Depuis qu’il a été informé de ce beau cadeau d’anniversaire, Henry Rohée a retrouvé la forme de ses 70 ans !
Chevauchant son petit scooter électrique à 6 km/h dans sa maison de retraite, il va de l’un à l’autre, ne tarissant pas d’anecdotes sur les grands moments qu’il a vécus à travers ce qui fut son sport de prédilection.
Il est vrai que le ballon ovale a illuminé les jeunes années de sa longue vie. Il le découvre dans les années 20 avec l’équipe universitaire du nord de la France où il est étudiant à l’école des Arts et Métiers de Lille. Ingénieur électro-mécanicien dans l’industrie aéronautique à Paris, il rentre ensuite au stade français puis au Rugby Club des « Cheminots de l’Etat ». A partir de 1935, on le retrouve au « Saint-Germain sports », l’ancêtre du « Paris Saint-Germain ».
D’abord trois-quart aile, Henry rohée, qui n’est pas un gros gabarit, passera ensuite demi-de-mêlée puis arrière. L’homme se souvient de l’abnégation de son épouse qui le suivait sur tous les terrains, tous les dimanches, à Bordeaux, Toulouse, Toulon, partout en France et à l’étranger. Elle était à Rouen le jour où il marqua de terribles essais contre l’équipe locale, et là encore, l’année suivante quand, désormais considéré comme dangereux, il fut méchamment éliminé, nez cassé, au bout de six minutes de jeu.
Il se souvient aussi des échanges de maillots, et parfois de shorts, à la fin des matchs à Londres ou à Bucarest, alors que chacun payait ses équipements de ses propres deniers. Les joueurs participaient d’ailleurs aussi aux frais de déplacements. Longtemps, il a gardé le ballon en cuir de son dernier match, son plus beau souvenir, avant d’en faire don au Rugby Club de Vannes.
Personnage d’exception, grand sportif, également passionné d’automobile et d’aéronautique, résistant de la première heure ayant survécu à une terrible arrestation par la Gestapo, Henry Rohée coule désormais des jours heureux dans sa maison de retraite de Bretagne où il est arrivé au volant de son coupé Mégane à plus de 98 ans.
La direction de Mary Flor, soucieuse de satisfaire des passions qui ne le quittent pas et lui sont des raisons de vivre, a offert à son patriarche, pour ses 100 ans, une promenade dans une FORD A de 1931. Son cadeau de 101 ans fut le survol en hélicoptère du Golfe du Morbihan et de son ancienne maison de Saint-Pierre de Quiberon. A 103 ans, place au rugby !
Chevauchant son petit scooter électrique à 6 km/h dans sa maison de retraite, il va de l’un à l’autre, ne tarissant pas d’anecdotes sur les grands moments qu’il a vécus à travers ce qui fut son sport de prédilection.
Il est vrai que le ballon ovale a illuminé les jeunes années de sa longue vie. Il le découvre dans les années 20 avec l’équipe universitaire du nord de la France où il est étudiant à l’école des Arts et Métiers de Lille. Ingénieur électro-mécanicien dans l’industrie aéronautique à Paris, il rentre ensuite au stade français puis au Rugby Club des « Cheminots de l’Etat ». A partir de 1935, on le retrouve au « Saint-Germain sports », l’ancêtre du « Paris Saint-Germain ».
D’abord trois-quart aile, Henry rohée, qui n’est pas un gros gabarit, passera ensuite demi-de-mêlée puis arrière. L’homme se souvient de l’abnégation de son épouse qui le suivait sur tous les terrains, tous les dimanches, à Bordeaux, Toulouse, Toulon, partout en France et à l’étranger. Elle était à Rouen le jour où il marqua de terribles essais contre l’équipe locale, et là encore, l’année suivante quand, désormais considéré comme dangereux, il fut méchamment éliminé, nez cassé, au bout de six minutes de jeu.
Il se souvient aussi des échanges de maillots, et parfois de shorts, à la fin des matchs à Londres ou à Bucarest, alors que chacun payait ses équipements de ses propres deniers. Les joueurs participaient d’ailleurs aussi aux frais de déplacements. Longtemps, il a gardé le ballon en cuir de son dernier match, son plus beau souvenir, avant d’en faire don au Rugby Club de Vannes.
Personnage d’exception, grand sportif, également passionné d’automobile et d’aéronautique, résistant de la première heure ayant survécu à une terrible arrestation par la Gestapo, Henry Rohée coule désormais des jours heureux dans sa maison de retraite de Bretagne où il est arrivé au volant de son coupé Mégane à plus de 98 ans.
La direction de Mary Flor, soucieuse de satisfaire des passions qui ne le quittent pas et lui sont des raisons de vivre, a offert à son patriarche, pour ses 100 ans, une promenade dans une FORD A de 1931. Son cadeau de 101 ans fut le survol en hélicoptère du Golfe du Morbihan et de son ancienne maison de Saint-Pierre de Quiberon. A 103 ans, place au rugby !
