Avec 42 000 nouveaux cas chaque année, le cancer colorectal représente, par sa fréquence, le troisième cancer chez l'homme et le deuxième chez la femme. Ce cancer tue chaque année plus de 17 000 personnes.
Or, dans neuf cas sur dix, ce cancer pourrait être guéri à la condition qu’il soit détecté le plus tôt possible. La Ligue contre le cancer profite de « Mars Bleu », mois de sensibilisation au cancer colorectal, pour rappeler l’importance du dépistage pour les personnes de plus de 50 ans.
Si la Ligue se félicite de la mise en place du nouveau test immunologique prévue d’ici fin 2014, il est urgent de changer la perception du dépistage et d’augmenter son taux de participation. Il s’agit de réveiller l’opinion pour lever les doutes, les craintes, les préjugés et favoriser une meilleure adhésion au dépistage. Parce que la meilleure prévention est l’approche pédagogique et ludique, l’édition 2014 du Côlon Tour repart sur les routes de France.
Aujourd’hui, si le taux de participation au dépistage reste faible, il permet tout de même de détecter chaque année près de 4 500 cas de cancers colorectaux et de prendre en charge plus de 10 000 personnes ayant au moins un adénome avancé (lésion précancéreuse). Or, le diagnostic à un stade précoce garantit des traitements plus courts, moins douloureux, moins mutilants et accroît fortement les chances de guérison.
Comment augmenter le taux de participation au dépistage organisé ?
Faire évoluer le dépistage, avec la mise en place du test immunologique (dès novembre 2014)
En soutenant financièrement les études de Jean Faivre (Dijon) et Guy Launoy (Caen), la Ligue contre le cancer a largement contribué à démontrer l’intérêt du test immunologique par rapport au test Hémoccult actuel. Moins contraignant que le test en cours, celui-ci repose sur la détection de la présence d’hémoglobine humaine grâce à un prélèvement unique dans les selles (versus 3 prélèvements consécutifs avec le test Hémoccult).
Les différentes études colligées montrent que le test immunologique permet de détecter 2 à 2,5 fois plus de cancers et 3 à 4 fois plus d'adénomes avancés que le test actuel. La prise en charge thérapeutique sur les lésions intervient plus précocement, elle est donc plus efficace.
« Grâce au test immunologique, nous avons les moyens de sauver des vies. Un calendrier a été acté pour une mise en place généralisée en novembre 2014. Nous ne comprendrons plus les tergiversations et retards apportés » explique le professeur Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer.
Appliquer rapidement les mesures annoncées dans le Plan cancer 3
Les annonces faites dans le Plan cancer 3 ne doivent pas rester lettre morte. La Ligue contre le cancer compte sur les pouvoirs publics et sur l’Institut national du cancer (INCa) pour mettre en place et le plus rapidement possible :
- l’intégration des personnes à risque aggravé dans les programmes de dépistage : chaque personne doit se voir proposer une modalité de dépistage et de suivi adaptée à son niveau de risque, et s’assurer qu’une proposition de dépistage est faite à l’ensemble des personnes concernées ;
- une équité d’accès au dépistage par une dispense d’avance de frais cachés : transports, garde d’enfant, ainsi qu’une prise en charge totale des actes de dépistage et des examens complémentaires.
Changer l’image du dépistage : depuis 3 ans, la Ligue a opté pour une approche ludique et pédagogique.
La Ligue contre le cancer organise pour la troisième année consécutive un tour de France dans plus de 60 villes. Grâce à une véritable structure gonflable d’une longueur de 12 mètres représentant l’intérieur du côlon, la Ligue propose une information ludique pour sensibiliser au dépistage organisé du cancer colorectal. Cette opération se déploie en partenariat avec la fondation ARCAD (Aide et recherche en cancérologie digestive) et la SFED (Société française d'endoscopie digestive). Par ailleurs la Ligue finance une même opération aux Antilles, en Guadeloupe et en Martinique.
Objectif ? Visualiser et parcourir l'intérieur d’un côlon pour comprendre comment est fait notre corps et les différents stades des lésions (diverticules, polypes plans, sessiles ou pédiculés et cancer). Grâce à cette information pédagogique, les visiteurs comprennent d’une part l’évolution et la progression de la maladie et d’autre part l’intérêt du dépistage et de la coloscopie pour traiter des petites tumeurs en évitant possiblement un traitement chirurgical.
« Le Côlon Tour est un outil de sensibilisation original. Les visiteurs peuvent trouver une motivation à répondre à l’invitation au dépistage organisé faite par les structures de gestion de celui-ci. Depuis 3 ans maintenant, notre tour de France permet de renvoyer une véritable image « positive » du dépistage du cancer colorectal et de « démystifier » l’approche de cet organe qui est un organe comme un autre. Les participants découvrent qu’il est facile de se faire dépister » poursuit Jacqueline Godet.
