Certains singes, tout comme les humains, ont des déficits précoces d’où l’intérêt du modèle pour comprendre le vieillissement pathologique du cerveau en couplant ces résultats avec l’imagerie.
La durée de vie des humains s’allonge progressivement alors que l’espérance de vie en bonne santé a tendance à stagner. Le vieillissement s’accompagne notamment d’une multitude d’atteintes des fonctions cérébrales telles que l’attention, la mémoire et toutes les fonctions exécutives qui garantissent l’autonomie cognitive de la personne.
Parmi les luttes contre les maladies dégénératives, celle contre la maladie d’Alzheimer devient un véritable enjeu de société notamment au travers d’une détection précoce de ses manifestations pré-symptomatiques.
Dans cette optique, la mise au point de modèles animaux précliniques sur lesquels il sera possible de développer des stratégies thérapeutiques devient un objectif crucial de la recherche sur le vieillissement.
Les chercheurs du Cerco à Toulouse ont pu mettre en évidence qu’un petit singe d’Amérique du sud, le marmouset (ou ouistiti à toupets blancs), est un modèle de primate non-humain extrêmement pertinent pour étudier le vieillissement cérébral.
En effet ce petit singe a l’avantage d’avoir une durée de vie courte, d’une dizaine d’années, constituant ainsi un modèle accéléré du vieillissement humain et fournissant une échelle de temps adaptée aux études de laboratoire.
Si le marmouset est devenu un modèle de choix pour l’étude des fonctions perceptives ou motrices, à ce jour aucune équipe française n’avait abordé les capacités cognitives de ce primate et de ses altérations au cours de la vie et aucune dans le monde n’avait déterminé les périodes clés de son déclin cognitif.
Les travaux ont consisté à tester les capacités de singes de différents âges dans plusieurs tâches dont la réalisation est perturbée chez l’homme en cas de vieillissement cognitif pathologique. Les singes, testés sans capture ni contrainte dans leur groupe social, étaient confrontés à des épreuves de mémorisation de forme et de mémoire de travail spatiale à court terme.
Les chercheurs ont pu démontrer des déficits très marqués chez des singes âgés et surtout, ils ont pu montrer, de façon similaire à ce que l’on observe chez l’homme, la présence d’individus qui, bien que n’étant pas encore considérés comme vieillissants, présentent des déficits anormaux, signes d’un vieillissement pathologique.
Ces résultats mettent en lumière le modèle marmouset dans l’étude du vieillissement cérébral et ouvrent des horizons d’investigations prometteurs dans lesquels tous les outils de la recherche peuvent être employés, de l’imagerie moléculaire pour la mise au point de marqueurs pronostiques jusqu’aux essais thérapeutiques.
Source
La durée de vie des humains s’allonge progressivement alors que l’espérance de vie en bonne santé a tendance à stagner. Le vieillissement s’accompagne notamment d’une multitude d’atteintes des fonctions cérébrales telles que l’attention, la mémoire et toutes les fonctions exécutives qui garantissent l’autonomie cognitive de la personne.
Parmi les luttes contre les maladies dégénératives, celle contre la maladie d’Alzheimer devient un véritable enjeu de société notamment au travers d’une détection précoce de ses manifestations pré-symptomatiques.
Dans cette optique, la mise au point de modèles animaux précliniques sur lesquels il sera possible de développer des stratégies thérapeutiques devient un objectif crucial de la recherche sur le vieillissement.
Les chercheurs du Cerco à Toulouse ont pu mettre en évidence qu’un petit singe d’Amérique du sud, le marmouset (ou ouistiti à toupets blancs), est un modèle de primate non-humain extrêmement pertinent pour étudier le vieillissement cérébral.
En effet ce petit singe a l’avantage d’avoir une durée de vie courte, d’une dizaine d’années, constituant ainsi un modèle accéléré du vieillissement humain et fournissant une échelle de temps adaptée aux études de laboratoire.
Si le marmouset est devenu un modèle de choix pour l’étude des fonctions perceptives ou motrices, à ce jour aucune équipe française n’avait abordé les capacités cognitives de ce primate et de ses altérations au cours de la vie et aucune dans le monde n’avait déterminé les périodes clés de son déclin cognitif.
Les travaux ont consisté à tester les capacités de singes de différents âges dans plusieurs tâches dont la réalisation est perturbée chez l’homme en cas de vieillissement cognitif pathologique. Les singes, testés sans capture ni contrainte dans leur groupe social, étaient confrontés à des épreuves de mémorisation de forme et de mémoire de travail spatiale à court terme.
Les chercheurs ont pu démontrer des déficits très marqués chez des singes âgés et surtout, ils ont pu montrer, de façon similaire à ce que l’on observe chez l’homme, la présence d’individus qui, bien que n’étant pas encore considérés comme vieillissants, présentent des déficits anormaux, signes d’un vieillissement pathologique.
Ces résultats mettent en lumière le modèle marmouset dans l’étude du vieillissement cérébral et ouvrent des horizons d’investigations prometteurs dans lesquels tous les outils de la recherche peuvent être employés, de l’imagerie moléculaire pour la mise au point de marqueurs pronostiques jusqu’aux essais thérapeutiques.
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