L’idée de rémunération à la performance des médecins -ou rémunération en fonction d’objectifs de santé publique atteints (amélioration des prises en charge, des prescriptions…)-, s’est progressivement imposée dans le paysage médical français en France.
Le premier Livre Blanc sur ce sujet, « Le paiement à la performance des médecins : une histoire à connaître mais aussi à construire » rédigé par Alain Coulomb (ancien directeur de la HAS) analyse ce nouveau système en partant de sa genèse et soulève de nombreuses questions quant à sa mise en œuvre effective et son évolution.
Les médecins généralistes sont entrés dans ce système au 1er janvier 2012, suivis par les spécialistes en cardiologie et médecine vasculaire, officiellement le 31 mai 2012.
Rappelons que les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause de mortalité chez les femmes et la deuxième chez les hommes et sont responsables de 147.000 décès par an. Pour ces pathologies, l’objectif général est d’optimiser la prise en charge des patients et la qualité des soins, afin que les patients soient mieux traités et que le nombre d’hospitalisations diminue.
Les objectifs spécifiques « cardiologie » sont au nombre de neuf, parmi lesquels on trouve « améliorer le traitement post-infarctus du myocarde », « améliorer la surveillance biologique des patients sous trithérapie hypertensive », « augmenter la proportion de statines prescrites dans le répertoire des génériques », « obtenir un taux de LDL cholestérol inférieur à 1 g/L chez les patients de moins de 85 ans en post-infarctus du myocarde », etc.
Chacun de ces objectifs est lié à un indicateur précis et chiffré. La mise en place de ces indicateurs devrait permettre à terme un meilleur suivi et une prise en charge plus efficientes. Le système se doit cependant d’être évolutif et à l’écoute des retours qu’en feront les praticiens, pour pouvoir évoluer de manière cohérente. Il se pourrait qu’une adaptation des indicateurs doive se faire, en fonction du profil du patient ou de la région dans laquelle le praticien exerce. Il est également souhaitable que la prévention soit davantage présente dans les objectifs, notamment sur les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires : surpoids, tabac, sédentarité…
En attendant un premier bilan de la mise en pratique de ce système chez les généralistes et les cardiologues, probablement au premier trimestre 2013, chaque praticien de terrain s’implique pour améliorer l’efficience et la qualité des soins. Les experts et les observateurs doivent d’ores et déjà réfléchir et se tenir prêts à apporter leur contribution, pour faire que cet outil fonctionne et ce de manière pérenne, dans le but ultime de sauvegarder ce qui nous est cher… Notre système de santé.
Le premier Livre Blanc sur ce sujet, « Le paiement à la performance des médecins : une histoire à connaître mais aussi à construire » rédigé par Alain Coulomb (ancien directeur de la HAS) analyse ce nouveau système en partant de sa genèse et soulève de nombreuses questions quant à sa mise en œuvre effective et son évolution.
Les médecins généralistes sont entrés dans ce système au 1er janvier 2012, suivis par les spécialistes en cardiologie et médecine vasculaire, officiellement le 31 mai 2012.
Rappelons que les maladies cardio-vasculaires représentent la première cause de mortalité chez les femmes et la deuxième chez les hommes et sont responsables de 147.000 décès par an. Pour ces pathologies, l’objectif général est d’optimiser la prise en charge des patients et la qualité des soins, afin que les patients soient mieux traités et que le nombre d’hospitalisations diminue.
Les objectifs spécifiques « cardiologie » sont au nombre de neuf, parmi lesquels on trouve « améliorer le traitement post-infarctus du myocarde », « améliorer la surveillance biologique des patients sous trithérapie hypertensive », « augmenter la proportion de statines prescrites dans le répertoire des génériques », « obtenir un taux de LDL cholestérol inférieur à 1 g/L chez les patients de moins de 85 ans en post-infarctus du myocarde », etc.
Chacun de ces objectifs est lié à un indicateur précis et chiffré. La mise en place de ces indicateurs devrait permettre à terme un meilleur suivi et une prise en charge plus efficientes. Le système se doit cependant d’être évolutif et à l’écoute des retours qu’en feront les praticiens, pour pouvoir évoluer de manière cohérente. Il se pourrait qu’une adaptation des indicateurs doive se faire, en fonction du profil du patient ou de la région dans laquelle le praticien exerce. Il est également souhaitable que la prévention soit davantage présente dans les objectifs, notamment sur les facteurs de risque des maladies cardiovasculaires : surpoids, tabac, sédentarité…
En attendant un premier bilan de la mise en pratique de ce système chez les généralistes et les cardiologues, probablement au premier trimestre 2013, chaque praticien de terrain s’implique pour améliorer l’efficience et la qualité des soins. Les experts et les observateurs doivent d’ores et déjà réfléchir et se tenir prêts à apporter leur contribution, pour faire que cet outil fonctionne et ce de manière pérenne, dans le but ultime de sauvegarder ce qui nous est cher… Notre système de santé.