Pour bien préparer sa retraite, il faut anticiper !

En France, l'âge légal de départ à la retraite est de 62 ans. Après des décennies à travailler, vous êtes sur le point de quitter le monde professionnel. Et cela vous fait peur... Pour que votre retraite se passe dans d'excellentes conditions, anticipez. C'est maintenant qu'il faut penser à l'avenir.


Archiver votre parcours professionnel
Selon la Cour des comptes, un dossier retraite sur six présenterait des erreurs de calcul (1). Et dans 75% des cas, cette bévue se fait au détriment des seniors. À en croire le même article, certains retraités perdraient jusqu'à 1 000 € par an. Sachant que la pension moyenne est de 1 314 €/mois, cela représente presque un mois de revenu (2) !
 
Pour les victimes de ces maladresses, très souvent, c'est le choc. Rares sont ceux qui pensaient se retrouver dans une telle situation. Et pourtant…

Afin d'avoir un recours en cas d'erreurs de calcul, prenez l'habitude d'archiver l'intégralité de vos expériences professionnelles. Contrats de travail, fiches de paie, jours de congés, ... Tout ce qui prouve que vous avez eu une vie professionnelle se doit d'être gardé minutieusement.
 
En s'appuyant sur ces documents, il devient possible de calculer sa retraite et donc de prévoir exactement la pension à percevoir. Ce n'est qu'ainsi que vous pourrez remarquer un éventuel déficit.
 
Cela est d'autant plus important que Pôle Emploi ne conserve aucune archive. En cas de pépins, ne comptez pas sur l'organisme pour retrouver un fichier attestant de votre situation réelle. En ayant tous ces documents à portée de main, vous êtes sûr de ne pas être impacté par la perte de 13 milliards d'euros de la caisse de retraite (3).
 
Épargner de façon régulière
Même si l'État est tenu de vous verser une pension retraite, la baisse de revenus ne sera pas sans conséquence. Et parce qu'il est très difficile de réduire son niveau de vie, encore une fois, n’attendez pas et prenez les devants.
 
Actuellement, il existe pléthore de systèmes d'épargne permettant de se constituer un bas de laine. À titre d'exemple, citons :
- le Plan d'épargne retraite (PER) qui succède au Plan d'épargne retraite populaire (PERP) et au contrat Madelin. Au cours de votre vie active, cet actif financier vous permet de mettre de l'argent de côté et de l'investir pour générer des bénéfices. Une fois à l'âge de la retraite, vous n'aurez plus qu'à profiter des fruits de votre dur labeur ;

- le Plan d'épargne retraite collective (PERCOL) qui est une formule adaptée uniquement aux entreprises leur permettant d’accompagner leurs collaborateurs dans leurs projets d’épargne et de retraite.
 
Bien évidemment, ce ne sont que quelques propositions. Il n'est pas exclu de déposer de l'argent sur un livret A ou sur tout autre support d’épargne telle que l’assurance vie. En 2020, seuls 18,8% des ménages français épargnaient de façon régulière (4). Si vous ne faites pas encore partie de cette population, c'est le moment de la rejoindre.
 
Acheter votre propre logement
À l'heure actuelle, votre salaire permet d'assurer un loyer dans un appartement confortable ou une maison cossue. Mais une fois à la retraite, en sera-t-il de même ? Ce n'est pas par hasard que 64% des Français sont propriétaires de leurs propres logements... (4).
 
Une fois à la retraite, si vous êtes propriétaire et que vous avez totalement remboursé votre emprunt, votre pouvoir d'achat restera sensiblement le même, compte tenu de la baisse de revenus au moment du passage à la retraite.
 
Pour ceux qui possèdent leurs propres résidences, le budget "logement" se résume aux impôts annuels et aux frais d'entretien. En revanche, le senior vivant en location a constamment une épée de Damoclès au-dessus de sa tête.
 
Souscrire à une assurance dépendance
En 2015, 2,4 millions de seniors étaient en perte d'autonomie (5). Déficiences visuelles/auditives, limitation des mouvements, perte de mémoire,... Sur le plan médical, ce peut être difficile de prendre de l'âge. Afin de pallier ces menaces, vous n'aurez pas d'autre choix que d'investir dans l'assistance médicalisée. Et cela peut coûter extrêmement cher.
 
Pour ne pas être pris au dépourvu en cas de perte d'autonomie une fois à la retraite, investissez dans une assurance dépendance. Ainsi, en cas de maladies ou de handicap, vous pourrez bénéficier de solutions adaptées.
 
Vous serez pris en charge par les compagnies d’assurance qui prendront le relais… Vous pourrez dès lors rester à domicile et n'aurez pas à dépendre de l'assistance sociale.  
 
Sources :
(1) francetvinfo.fr
(2) 20minutes.com
(3) bfmtv.com
(4) statista.fr
(5) insee.fr

Publié le 25/05/2022 à 01:00 | Lu 2199 fois