Ménophytéa Ménostick : des nouveautés pour le confort des femmes ménopausées

Le laboratoire Ménophytea vient de dévoiler ses deux dernières créations dans la collection Ménostick avec l’arrivée de Ménostick Sérénité et Ménostick Sommeil qui viennent compléter la référence Bouffées de Chaleur. Un concept unique et simple d’utilisation qui permet de lutter contre les troubles dues à la ménopause grâce à une association de plantes et huiles essentielles. Le point avec Claudine Badey-Rodriguez, psychologue clinicienne à Nice.


Ménophytéa Ménostick
Humeurs, humeurs…

Après les bouffées de chaleur, les troubles de l’humeur sont souvent considérés comme un autre grand désagrément de la ménopause. La disparition de la progestérone et de son léger effet calmant, réduit la résistance au stress, mais aussi les facteurs environnementaux (départ des enfants, perte d’un ascendant, aléas du couple, changements professionnels, etc.) favorisent une sensibilité à fleur de peau.
 
Un mot maladroit peut déclencher une vive irritabilité. Un imprévu peut entraîner une déception démesurée. Une situation chargée émotionnellement peut provoquer des pleurs inattendus. Bref, vers 45 ans, pour certaines femmes, le quotidien est ponctué de sautes d’humeur, de coups de blues imprévisibles, voire de lames de fond émotionnelles. Éviter les stimuli émotionnels n’étant pas envisageable, il est intéressant d’agir dès la naissance de l’émotion pour l’apaiser et apporter un peu de détachement et de légèreté.
 
Méditation, exercices de respiration, pratique du yoga, pensées positives... les solutions de fond sont nombreuses pour apprendre à réguler son humeur. Reste que « in situ », quand l’émotion se fait envahissante et indomptable, il peut être rassurant d’avoir à portée de main une solution.
 

Avis de l’expert Claudine Badey-Rodriguez, psychologue clinicienne à Nice

Quels sont les facteurs provoquant les troubles de l’humeur à la ménopause ?

D’une manière générale, la ménopause est un cap difficile à passer, donc un facteur de fragilisation. Cette période peut être mal vécue car synonyme de vieillissement à travers les nombreux chamboulements qu’elle génère : disparition de la fécondité, vieillissement apparent du corps (rides) avec le sentiment de perdre sa capacité de séduction, modification de la silhouette (prise de poids), baisse de la libido pouvant être source de conflit au sein du couple

Les perturbations hormonales peuvent être responsables des troubles de l’humeur. La ménopause peut provoquer des symptômes très gênants dans la vie quotidienne. Il existe des facteurs de sensibilité individuelle mal identifiés, et certaines femmes vivent beaucoup plus mal que d’autres les fluctuations hormonales de la ménopause.

Ces influences hormonales inter-individuelles sont bien connues des victimes du syndrome prémenstruel. Mais elles sont souvent un déclencheur plus qu’une cause. Nombre de femmes traversent cette période sans aucun trouble. Les effets de la ménopause pourront être imperceptibles pour une femme en pleine forme, mais faire basculer dans le mal-être une autre déjà fragilisée par des événements de la vie.
 
Troubles du sommeil…

Ça commence par la peur du noir, puis le stress de la vie professionnelle et familiale, suivi par les fluctuations hormonales... les causes d’un mauvais sommeil -tant en quantité qu’en qualité- varient avec l’âge et sont une réalité corroborée par les chiffres : un tiers des Français consomme régulièrement, ou à l’occasion, des somnifères ; un chiffre en constante augmentation. Par ailleurs, dans ce domaine, les femmes sont plus concernées que les hommes.

Ainsi, le BEH (Bulletin Épidémiologique Hebdomadaire) montre que la grande majorité des femmes entre 15 et 54 ans jugent leur temps de repos insuffisant (estimé à 7 h 13 par nuit). Entre 35 et 44 ans, la carence de sommeil est en moyenne de 1 h 30 par nuit. Vers 45 ans, les femmes présentent donc déjà une histoire chaotique avec leur sommeil, à nouveau mis à mal à la ménopause par la chute des hormones féminines, qui en agissant sur le système nerveux influe sur le sommeil.

Alors que la baisse des oestrogènes se répercute sur sa qualité, la disparition de la progestérone prive la femme de son léger effet calmant et apaisant. À cela s’ajoutent les désagréments climatériques telles que les sueurs nocturnes qui pour certaines, réveillées en nage, nécessitent de se changer en pleine nuit.

Pourquoi le sommeil de la femme ménopausée peut-il se trouver perturbé ?

Les causes possibles :

Changements hormonaux : les réveils nocturnes peuvent être liés à des variations de la température du corps provoquées par des fluctuations hormonales.

Bouffées de chaleur : pouvant entraîner des réveils et empêcher de se rendormir jusqu’à ce que la température corporelle descende.

Stress et anxiété

Dépression

Hygiène de vie et alimentation : caféine, nicotine, tabac et alcool sont des substances connues pour être à l’origine des insomnies pendant la ménopause. Leur consommation peut être majorée pendant la ménopause à cause de l’anxiété et des symptômes dépressifs éventuels.
 
Quelles sont les principales conséquences des troubles du sommeil ?

Les troubles du sommeil engendrent de la fatigue, une certaine irritabilité, et une humeur maussade.
 
Quels conseils donnez-vous aux femmes sujettes aux troubles du sommeil ?

Les mêmes qu’aux personnes sujettes aux troubles du sommeil à tout âge :

• Limiter la consommation de caféine.

• Éviter l’alcool en soirée.

• Éviter les siestes l’après-midi.

• Faire de l’exercice en journée : éviter de faire du sport ou de l’exercice en soirée car cela peut éveiller votre corps au lieu de le fatiguer.

• Respecter des horaires de coucher et de lever réguliers.

• Installer un rituel pour le moment du coucher (lire quelques pages, boire une tisane…)

• Pas de télévision ni d’écran (tablette, ordinateur) juste avant d’aller se coucher ou au lit.

• Veiller à ce que la température de la chambre soit fraîche. De manière générale cela facilite le sommeil et particulièrement lorsqu’on est sujette aux bouff ées de chaleur pour en limiter la gêne.

• Faire de sa chambre un endroit paisible: lumière tamisée et couleurs apaisantes.

• Pratiquer des exercices de respiration, de relaxation avant de s’endormir et au moment des réveils nocturnes.

Au coucher, repenser à un moment agréable de la journée passé ou à un lieu paisible et relaxant (pour éviter les ruminations fréquentes au moment du coucher)
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Ménostick, en vente en pharmacie et parapharmacie
Présentation : Tube de 5 g au prix de 9 euros env.
Prix public : environ 9 €

Publié le 24/10/2014 à 10:51 | Lu 1716 fois