Rentrée 2021 : France Parkinson aux côtés des patients et de leurs proches

En octobre et novembre 2021, des événements se tiendrait un peu partout en France pour informer et sensibiliser sur Parkinson. Ces derniers sont organisés par les comités France Parkinson fédérant les malades, leurs proches et leurs professionnels de santé. Dès mi-septembre, sur le site www.franceparkinson.fr, une carte interactive présentera le programme des événements ouverts à tous avec le descriptif des activités.





Pour lutter efficacement contre la progression de la maladie de Parkinson, il est essentiel que les malades puissent rester en mouvement et se socialiser.
 
Dans le contexte des confinements successifs, l’absence de relations sociales et les difficultés à entretenir leur mobilité ont pu retentir fortement sur leur santé physique et mentale. Et ce qui est vrai pour les patients Parkinson l’est aussi pour bien d’autres malades, mais ceci est une autre histoire…
 
Avant d’aller plus rappelons, rappelons en quelques mots c’est qu’est cette pathologie… Parkinson est une maladie chronique d’évolution lente et progressive, caractérisée par la destruction de neurones bien spécifiques. Ceux à dopamine.
 
Les traitements actuels permettent de contrôler les symptômes moteurs associés à la maladie, mais ils sont sans effet sur les autres symptômes   et sur la progression de la dégénérescence. Deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente en France après la maladie d'Alzheimer, Parkinson constitue une cause majeure de handicap chez le sujet âgé.
 
Rare avant 45 ans, l’âge moyen du diagnostic se situe entre 55 et 65 ans : 1% des plus de 65 ans sont concernés. Au total, plus de 200.000 personnes sont touchées en France et environ 25.000 nouveaux cas se déclarent chaque année. En France, on estime qu’en 2030, le nombre de malades Parkinson aura augmenté de 56% par rapport à 2015.
 
André, 51 ans, malade depuis 7 ans témoigne : « avoir la maladie de Parkinson et voir son état de santé se détériorer au fil des années, c’est difficile à encaisser. On se laisse aller, on peut perdre le goût de la vie, on s’isole ».

Un phénomène loin d’être marginal : après l’annonce de la maladie, ce ne sont pas moins de 22% des patients qui constatent une dégradation de leurs relations avec leur conjoint, tandis qu’après dix ans de maladie, ils sont plus des trois-quarts (77%) à limiter leurs activités extérieures.
 
« Parce que leur maladie incite au repli sur soi, les personnes atteintes de Parkinson ont particulièrement besoin d’être stimulées par des interactions sociales extérieures. Dès le début de la pandémie, elles ont pourtant fait l’expérience d’un isolement total, contraint et inédit, qui a pu les priver, du moins durant le premier confinement, de leurs aidants familiaux et médicaux. Cette situation angoissante a retenti sur leur niveau de stress, avec une possible aggravation de leurs symptômes s’accompagnant d’un risque de dépression accru » explique Catherine Le Normand psychologue libérale à Plérin (22).
 
En 2021, le rendez-vous annuel des Rencontres France Parkinson a donc plus que jamais sa raison d’être : ces rencontres permettront, au travers d’une quarantaine d’événements départementaux, de rompre l’isolement des personnes touchées par Parkinson et de leur apporter de l’information, des conseils et du soutien pour améliorer leur quotidien.

Article publié le 16/09/2021 à 01:00 | Lu 3012 fois