Avouons-le, nous restons aujourd’hui bien ignorants de cet univers du grand âge. Comme nous l’avons longtemps été de celui de la toute petite enfance. Ils ne sont pas si loin les temps où la douleur même des nourrissons était déniée.
Ne commettons-nous pas aujourd’hui les mêmes dramatiques erreurs, en interprétant abusivement les images brouillées qui nous arrivent de cette planète que nous n’avons pas encore foulée, la vieillesse.
Alors que l’on nous menace aujourd’hui de vivre 20 ans de plus demain, il est urgent que notre société progresse sur le terrain de la connaissance de ses aînés, au lieu de l’envisager sous le seul angle du « que va-t-on en faire ? »
Jamais, notre société, une des plus fertiles du monde occidentale selon les récentes estimations, n’a autant été « une société de tous les âges ». Des jeunes comme des vieux. Ne nous voilons pas la face.
Ne commettons-nous pas aujourd’hui les mêmes dramatiques erreurs, en interprétant abusivement les images brouillées qui nous arrivent de cette planète que nous n’avons pas encore foulée, la vieillesse.
Alors que l’on nous menace aujourd’hui de vivre 20 ans de plus demain, il est urgent que notre société progresse sur le terrain de la connaissance de ses aînés, au lieu de l’envisager sous le seul angle du « que va-t-on en faire ? »
Jamais, notre société, une des plus fertiles du monde occidentale selon les récentes estimations, n’a autant été « une société de tous les âges ». Des jeunes comme des vieux. Ne nous voilons pas la face.


par Nancy Cattan, journaliste santé