Pensions de réversions : ce que vous ne savez pas forcément… Par le Cercle du Patrimoine

Le Cercle du Patrimoine, organisme créé en 2002, est un regroupement de cabinets spécialisés dans la gestion patrimoniale. Philippe Gaucher, président de ce « cercle » revient avec un exemple précis sur ce qu’il faut savoir en matière de pensions de réversion.


Mme X est veuve depuis 2013. En 2014, ses ressources personnelles (des loyers versés par ses locataires) s’élèvent à 18.000 euros par an.
 
Pour améliorer ce revenu, elle table sur la retraite annuelle « Sécurité Sociale » de son mari décédé : de son vivant, elle représentait 16.000 euros. Dans ce contexte, la pension de réversion qui lui est allouée est donc de  8.640 euros par an (ce qui représente 54% des 16.000 euros).
 
Au total, ses ressources à elle ajoutées à la pension de réversion doivent donc s'élever à 26.640 euros.
 
Cependant, ce que Mme X ne sait pas, c’est qu’il existe un plafond de ressources au-delà duquel on ne verse pas de pension de réversion...

De fait, comme ce dernier est de 19.614 euros, la pension de Mme X est donc réduite de 7.025 euros (26.640 euros - 19.614 euros). Son montant annuel sera donc de 1.614 euros seulement, au lieu des 8.640 euros attendus. Grosse, grosse différence…
 
Malheureusement, cette situation n’est pas un cas isolé, même si on n’en parle très peu. Or, ce plafonnement des ressources et la diminution des pensions de réversion posent de graves problèmes aux seniors qui ont des besoins plus importants en accueil et accompagnement spécialisés… et coûteux.
 
Dans ce contexte, le Cercle France Patrimoine, souhaite alerter les particuliers sur la nécessité impérieuse de préparer sa retraite par des moyens complémentaires adaptés à chaque patrimoine. Une préparation qui passe par une étude approfondie de la situation personnelle et familiale et des conseils indépendants, en toute transparence.

Publié le 13/05/2014 à 07:49 | Lu 1557 fois