L’étude Ifop commanditée par Assurances Banque Populaire à la veille de la 15e Journée Mondiale de lutte contre la maladie d’Alzheimer (le 21 septembre dernier) tente de répondre à ces questions dont les principaux enseignements montrent « une réelle prise de conscience mais une réticence à anticiper sur une échéance qu’il sera bien temps de prendre en compte en temps voulu au risque qu’il soit alors trop tard » soulignent les auteurs de cette enquête.
Tout d’abord, et selon ce sondage, les Français associent majoritairement le grand âge à la dégradation de l’état de santé et à la perte d’autonomie. Lorsque l’on parle de grand âge ou de vieillesse aux Français, les évocations négatives leur viennent spontanément à l’esprit et ces évocations sont loin d’être univoques : les représentations qu’ils s’en font sont largement dominées par la maladie (53% des citations) et la perte d’autonomie (32%), suivie du sentiment de solitude et d’isolement (30%), loin devant les aspects positifs qui peuvent être associés à cette tranche de vie tels que la retraite ou encore le temps libre.
Si les plus jeunes tendent à se montrer moins négatifs, et plus enclins à lui associer le moment de la retraite (32% des citations contre 22% en moyenne), les femmes et les 50-64 ans apparaissent pour leur part particulièrement sensibles à ces trois dimensions du grand âge, révélant ainsi une représentation plus anxiogène de cette période de la vie.
Toujours selon cette enquête de l’Ifop, plus de sept Français sur dix se sentent personnellement concernés par le risque de dépendance en vieillissant. Sans distinction d’âge, seuls 24% des Français s’estiment peu ou pas du tout concernés par la perte d’autonomie liée à l’âge. Cette crainte rejoint celle d’être confronté à la perte d’autonomie d’un proche qui s’exprime à 74%.
La vigilance médicale est le principal réflexe pour prévenir et anticiper le grand âge. Près d’un Français sur deux (47%) envisage un suivi médical afin d’éviter toute dégradation de l’état de santé en vieillissant. Cette anticipation est fortement conditionnée par l’âge puisqu’elle concerne pratiquement les deux-tiers (63%) des 65 ans et plus, 49% des 50/64 ans et seulement 32% des 35/49 ans.
Elle est aussi nettement influencée par le fait d’assister actuellement une personne dépendante. Ces personnes sont en effet plus nombreuses que la moyenne à envisager cette prévention médicale (58% contre 44% de ceux qui ne sont pas « aidant » à l’heure actuelle).
Le coût de la prise en charge de la dépendance : une inconnue qui fait peur. Si une courte majorité de personnes interrogées s’estime, certes, bien informée sur les dispositifs d’aides disponibles pour la prise en charge de la dépendance (58%), il n’en demeure pas moins que 42 % partagent le sentiment inverse, jusqu’à 52% au sein des 35-49 ans soit un score d’information minoritaire auprès des plus jeunes.
Dans ce contexte, c’est l’aspect financier qui est perçu comme la plus grande difficulté s’agissant de la prise en charge d’une personne dépendante. Plus du tiers (38%) des répondants (43% pour les femmes) le cite spontanément devant l’impact sur le moral (22%) ou les répercussions sur la vie familiale (19%).
Cela les amène-t-il à anticiper sur ce risque que 76% d’entre eux appréhendent ? Pas vraiment, ou en tout cas de manière tardive si l’on considère que l’évaluation de l’âge moyen à partir duquel cette question de dépendance prend tout son sens se situe à 65 ans (avec 53% qui repoussent même cette échéance à 70 ans et au-delà).
Méthodologie
Enquête Ifop réalisée par téléphone du 25 juin au 3 juillet 2009 sur un échantillon de 1.056 personnes âgées de 35 ans et plus extraites d’un échantillon de 1.965 personnes représentatif de la population française âgée de 18 et plus.
Tout d’abord, et selon ce sondage, les Français associent majoritairement le grand âge à la dégradation de l’état de santé et à la perte d’autonomie. Lorsque l’on parle de grand âge ou de vieillesse aux Français, les évocations négatives leur viennent spontanément à l’esprit et ces évocations sont loin d’être univoques : les représentations qu’ils s’en font sont largement dominées par la maladie (53% des citations) et la perte d’autonomie (32%), suivie du sentiment de solitude et d’isolement (30%), loin devant les aspects positifs qui peuvent être associés à cette tranche de vie tels que la retraite ou encore le temps libre.
Si les plus jeunes tendent à se montrer moins négatifs, et plus enclins à lui associer le moment de la retraite (32% des citations contre 22% en moyenne), les femmes et les 50-64 ans apparaissent pour leur part particulièrement sensibles à ces trois dimensions du grand âge, révélant ainsi une représentation plus anxiogène de cette période de la vie.
Toujours selon cette enquête de l’Ifop, plus de sept Français sur dix se sentent personnellement concernés par le risque de dépendance en vieillissant. Sans distinction d’âge, seuls 24% des Français s’estiment peu ou pas du tout concernés par la perte d’autonomie liée à l’âge. Cette crainte rejoint celle d’être confronté à la perte d’autonomie d’un proche qui s’exprime à 74%.
La vigilance médicale est le principal réflexe pour prévenir et anticiper le grand âge. Près d’un Français sur deux (47%) envisage un suivi médical afin d’éviter toute dégradation de l’état de santé en vieillissant. Cette anticipation est fortement conditionnée par l’âge puisqu’elle concerne pratiquement les deux-tiers (63%) des 65 ans et plus, 49% des 50/64 ans et seulement 32% des 35/49 ans.
Elle est aussi nettement influencée par le fait d’assister actuellement une personne dépendante. Ces personnes sont en effet plus nombreuses que la moyenne à envisager cette prévention médicale (58% contre 44% de ceux qui ne sont pas « aidant » à l’heure actuelle).
Le coût de la prise en charge de la dépendance : une inconnue qui fait peur. Si une courte majorité de personnes interrogées s’estime, certes, bien informée sur les dispositifs d’aides disponibles pour la prise en charge de la dépendance (58%), il n’en demeure pas moins que 42 % partagent le sentiment inverse, jusqu’à 52% au sein des 35-49 ans soit un score d’information minoritaire auprès des plus jeunes.
Dans ce contexte, c’est l’aspect financier qui est perçu comme la plus grande difficulté s’agissant de la prise en charge d’une personne dépendante. Plus du tiers (38%) des répondants (43% pour les femmes) le cite spontanément devant l’impact sur le moral (22%) ou les répercussions sur la vie familiale (19%).
Cela les amène-t-il à anticiper sur ce risque que 76% d’entre eux appréhendent ? Pas vraiment, ou en tout cas de manière tardive si l’on considère que l’évaluation de l’âge moyen à partir duquel cette question de dépendance prend tout son sens se situe à 65 ans (avec 53% qui repoussent même cette échéance à 70 ans et au-delà).
Méthodologie
Enquête Ifop réalisée par téléphone du 25 juin au 3 juillet 2009 sur un échantillon de 1.056 personnes âgées de 35 ans et plus extraites d’un échantillon de 1.965 personnes représentatif de la population française âgée de 18 et plus.