22.228 personnes (36% des décès). C'est la principale cause de décès depuis des décennies. Cependant, ces maladies enregistrent aussi le plus fort recul de la mortalité. Depuis 1999, le nombre de décès a diminué de 3.200 unités (-13%) et le taux de mortalité a fléchi de 218 à 151 décès pour 100'000 habitants (-31%).
Le cancer le plus fréquent est celui du poumon
Le cancer reste la deuxième cause de décès, comme les années précédentes. Il a causé la mort de 16.062 personnes (26% des décès), soit mille de plus que dix ans auparavant. Si l’on tient compte de l’accroissement et du vieillissement de la population résidante, on constate toutefois une diminution de 11% du taux de mortalité (de 158 à 140 cas pour 100.000 habitants). Avec près de 3.000 morts (18% des décès par cancer et 5% de tous les décès), le cancer du poumon est de loin le cancer le plus fréquent.
Le nombre des décès dus à la démence a doublé
Par suite du vieillissement de la population, le nombre des décès dus à la démence a également augmenté. Cette affection a causé, comme maladie initiale, la mort de 4.700 personnes, soit près du double que dix ans auparavant. Le taux de mortalité est passé de 20 à 28 cas pour 100.000 habitants. Un résultat qui s’explique probablement aussi par le fait que la démence est aujourd’hui plus facilement détectée et diagnostiquée que par le passé.
Les maladies respiratoires en quatrième position
Les maladies respiratoires arrivent en quatrième position, avec 4.100 décès. On relève en particulier l’augmentation de 28% en dix ans du nombre des décès causés par une bronchite chronique chez les femmes. Chez les hommes, on observe en revanche un recul de 12% de ces décès.
Baisse des accidents et autres morts violentes
Le groupe des décès provoqués par des causes externes (3600) – suicides (31%), accidents de la circulation (10%), chutes (38%), autres accidents (19%) ou facteurs externes indéterminés (2%) – occupe la cinquième place du classement. Un nombre nettement plus élevé d’hommes que de femmes décèdent d'une mort violente (2200 hommes, contre 1400 femmes).
Le nombre de morts violentes, rapporté à la population, a diminué et ce de manière plus marquée chez les hommes que chez les femmes. Cette baisse du taux de mortalité est le résultat des efforts en matière de prévention, en particulier en ce qui concerne les accidents de la circulation et les suicides (recul des taux de mortalité correspondants de 31% et 15% en 10 ans). La plupart des chutes sont liées à l’âge. La classification internationale des maladies CIM-10 ne permet cependant pas de différencier ces chutes de celles qui surviennent lors d'accidents professionnels ou de sport.
Hausse prévisible du nombre de décès
Depuis des décennies, le nombre de décès s’élève en Suisse à quelque 60.000 par an. Selon les scénarios de l’évolution de la population établis par l’OFS (OFS 2010), les décès des 80 ans et plus continueront d’augmenter pour atteindre le nombre d’environ 46.000 en 2025, tandis que ceux des personnes de moins de 80 ans se stabiliseront autour de 25.000.
En 2009, on a enregistré 62.476 décès parmi la population résidante de la Suisse, soit 2% de plus qu’un an auparavant alors que la population a augmenté de 1,3%. La probabilité de décéder a nettement diminué dans tous les groupes d’âge : chez les personnes de moins de 80 ans, il y a eu quelque 15.000 décès de moins en 2009 que 40 ans plus tôt.
Dans le groupe des 80 ans et plus, où la mortalité est logiquement élevée, le nombre de décès a doublé depuis 1970, alors que l’effectif de cette classe d'âge a été multiplié par 3,3.
Les maladies cardiovasculaires en tête
Les maladies cardiovasculaires ont causé la mort de 22.228 personnes (36% des décès). C'est la principale cause de décès depuis des décennies. Cependant, ces maladies enregistrent aussi le plus fort recul de la mortalité. Depuis 1999, le nombre de décès a diminué de 3.200 unités (-13%) et le taux de mortalité a fléchi de 218 à 151 décès pour 100'000 habitants (-31%).
