Retraite à 64 ans : quid du rôle de l'entreprise dans la prévention de la santé de ses salariés ?

Comment les entreprises peuvent-elles contribuer à préserver la santé de leurs collaborateurs passé 40 ans ? Le point avec l’enquête Ipsos réalisée pour le compte de Predilife, une société qui conçoit et développe des tests de prédiction destinés à prévenir les maladies cardiovasculaires et certains cancers.


La santé des salariés, une préoccupation croissante pour les entreprises

Les lois renforçant les devoirs des employeurs en matière de santé et les réformes sur la retraite mettent la santé des employés au premier plan des préoccupations des entreprises.
 
Ces salariés, qui sont amenés à travailler de plus en plus longtemps, doivent être soutenus par des mesures de prévention santé.
 
C’est d’autant plus vrai que près du quart (23%) des employés interrogés par cette enquête Ipsos-Predilife indique avoir été en arrêt de travail dû à une maladie grave (cancer, maladie cardiovasculaire, …), dont 7% au cours des 12 derniers mois.
 
Comment promouvoir le bien-être et la santé des salariés tout au long de leur carrière ?

Entreprises et salariés sont en accord sur ce point (79%) et considèrent que l’entreprise est légitime à se préoccuper de la santé de ses collaborateurs, au même titre que leur bien-être d’ailleurs.
 
De fait, les initiatives peuvent inclure des séances d'information sur les risques liés à la sédentarité, à la mauvaise alimentation, au stress, ainsi que des incitations à la pratique d'une activité physique régulière. Rappelons que de nombreuses entreprises japonaises ou chinoises organisent des exercices physiques chaque matin avec leurs salariés. C’est ainsi que démarre la journée !
 
Toujours selon cette enquête Ipsos-Predilife, on apprend que plus du quart (27%) des entreprises fournit des informations sur la prévention des maladies les plus redoutées. Mais seulement 11% mettent en place des actions concrètes de prévention santé et un quart (24%) dispose d'un budget dédié à cette cause.
 
Des bilans de santé spécifiques aux maladies graves demandés par les salariés

Une large majorité des collaborateurs (80%) s’avère plus ouverte que les décideurs (65%) à la possibilité de bénéficier d’un bilan de santé pour prévenir les risques de maladies redoutées.
 
D’ailleurs, plus des deux-tiers -68%- des salariés souhaitent pouvoir bénéficier de bilans prédictifs* des maladies graves.
 
« L'allongement de la vie professionnelle soulève la nécessité pour les entreprises d'intégrer de nouveaux outils dans leur politique RH. Les bilans de prévention des maladies graves proposés aux salariés constituent un levier de performance et contribuent à préserver la santé et le bien-être des employés tout au long de leur parcours professionnel » déclare à l'occasion de cette enquête Anne Kerzan, directrice marketing et communication de Predilife.
 
Renforcer l’engagement des collaborateurs et diminuer l’absentéisme

En mettant l'accent sur la santé des employés, les entreprises ont tout à y gagner : des salariés en bonne santé sont plus productifs, plus engagés et moins sujets à l'absentéisme.

Ils contribuent à la création d'un environnement de travail positif et favorisent une culture d'entreprise axée sur le bien-être.
 
De plus, les entreprises qui prennent des mesures pour promouvoir la santé de leurs employés renforcent leur attractivité en tant qu'employeur, ce qui peut avoir un impact positif sur le recrutement et la rétention des talents.
 
*Pour rappel, les bilans prédictifs permettent de prédire les risques de survenance des principaux cancers (prostate, sein, poumon, colorectal, mélanome) ainsi que les maladies cardiovasculaires afin de proposer un protocole de suivi sur mesure. Grâce à ces bilans prédictifs, effectués sur la base du volontariat et en toute confidentialité, ces maladies graves peuvent désormais faire l’objet d’une meilleure prévention. 

Publié le 26/06/2023 à 03:19 | Lu 3647 fois