Ce sondage* réalisé online du 30 avril au 4 mai 2020 auprès de 1.630 personnes de 50 ans et plus (50-65 ans, 65-75, + 75 ans) qui représentent 40% des Français semble dégager cinq grandes tendances qui se répètent dans ces trois tranches d’âges.
Tout d’abord, il semblerait que les seniors soient « civiques et disciplinés ». Ainsi, leur crainte d’être contaminés n’a pas changé entre le début et la fin du confinement : une très large majorité (82%) reste ainsi très inquiète pour leur santé.
Dans ce contexte, ils sont nombreux à déclarer avoir l’intention de respecter les gestes barrières et aussi nombreux à se dire prêts à suivre l’avis de leur médecin si ce dernier leur recommandait de rester chez eux à cause de leur âge. Rappelons une fois encore, que les plus de 60 ans et notamment les plus de 75 ans sont particulièrement à risque face à cette pandémie. Ils représentent une grande part des décès.
Toujours selon ce sondage, il semblerait que les deux-tiers des seniors aient finalement trouvé le confinement facile à vivre. Seule une petite minorité (4%) a considéré qu’il était très difficile à vivre, notamment en terme de solitude -pour un tiers des plus de 50 ans et pour la moitié des plus de 75 ans.
Pour passer ces deux mois confinés, les seniors français avaient la chance, pour pratiquement les deux-tiers (63%) d’entre eux, de vivre dans une maison. Autre point notable : la moitié des sondés avait déjà connu des périodes particulièrement difficiles au cours de leur vie ; bien évidemment, la Seconde guerre mondiale pour les 75 ans et plus.
Pour autant, les angoisses, les craintes, les peurs et les inquiétudes ne changent pas vraiment avec le déconfinement : une majorité des sondés -60%- se dit inquiète des restrictions apportées aux visites à leurs parents très âgés. Rappelons que les seniors (notamment les baby-boomers, génération pivot) représentent une grande part des huit millions d’« aidants familiaux » en France.
Toujours selon ce sondage, quand on interroge ces seniors en tant que consommateurs, ils affirment qu’ils ne changeront pas leurs habitudes de consommation après le 11 mai, sauf 1 sur 5 qui se fera plaisir (on parle parfois de « revenge buying » ou « achat revanche »). Par contre, on remarque que cette pandémie devrait renforcer les achats « made in France » et les commerces de proximité. Une bonne idée que cette « préférence nationale » en cette période difficile.
Gros consommateurs de culture et de tourisme, les seniors indiquent qu’ils vont mettre leurs envies sur « pause » : en effet, 40% devrait moins aller -ou plus du tout- au théâtre, au cinéma, aux concerts, même chose le camping, les croisières, les hôtels… Sans compter, les transports collectifs : pratiquement les deux tiers (63%) les emprunteront moins ou plus du tout après le confinement. Ce qui risque d’être une grosse perte pour l’industrie des loisirs d’une manière générale…
Cette période de confinement aurait aussi apporté du positif, et ce, de trois façons : tout d’abord, les seniors ont resserré les liens intergénérationnels avec leurs enfants et petits-enfants, avec qui ils ont eu des échanges plus approfondis, pour la moitié d’entre eux.
Par ailleurs, cette épidémie leur a donné l’occasion d’être utiles à leurs proches en leur donnant du temps (garde d’enfants) et de l’argent (20% d’entre eux) et au-delà, 39% ont aidé des voisins ou participé à des actions bénévoles (fabrication de masques notamment.) Point notable : ils auraient été naturellement encore plus nombreux à s’engager, mais leur aide a souvent été refusée car ils étaient classés comme « personnes à risques ».
Enfin, cette période inédite dans notre histoire récente leur a montré qu’ils étaient plus ouverts aux nouvelles technologies qu’ils ne le pensaient. Plus des deux-tiers les a plus utilisées pendant le confinement et la moitié a même découvert des applis qu’ils utilisent maintenant régulièrement. Ce phénomène est encore plus marqué chez les plus de 75 ans ! A quelque chose, malheur est bon…
*Sondage réalisé du 30 avril au 4 mai 2020 par internet, par l’Institut française des seniors sur un échantillon représentatif de 1.630 personnes de 50 ans et plus en France métropolitaine. Chiffres redressés selon la méthode des quotas selon le sexe, l’âge et le code postal. Seulement 1% des répondants avaient été contaminés par le Covid-19.
