Préparer sa trousse à pharmacie avant de partir à l'étranger

A l’approche du 14 juillet, on sait que c’est bientôt les vacances. Il est donc temps de préparer les bagages. Maillot de bain, shorts, chemisette, etc. Mais aussi et surtout pour les seniors, la trousse à médicaments qui doit impérativement faire partie du voyage, surtout lorsque vous partez à l’étranger.


Quand on part à l’étranger en vacances, il n’est pas toujours simple de trouver les médicaments auxquels on est habitué ; sans compter que parfois, surtout hors d’Europe, leur qualité n’est pas forcément au rendez-vous et que des problèmes de langue peuvent entrainer des confusions lors de l’achat d’un traitement.
 
Dans ce contexte, le plus sûr et de partir avec sa propre trousse à médicaments -avec vos ordonnances, si possible indiquant le nom des molécules. Avant de prendre la route du soleil, assurez-vous d’emmener les différents traitements dont vous avez besoin -notamment en cas de maladie chronique- et d’ajouter les autres du type antidouleurs, antispasmodiques, anti-diarrhéiques, antiallergiques, répulsifs anti-moustiques… au cas où !
 
Naturellement, si vous partez dans des pays en voie de développement et/ou à risques, n’oubliez pas de vérifier vos vaccins -conseillés ou obligatoires- à faire avant de vous envoler vers de lointaines contrées. Vous pouvez checker ces informations sur le site de l’institut Pasteur et même sur le site d’Air France.
 
Rappelons que d’une manière générale, les médicaments ne sont pas des produits comme les autres, leur achat comme leur prise ne doivent jamais être considérés comme des actes anodins. Attention aussi avec l’automédication… Elle est utile pour traiter un trouble bénin chez les adultes en bonne santé à condition d’avoir recours à un médicament efficace, connu et bien toléré. Mais l’automédication est à proscrire chez les personnes âgées polymédicamentées.
 
Par ailleurs, la qualité des produits de santé et la sécurité du circuit de distribution en France ne doivent pas faire oublier qu’au-delà de nos frontières les médicaments falsifiés circulent beaucoup plus facilement et représentent un grave danger pour la santé des patients.
 
Si acheter un médicament dans l’Hexagone est un acte aisé et sûr grâce à un réseau d’officines très protégé et contrôlé, il n’en va pas de même dans la majorité des autres pays du globe, que l’on se trouve chez nos voisins anglais ou espagnols, en Asie du Sud-Est ou encore Amérique Latine.
http://www.senioractu.com/IRACM-les-faux-medicaments-kezako_a19511.html
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, 10% des médicaments circulant dans le monde seraient falsifiés, et ce chiffre pourrait atteindre 60 voire même 80% dans certaines régions d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud. Sous-dosés, sur-dosés, contenant des principes actifs toxiques, ou encore ne contenant aucune substance active, les faux médicaments représentent dans tous les cas un danger pour la santé et la sécurité des patients.
 
Quelque soit votre destination, deux règles d’or doivent être appliquées : la première est une évidence, mais bon… on n’achète pas un médicament dans la rue ou sur un marché ! La seconde : on n’achète pas un médicament sur Internet sans être sûr de se trouver sur un site autorisé. Les e-pharmacies clandestines tentent de faire croire par tous les moyens que le site est sérieux, authentique et répond à des normes de qualité et de sécurité.
 
Pour donner cette illusion, les trafiquants usent de stratégies marketing éprouvées : utilisation de noms de domaine inspirant confiance, choix d’un design professionnel, bon référencement sur les moteurs de recherche, création de faux sites d’information, présence sur les réseaux sociaux, vente des produits sur des portails B to B, utilisation du spam… Bref, tout est bon pour rassurer.
 
A part ça… Bon voyage. 

Publié le 11/07/2017 à 06:35 | Lu 1172 fois