Ménopause et sécheresse vaginale

Le laboratoire Phytéa, qui propose Ménophytéa Désir, un complément alimentaire entièrement naturel visant à réduire les effets de la sécheresse vaginale lors de la ménopause fait le point sur ces troubles et interroge pour l’occasion le docteur Sylvain Mimoun*.


Ménopause et sécheresse vaginale
Lorsque la ménopause s’installe dans la vie d’une femme, on pense souvent bouffées de chaleur, prise de poids… mais on oublie parfois les désagréments intimes.
 
Ce n’est pas parce qu’on en parle peu, que les modifications d’ordre gynécologique ne sont pas fréquentes. Atrophie de l’urètre, augmentation des dyspareunies**... Des petits changements qui peuvent avoir de grandes conséquences sur le désir sexuel.
 
Si 52% des femmes ménopausées avouent avoir une libido faible et se plaignent de l’absence de désir à la ménopause (42%), leurs conjoints n’en sont pas moins dupes : 60% des hommes remarquent cette baisse du désir sexuel chez les femmes à la ménopause.
 
Pourtant, les femmes sont convaincues des vertus d’une sexualité épanouie et ne sont pas prêtes à faire une croix dessus : 87% des femmes ménopausées pensent qu’une vie sexuelle satisfaisante a un impact sur leur bien-être.
 
Car la baisse du désir peut avoir des répercussions sur la vie personnelle, sentimentale et sexuelle. Des conséquences psychologiques à ne pas négliger. la ménopause, la baisse d’oestrogènes conduit à un amincissement de la muqueuse vaginale qui se fragilise.
 
Cette carence oestrogénique entraîne également une diminution de la micro-circulation et donc une mauvaise irrigation de la muqueuse. Par ailleurs, la congestion des petites lèvres est moins importante et les sécrétions vaginales sont plus lentes. De ce fait, l’hydratation et le processus d’humidification des zones intimes se trouvent perturbés. La sécheresse devient alors désagréable au quotidien et lors des rapports sexuels, souvent associés à des douleurs.
 
Le clitoris répond plus lentement et de façon moins intense aux stimulations. Cela s’explique par une diminution de la fréquence des rapports sexuels et de leur qualité. La baisse de la perception de l’image corporelle liée aux changements physiques tels que la modification de la silhouette ou la sécheresse cutanée, a un impact sur le désir sexuel.
 
Un autre élément intervient dans ces changements : « le syndrome du nid vide ». En effet, à la cinquantaine, la femme voit ses enfants partir du foyer. Il s’agit d’une période particulièrement difficile à vivre pour certaines : tristesse, angoisses, sentiment d’abandon…

Entretien avec Sylvain Mimoun*, gynécologue-andrologue-psychosomaticien et directeur du centre d’andrologie à l’hôpital Cochin, à Paris

La baisse de la libido est-elle une plainte fréquente en consultation ?

Oui, c’est le trouble sexuel N°1 chez la femme. Généralement, les femmes viennent me consulter pour ça et en parlent assez facilement. Mais il n’est pas rare que certaines femmes n’arrivent pas à exprimer leur mal être par rapport à cette problématique. Dans ces cas-là, c’est le corps qui parle… elles abordent des irritations, des douleurs qui traduisent souvent un manque de lubrification et donc un manque de désir et d’excitation.

Constatez-vous plus de demandes à ce sujet ?

En effet, depuis que j’exerce, je constate une nette augmentation des demandes au sujet du désir féminin. D’ailleurs, de nombreuses enquêtes le montrent. Aujourd’hui, les femmes sont motivées et sont prêtes à agir pour retrouver le désir et le plaisir sexuel. Le sexe est devenu moins tabou, cela aide à mieux se connaître et à vouloir rechercher du plaisir.

À quelle période de la vie des femmes cette plainte survient ?

C’est une plainte qui peut survenir à tout âge mais elle est beaucoup plus fréquente à la ménopause. Les femmes associent très bien ménopause et baisse de la libido et ont même tendance à tout mettre sur le dos de la ménopause. Mais il ne faut pas être fataliste : si on a envie de changer, on peut, même après 45 ans !

Quels conseils leur donnez-vous ?

Tout d’abord, je cherche à connaître leur motivation. Est-ce qu’elles ont envie d’avoir envie ? Est-ce qu’elles ressentaient du plaisir avant ? Il faut avant tout que la patiente se sente à l’aise avec ces questions-là. Souvent elles me demandent des solutions pour le désir « ça existe pour les hommes mais il n’y a rien pour les femmes ». Je pense sincèrement que la phytothérapie peut être une bonne aide pour les femmes.

Ménophytea intimité c’est une gamme complète pour préserver l’intimité et la féminité des femmes en période de péri-ménopause et de ménopause. Parce que la sécheresse vaginale est aussi une problématique fréquente à la ménopause et peut avoir des conséquences sur le désir, le laboratoire a créé un programme complet dédié à la sécheresse vaginale avec un complément alimentaire Ménophytea Hydratation Intime (capsules) et une crème de soin Ménophytea Hydratation Intime (crème).

Étape 1 pour un confort immédiat : Ménophytea Hydratation Intime (crème) hydrate et protège les muqueuses vaginales. Sa texture gel-crème forme un film protecteur pour maintenir confort et bien-être.

Étape 2 pour un confort longue durée : Ménophytea Hydratation Intime (capsules) contient des huiles de pépins de cassis et de graines de bourrache, riches en acide gamma linolénique. Cet acide gras contribue à maintenir l’élasticité de la peau tandis que la vitamine A contribue à la bonne structure et au fonctionnement normal des muqueuses.

**Dyspareunies : douleur éprouvée par la femme pendant le rapport sexuel.
 

Publié le 03/05/2013 à 07:00 | Lu 7315 fois