Retrouvez toutes les étapes 2014 du Côlon Tour
Or, dans neuf cas sur dix, ce cancer pourrait être guéri à la condition qu’il soit détecté le plus tôt possible. La Ligue contre le cancer profite de « Mars Bleu », mois de sensibilisation au cancer colorectal, pour rappeler l’importance du dépistage pour les personnes de plus de 50 ans.
Si la Ligue se félicite de la mise en place du nouveau test immunologique prévue d’ici fin 2014, il est urgent de changer la perception du dépistage et d’augmenter son taux de participation. Il s’agit de réveiller l’opinion pour lever les doutes, les craintes, les préjugés et favoriser une meilleure adhésion au dépistage. Parce que la meilleure prévention est l’approche pédagogique et ludique, l’édition 2014 du Côlon Tour repart sur les routes de France.
Aujourd’hui, si le taux de participation au dépistage reste faible, il permet tout de même de détecter chaque année près de 4 500 cas de cancers colorectaux et de prendre en charge plus de 10 000 personnes ayant au moins un adénome avancé (lésion précancéreuse). Or, le diagnostic à un stade précoce garantit des traitements plus courts, moins douloureux, moins mutilants et accroît fortement les chances de guérison.
Comment augmenter le taux de participation au dépistage organisé ?
Faire évoluer le dépistage, avec la mise en place du test immunologique (dès novembre 2014)
En soutenant financièrement les études de Jean Faivre (Dijon) et Guy Launoy (Caen), la Ligue contre le cancer a largement contribué à démontrer l’intérêt du test immunologique par rapport au test Hémoccult actuel. Moins contraignant que le test en cours, celui-ci repose sur la détection de la présence d’hémoglobine humaine grâce à un prélèvement unique dans les selles (versus 3 prélèvements consécutifs avec le test Hémoccult).
Les différentes études colligées montrent que le test immunologique permet de détecter 2 à 2,5 fois plus de cancers et 3 à 4 fois plus d'adénomes avancés que le test actuel. La prise en charge thérapeutique sur les lésions intervient plus précocement, elle est donc plus efficace.
« Grâce au test immunologique, nous avons les moyens de sauver des vies. Un calendrier a été acté pour une mise en place généralisée en novembre 2014. Nous ne comprendrons plus les tergiversations et retards apportés » explique le professeur Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer.
Appliquer rapidement les mesures annoncées dans le Plan cancer 3
Les annonces faites dans le Plan cancer 3 ne doivent pas rester lettre morte. La Ligue contre le cancer compte sur les pouvoirs publics et sur l’Institut national du cancer (INCa) pour mettre en place et le plus rapidement possible :
- l’intégration des personnes à risque aggravé dans les programmes de dépistage : chaque personne doit se voir proposer une modalité de dépistage et de suivi adaptée à son niveau de risque, et s’assurer qu’une proposition de dépistage est faite à l’ensemble des personnes concernées ;
- une équité d’accès au dépistage par une dispense d’avance de frais cachés : transports, garde d’enfant, ainsi qu’une prise en charge totale des actes de dépistage et des examens complémentaires.
Changer l’image du dépistage : depuis 3 ans, la Ligue a opté pour une approche ludique et pédagogique.
La Ligue contre le cancer organise pour la troisième année consécutive un tour de France dans plus de 60 villes. Grâce à une véritable structure gonflable d’une longueur de 12 mètres représentant l’intérieur du côlon, la Ligue propose une information ludique pour sensibiliser au dépistage organisé du cancer colorectal. Cette opération se déploie en partenariat avec la fondation ARCAD (Aide et recherche en cancérologie digestive) et la SFED (Société française d'endoscopie digestive). Par ailleurs la Ligue finance une même opération aux Antilles, en Guadeloupe et en Martinique.
Objectif ? Visualiser et parcourir l'intérieur d’un côlon pour comprendre comment est fait notre corps et les différents stades des lésions (diverticules, polypes plans, sessiles ou pédiculés et cancer). Grâce à cette information pédagogique, les visiteurs comprennent d’une part l’évolution et la progression de la maladie et d’autre part l’intérêt du dépistage et de la coloscopie pour traiter des petites tumeurs en évitant possiblement un traitement chirurgical.
« Le Côlon Tour est un outil de sensibilisation original. Les visiteurs peuvent trouver une motivation à répondre à l’invitation au dépistage organisé faite par les structures de gestion de celui-ci. Depuis 3 ans maintenant, notre tour de France permet de renvoyer une véritable image « positive » du dépistage du cancer colorectal et de « démystifier » l’approche de cet organe qui est un organe comme un autre. Les participants découvrent qu’il est facile de se faire dépister » poursuit Jacqueline Godet.
Retrouvez toutes les étapes 2014 du Côlon Tour