Le cancer le plus fréquent est celui du poumon
Le cancer reste la deuxième cause de décès, comme les années précédentes. Il a causé la mort de 16.062 personnes (26% des décès), soit mille de plus que dix ans auparavant. Si l’on tient compte de l’accroissement et du vieillissement de la population résidante, on constate toutefois une diminution de 11% du taux de mortalité (de 158 à 140 cas pour 100.000 habitants). Avec près de 3.000 morts (18% des décès par cancer et 5% de tous les décès), le cancer du poumon est de loin le cancer le plus fréquent.
Le nombre des décès dus à la démence a doublé
Par suite du vieillissement de la population, le nombre des décès dus à la démence a également augmenté. Cette affection a causé, comme maladie initiale, la mort de 4.700 personnes, soit près du double que dix ans auparavant. Le taux de mortalité est passé de 20 à 28 cas pour 100.000 habitants. Un résultat qui s’explique probablement aussi par le fait que la démence est aujourd’hui plus facilement détectée et diagnostiquée que par le passé.
Les maladies respiratoires en quatrième position
Les maladies respiratoires arrivent en quatrième position, avec 4.100 décès. On relève en particulier l’augmentation de 28% en dix ans du nombre des décès causés par une bronchite chronique chez les femmes. Chez les hommes, on observe en revanche un recul de 12% de ces décès.
Baisse des accidents et autres morts violentes
Le groupe des décès provoqués par des causes externes (3600) – suicides (31%), accidents de la circulation (10%), chutes (38%), autres accidents (19%) ou facteurs externes indéterminés (2%) – occupe la cinquième place du classement. Un nombre nettement plus élevé d’hommes que de femmes décèdent d'une mort violente (2200 hommes, contre 1400 femmes).
Le nombre de morts violentes, rapporté à la population, a diminué et ce de manière plus marquée chez les hommes que chez les femmes. Cette baisse du taux de mortalité est le résultat des efforts en matière de prévention, en particulier en ce qui concerne les accidents de la circulation et les suicides (recul des taux de mortalité correspondants de 31% et 15% en 10 ans). La plupart des chutes sont liées à l’âge. La classification internationale des maladies CIM-10 ne permet cependant pas de différencier ces chutes de celles qui surviennent lors d'accidents professionnels ou de sport.
Hausse prévisible du nombre de décès
Depuis des décennies, le nombre de décès s’élève en Suisse à quelque 60.000 par an. Selon les scénarios de l’évolution de la population établis par l’OFS (OFS 2010), les décès des 80 ans et plus continueront d’augmenter pour atteindre le nombre d’environ 46.000 en 2025, tandis que ceux des personnes de moins de 80 ans se stabiliseront autour de 25.000.
Définition
Taux de mortalité standardisé : comme le nombre des décès varie selon la taille de la population et sa structure par âge, il ne peut pas être directement comparé avec celui enregistré une autre année ou dans une population différente. La standardisation des taux de mortalité permet de faire de telles comparaisons directes. Pour obtenir le taux de mortalité standardisé, il faut calculer le taux de mortalité dans chaque groupe d'âge. Ensuite, ceux-ci sont appliqués à une structure démographique prédéfinie (dans notre cas, la population standard européenne de 1980 selon l’Organisation mondiale de la santé OMS) et ils se rapportent à 100’000 personnes.
Statistique des causes de décès : base des relevés
La statistique des causes de décès repose sur l’obligation des médecins de déclarer tous les décès constatés en Suisse. Etablie depuis 1876, la statistique des causes de décès est l’une des plus anciennes statistiques fédérales. La classification des diagnostics s’appuie sur les règles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Taux de mortalité standardisé : comme le nombre des décès varie selon la taille de la population et sa structure par âge, il ne peut pas être directement comparé avec celui enregistré une autre année ou dans une population différente. La standardisation des taux de mortalité permet de faire de telles comparaisons directes. Pour obtenir le taux de mortalité standardisé, il faut calculer le taux de mortalité dans chaque groupe d'âge. Ensuite, ceux-ci sont appliqués à une structure démographique prédéfinie (dans notre cas, la population standard européenne de 1980 selon l’Organisation mondiale de la santé OMS) et ils se rapportent à 100’000 personnes.
Statistique des causes de décès : base des relevés
La statistique des causes de décès repose sur l’obligation des médecins de déclarer tous les décès constatés en Suisse. Etablie depuis 1876, la statistique des causes de décès est l’une des plus anciennes statistiques fédérales. La classification des diagnostics s’appuie sur les règles de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).