Monetivia : une alternative au viager

En partenariat avec l'assureur Allianz, la société Monetivia, spécialisée dans l’immobilier et la gestion de patrimoine, propose aux seniors propriétaires, une solution permettant de mobiliser leur patrimoine immobilier en toute sécurité. Explications de ce nouveau concept qui s’annonce comme une alternative au fameux viager.





Quand on est propriétaire de son logement, celui-ci représente souvent un capital important mais il est dormant : non seulement il ne procure pas de revenus, mais il en ponctionne même une partie, pour financer les impôts fonciers, les charges, l’entretien… Dès lors, pourquoi ne pas extraire la valeur de ce capital dormant tout en continuant à y habiter ? L’idée est séduisante, à condition évidemment de ne pas prendre le risque de faire une mauvaise opération.
 
Aujourd’hui, il existe une nouvelle solution qui vous permet de mobiliser votre patrimoine immobilier sans prendre de risques sur le plan patrimonial. Cette solution ? Monetivia, un contrat qui vous permet de retirer immédiatement un capital de la vente de votre bien immobilier, tout en restant chez vous à vie. La grande nouveauté qui change tout, c’est que vous êtes assuré de vendre votre bien dans de bonnes conditions, même en cas de décès prématuré.
 
Le principe est très simple : il s’agit de vendre la nue-propriété de votre bien immobilier, tout en conservant le droit d’y habiter à vie. La spécificité de ce contrat, c’est qu’il inclut la souscription d’une assurance et un mécanisme de complément de prix. Ces deux innovations vous procurent une double garantie. Vous continuez d’habiter chez vous : c’est l’usage garanti. Vous êtes certains, avec vos héritiers, de percevoir dans tous les cas au minimum 95% de la valeur de votre bien1 : c’est la valeur garantie.
 
Ce contrat élimine l’aléa lié à votre durée de vie, qui oppose les intérêts du vendeur et de l’acheteur dans un viager, engendrant dans tous les cas un gagnant et un perdant. C’est une solution qui se veut équilibrée pour les deux parties : la valeur que vous et vos héritiers percevez n’est pas conditionnée à votre durée de vie ; de son côté votre acheteur connaît dès le départ le montant maximum qu’il devra verser et est couvert par une assurance.
 
Cette solution se veut « éthique et responsable ». Elle vise à vous faciliter le quotidien, avec un acheteur qui ne spécule pas sur la date de votre décès. Au contraire, il parie sur votre vie. En effet, plus vous vivez longtemps, plus le montant du complément de prix dont il devra s’acquitter diminue.
 
Avec Monetivia, vous percevez immédiatement entre 50% et 70% de la valeur de votre bien. Dans le cadre d’une vente en viager, ce montant est proche de 20% en moyenne. L’investisseur n’a en effet aucun intérêt à payer un montant élevé au départ puisqu’il parie sur votre décès. Avec ce contrat, vos héritiers peuvent bénéficier d’un complément de prix. De plus, le capital et le complément de prix éventuellement encaissés ne sont pas soumis à l’impôt sur le revenu, contrairement à une rente viagère.
 
Il n’y a pas de rente viagère à payer par l’acheteur, donc le problème de sa solvabilité ne se pose pas. S’il doit verser un complément de prix à vos héritiers, c’est qu’il est alors devenu plein propriétaire. Si besoin, il peut alors revendre le bien pour financer le complément de prix.

Cas pratique, Marie, 80 ans, 75007

Marie est propriétaire d’un appartement de 102 m2 dans le 7ème arrondissement de Paris. Elle a choisi de vendre la nue-propriété de son bien dans le cadre de ce contrat Monetivia, en conservant un usufruit de 15 ans. Son appartement est estimé à 1.045.000 euros. La somme se décompose ainsi : 676.000 euros pour la nue propriété et 369.000 euros pour les quinze ans d’usufruit.
 
Marie touche donc immédiatement 676.000 euros (hors frais et assurance), soit 65% de la valeur de son bien, et souscrit une assurance de type rente différée. 
Cas 1. Si elle décède au cours des 15 prochaines années, ses héritiers perçoivent de l’acheteur un complément de prix. Il sera, par exemple, de 220.000 euros si elle décède au cours de la 5e année et de 91 000 euros la 10e année.
Cas 2. Si Marie est encore en vie au bout de 15 ans, elle a alors touché 100% de la valeur de son bien. Elle peut néanmoins continuer à habiter chez elle : l’assurance se déclenche et verse une rente à son acheteur, qui percevra au minimum 20.000 euros/an (hors participation aux bénéfices). Si elle souhaite quitter son appartement, c’est elle qui touchera cette somme.

Questions-réponses

Le conjoint peut-il bénéficier de Monetivia ?
Oui. Qu’il soit ou non propriétaire du bien à vos côtés, votre conjoint peut bien sûr bénéficier du Contrat Monetivia et continuer à habiter le bien jusqu’à la fin de sa vie.

Puis-je mettre mon bien en location ?
Oui, pendant toute la durée de l’usufruit. Monetivia se charge dans ce cas de la mise en location, pour garantir la qualité du locataire.

Qui paye les charges ?
Pendant toute la période d’usufruit, vous conservez potentiellement les revenus du bien puisque vous êtes en droit de le louer. Pour cette raison, vous continuez à acquitter tous les frais traditionnellement à la charge d’un propriétaire, ce qui est pris en compte dans le prix de vente de la nue-propriété. En revanche, vous n’avez plus à supporter les dépenses relatives à tous les gros travaux (articles 605 et 606 du Code Civil), qui sont mis à la charge de l’acheteur.

Avec ce contrat, est-ce que je peux bénéficier d’un complément de revenus ?
Oui bien sûr, car le capital perçu initialement peut être placé pour générer des revenus. Le Département Ingénierie Patrimoniale de Monetivia est à même de vous conseiller sur la meilleure stratégie à mettre en œuvre en fonction de vos objectifs. Il vous fera des recommandations précises pour que votre capital financier fructifie et génère des revenus sûrs et pérennes.

Qui paye l’assurance ?
C’est vous. Vous versez une prime unique lors de la vente de la nue-propriété, qui est fixée en fonction de votre âge, de la durée de l’usufruit temporaire et de la valeur du bien vendu. Elle vous permet de continuer à habiter dans votre logement jusqu’à la fin de votre vie. En effet, à l’issue de l’usufruit temporaire, l’acheteur qui ne récupère pas le bien perçoit alors une rente versée par l’assureur. Si en revanche vous quittez votre bien, l’assureur vous versera la rente jusqu’à votre décès.
 
Téléphone lecteur : 01 86 95 74 24.

Article publié le 11/10/2016 à 01:00 | Lu 17389 fois


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