Quand AG2R La Mondiale s'implique dans les approches complémentaires et alternatives

Depuis plus d’une dizaine d’années, AG2R La Mondiale a intégré des approches complémentaires et alternatives dans certaines de ses actions proposées à ses adhérents. Un enjeu pour l’accompagnement des seniors.


« Nous menons une politique d’actions sociales pour permettre à nos adhérents de palier aux difficultés ponctuelles, d’aborder la question de l’autonomie au long cours, ce qui intègre les questions de santé, de bien-être et du bien-vieillir, fait savoir Éric Sanchez, Directeur des particuliers au sein de la direction de l’action sociale, précisant que les activités sociales s’adressent aux retraités AGIRC-ARRCO et aux adhérents des mutuelles et institutions de prévoyance du groupe ".
 
Et d'ajouter : " Ces approches complémentaires font partie du champ pratique de la population. Il est important de ne pas ignorer le phénomène tout en étant prudent et exhaustif sur les informations à diffuser, afin d’éclairer les choix et les décisions des bénéficiaires ».
 
D’ailleurs, AG2R La Mondiale soutient la diffusion d’informations éclairées pour garantir un usage adapté et sécurisé, notamment des débats portés par l’Agence des médecines alternatives et complémentaires (A-MCA), impliquant des professionnels, des citoyens et des praticiens. Ces initiatives contribuent à mieux comprendre le sujet, à le structurer, donc à mieux informer.
 
Une offre pour les adhérents
Ainsi, plusieurs fois par an, dans le cadre des Villages bien-être connectés d’AG2R La Mondiale, les adhérents peuvent participer à des séances en lien avec les approches complémentaires et alternatives. Par exemple, la session de janvier porte sur la nutrition-santé plaisir.
 
« Pendant une semaine, les bénéficiaires inscrits peuvent assister à des conférences portant sur l’importance du microbiote, la naturopathie, la préparation d’un repas sain à faible coût avec des produits locaux, énumère Éric Sanchez. Le but est d’associer les connaissances théoriques avec les applications pratiques ».
 
Dans le cadre de l’action sociale AGIRC-ARRCO, l’assureur propose également l’accès à des centres de prévention, réalisant des bilans médico-socio-psychologiques à ses allocataires, à différents moments de leur vie. Au cours de ces bilans, ils peuvent se voir prescrire des actions de prévention de diverses natures.
 
Mettre l’accent sur la recherche
AG2R La Mondiale soutient des recherches scientifiques dont certaines mesurent, de manière objective, l’impact des approches complémentaires et alternatives sur les personnes qui y ont recours. Sur la base d’un partenariat, elle a ainsi créé en 2021 une plateforme de prévention, afin de mener une expérience sur quatre activités – Taï-chi-chuan/Qi gong, nutrition, hypnose, méditation de pleine conscience – pour plusieurs centaines de personnes, au cours de deux périodes de trois mois.
 
« À partir d’un outil d’évaluation de la situation des personnes, l’objectif est de mesurer les bienfaits de ces pratiques dans leur vie quotidienne », rapporte Éric Sanchez.
 
L’assureur est également lié à des organismes scientifiques, notamment l’Institut des sciences du mouvement à l’Université Aix-Marseille, en finançant la chaire Active Aging. Cet institut a mené différentes recherches appliquées sur les effets du Taï-chi-chuan pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer, en comparant les effets de la marche nordique et du cross training ainsi que des travaux sur la méditation pleine conscience.
 
« L’objectif est de nous appuyer sur ces recherches en définissant ce qui fonctionne pour les personnes, les bienfaits procurés, dans quel cadre et avec quelle posologie, indique Éric Sanchez. Il est important d’étudier ces pratiques dans la vie quotidienne, afin d’en permettre un accès facilité pour une meilleure santé de la personne. »
 
Réfléchir à un modèle économique
« L’objectif est de s’interroger sur les effets de ces pratiques et la façon dont les personnes vont se les approprier dans la durée », poursuit-il. Car pour AG2R La Mondiale, il n’est pas suffisant de proposer un accès aux approches complémentaires et alternatives, si par la suite, les personnes ne peuvent pas financer de tels programmes.
 
« La contribution de tous les acteurs est nécessaire, et si nous parvenons à démontrer l’impact sur les coûts évités pour la société, notamment la sécurité sociale, une prise en charge par plusieurs acteurs privés comme publics pourrait s’envisager, soutient Éric Sanchez. Il faut construire un modèle économique tenable dans la durée pour les différents financeurs et les bénéficiaires, afin de démocratiser l’accès. »
 
Et d’ajouter : « Le travail de l’A-MCA peut permettre, en légitimant et en crédibilisant ces pratiques, d’effectuer cette démonstration ».

Publié le 10/01/2022 à 01:00 | Lu 3451 fois