Salon Bien-être, médecine douce et thalasso : quand la santé vient d'Asie

Le Salon Bien-être, Médecine douce & Thalasso qui se déroulera du 1er au 5 février 2018 à Paris Porte de Versailles, va proposer aux visiteurs de découvrir différentes disciplines médicales et souvent ancestrales, en provenance d’Asie…





Traditionnelles et ultramodernes, c’est ainsi que l’on pourrait décrire les grandes médecines orientales millénaires. Ces pratiques holistiques prennent en compte l’être humain dans son ensemble dans sa dimension physique, émotionnelle et spirituelle et s’intéressent à la circulation des énergies. De plus en plus, ces médecines en provenance d’Asie pour la plupart, trouvent aujourd’hui en France un écho de plus en plus grand.
 
La médecine traditionnelle chinoise : équilibre et santé grâce au qi
Vieille de plus de 3.000 ans, la médecine traditionnelle chinoise (TCM) fait son apparition en Europe au XVIIème siècle grâce à Ten Rhyne, médecin de la Compagnie des Indes. Même si elle s’est rapidement répandue dans le monde, ce n’est que dans les années 70 qu’elle prend chez nous son véritable essor, tant au niveau de la pratique que de son enseignement.
 
Selon la médecine chinoise, l’homme est régi par deux forces complémentaires mais opposées, le yin et le yang, et par l’énergie vitale, le qi. Si on est malade, c’est qu’il y a déséquilibre entre le yin et le yang et que le qi circule mal. En cas de déséquilibre énergétique et donc de maladie, la médecine chinoise s’attache alors à rétablir l’harmonie au sein de ces flux d’énergie.
 
Pour cela, elle utilise plusieurs outils, méthodes ou techniques pour aider à rester en bonne santé. Outre les aiguilles d'acupuncture, les moxas, elle utilise également d'autres techniques comme les ventouses ou les massages...
 
Ayurveda ou l’alliance de la médecine et de la philosophie
Originaire d’Inde, l’Ayurvéda associe médecine et philosophie depuis environ 5.000 ans. Le terme Ayurvéda vient de deux mots du sanscrit : « ayur » qui signifie la vie ou longévité et « veda » qui veut dire connaissance. L’Ayurvéda pourrait donc se traduire littéralement par « connaissance de la vie ».
 
Bien plus qu’un système de santé, c’est un art de vivre complet qui prend en compte tous les aspects de l’être humain, des plus abstraits et transcendantaux de l’existence, jusqu’à ceux, plus matériels et concrets, du corps physique.
 
Pour l’Ayurvéda, chaque individu est constitué d’une combinaison unique de trois doshas ou humeurs biologiques : Vata (l’air), Pitta (le feu) et Kapha (l’eau). Cette combinaison, déterminée au moment de la conception, va représenter la constitution natale de l’individu ou Prakriti. C’est du maintien de l’équilibre des trois doshas que dépend l’état de santé ainsi que la longévité d’une personne.
 
Elles sont présentes en chacun de nous mais dans des proportions différentes que déterminent un régime alimentaire et une hygiène de vie spécifiques. Pilier de la médecine ayurvédique, la diététique en est le principal outil. L’Ayurvéda se complète d’une hygiène de vie, également déterminée par le dosha : heures de lever et coucher régulières, yoga, exercices respiratoires, méditation, massages…
 
Le chamanisme : voyage dans le monde des esprits
Méthode ancestrale, le chamanisme renvoie à la possibilité de modifier son état de conscience, afin de voyager dans le monde des esprits pour en recevoir guérison, pouvoir et enseignements. Aux Etats-Unis, près d'une vingtaine d'hôpitaux ont créé des centres de médecine complémentaire utilisant notamment la pratique chamanique.
 
En France, certains médecins travaillent à partir des états modifiés de conscience. La pratique du chamanisme permet de rétablir l’équilibre individuel, qu’il soit psychologique, spirituel, physique, émotionnel, mais aussi l’équilibre d’un lieu.
 
Dien Chan  et Jung Shim : de nouvelles applications
La réflexologie Dien Chan, permet de libérer le stress, d’apaiser les douleurs physiques et émotionnelles et de conserver la santé par une profonde relaxation. Pratique douce de réflexologie du visage, le Dien Chan est réputé pour soulager une grande variété de troubles nerveux comme la fatigue, l'insomnie ou l'angoisse, mais aussi des problèmes digestifs, hormonaux, immunitaires, articulaires et musculaires.
 
Cette technique d'acupression du visage a été mise au point en 1980 au Vietnam par le Professeur Bui Quôc Châu. Elle est basée sur l'ensemble des principes de la médecine chinoise, des grandes philosophies asiatiques et des traditions vietnamiennes. Elle permet à chacun de nous d'agir sur notre propre santé en pratiquant des exercices d'autostimulation sur notre visage, pour soulager les douleurs, réguler les fonctions vitales de l'organisme et d'améliorer notre bien-être.
 
Le Jung Shim aide à regagner énergie physique et émotionnelle grâce à des traitements, là encore, d'acupression. Il énergise le corps et l'esprit à travers l'exploitation de notre propre « énergie humaine ». Né il y a une quarantaine d’année en Corée du Sud, la pratique est basée sur des principes coréens traditionnels et a pour but de redonner vitalité, santé, et équilibre spirituel au corps et à l'esprit en restaurant notre qi.

Article publié le 08/12/2017 à 01:47 | Lu 1350 fois