Tout d’abord, il semblerait que les seniors soient « civiques et disciplinés ». Ainsi, leur crainte d’être contaminés n’a pas changé entre le début et la fin du confinement : une très large majorité (82%) reste ainsi très inquiète pour leur santé.
Dans ce contexte, ils sont nombreux à déclarer avoir l’intention de respecter les gestes barrières et aussi nombreux à se dire prêts à suivre l’avis de leur médecin si ce dernier leur recommandait de rester chez eux à cause de leur âge. Rappelons une fois encore, que les plus de 60 ans et notamment les plus de 75 ans sont particulièrement à risque face à cette pandémie. Ils représentent une grande part des décès.
Toujours selon ce sondage, il semblerait que les deux-tiers des seniors aient finalement trouvé le confinement facile à vivre. Seule une petite minorité (4%) a considéré qu’il était très difficile à vivre, notamment en terme de solitude -pour un tiers des plus de 50 ans et pour la moitié des plus de 75 ans.
Pour passer ces deux mois confinés, les seniors français avaient la chance, pour pratiquement les deux-tiers (63%) d’entre eux, de vivre dans une maison. Autre point notable : la moitié des sondés avait déjà connu des périodes particulièrement difficiles au cours de leur vie ; bien évidemment, la Seconde guerre mondiale pour les 75 ans et plus.
Pour autant, les angoisses, les craintes, les peurs et les inquiétudes ne changent pas vraiment avec le déconfinement : une majorité des sondés -60%- se dit inquiète des restrictions apportées aux visites à leurs parents très âgés. Rappelons que les seniors (notamment les baby-boomers, génération pivot) représentent une grande part des huit millions d’« aidants familiaux » en France.
Toujours selon ce sondage, quand on interroge ces seniors en tant que consommateurs, ils affirment qu’ils ne changeront pas leurs habitudes de consommation après le 11 mai, sauf 1 sur 5 qui se fera plaisir (on parle parfois de « revenge buying » ou « achat revanche »). Par contre, on remarque que cette pandémie devrait renforcer les achats « made in France » et les commerces de proximité. Une bonne idée que cette « préférence nationale » en cette période difficile.
Gros consommateurs de culture et de tourisme, les seniors indiquent qu’ils vont mettre leurs envies sur « pause » : en effet, 40% devrait moins aller -ou plus du tout- au théâtre, au cinéma, aux concerts, même chose le camping, les croisières, les hôtels… Sans compter, les transports collectifs : pratiquement les deux tiers (63%) les emprunteront moins ou plus du tout après le confinement. Ce qui risque d’être une grosse perte pour l’industrie des loisirs d’une manière générale…
Cette période de confinement aurait aussi apporté du positif, et ce, de trois façons : tout d’abord, les seniors ont resserré les liens intergénérationnels avec leurs enfants et petits-enfants, avec qui ils ont eu des échanges plus approfondis, pour la moitié d’entre eux.
Par ailleurs, cette épidémie leur a donné l’occasion d’être utiles à leurs proches en leur donnant du temps (garde d’enfants) et de l’argent (20% d’entre eux) et au-delà, 39% ont aidé des voisins ou participé à des actions bénévoles (fabrication de masques notamment.) Point notable : ils auraient été naturellement encore plus nombreux à s’engager, mais leur aide a souvent été refusée car ils étaient classés comme « personnes à risques ».
Enfin, cette période inédite dans notre histoire récente leur a montré qu’ils étaient plus ouverts aux nouvelles technologies qu’ils ne le pensaient. Plus des deux-tiers les a plus utilisées pendant le confinement et la moitié a même découvert des applis qu’ils utilisent maintenant régulièrement. Ce phénomène est encore plus marqué chez les plus de 75 ans ! A quelque chose, malheur est bon…
*Sondage réalisé du 30 avril au 4 mai 2020 par internet, par l’Institut française des seniors sur un échantillon représentatif de 1.630 personnes de 50 ans et plus en France métropolitaine. Chiffres redressés selon la méthode des quotas selon le sexe, l’âge et le code postal. Seulement 1% des répondants avaient été contaminés par le Covid-19.