« La maladie artérielle périphérique est sous-diagnostiquée et sous-traitée », a souligné le chercheur de la Fondation des maladies du cœur, le Dr Ross Tsuyuki devant le Congrès de santé cardiovasculaire 2009, organisé conjointement par la Fondation des maladies du cœur et la Société canadienne de cardiologie.
« La maladie artérielle périphérique est causée par le rétrécissement des artères qui apportent le sang aux membres inférieurs. La douleur aux jambes que ressentent certains patients atteints de cette maladie est l'équivalent de douleurs thoraciques qui proviennent du cœur », précise le Dr Tsuyuki.
Puisque le rétrécissement des artères habituellement observé avec cette maladie implique un phénomène semblable à celui des artères du cœur et du cerveau, la maladie artérielle périphérique est un bon marqueur de maladies cardiovasculaires.
« La maladie artérielle périphérique est aussi grave que les maladies du cœur et elle peut être prévenue et traitée de façon comparable », souligne encore le Dr Tsuyuki. Et d’ajouter : « Elle s'en distingue parce qu'elle se manifeste dans les jambes, mais elle demande une intervention aussi urgente ».
Dans ce contexte, le Dr Tsuyuki demande aux médecins de placer cette maladie bien haut sur leur liste de soupçons puisque de nombreuses personnes qui en sont atteintes n'ont que peu ou pas de symptômes. À peine la moitié des malades ressentiraient de la douleur en marchant. Par ailleurs, une fois le diagnostic de maladie artérielle périphérique établi, les médecins devraient aussi évaluer la présence de rétrécissements importants des artères du cœur et du cerveau.
Le Dr Tsuyuki et son équipe de l'Université de l'Alberta (Canada) ont étudié 362 volontaires âgés de plus de 50 ans. Après un dépistage et des tests poussés, les résultats ont décelé 17 cas de maladie artérielle périphérique, soit une incidence de 5%. Fait important, une majorité (80%) des personnes ayant reçu un diagnostic de maladie artérielle périphérique en étaient auparavant inconscientes. Pourtant, ce diagnostic est important, car le fait de connaître la présence de cette pathologie justifie non seulement un traitement plus agressif des symptômes aux jambes, mais permet aussi de prévenir une crise cardiaque ou un AVC.
Les chercheurs ont également effectué le suivi auprès des personnes ayant reçu un diagnostic de maladie artérielle périphérique trois mois après le dépistage. Ils ont alors découvert que 88% d'entre elles avaient rendu visite à leur médecin de famille après le dépistage et que seulement la moitié avait été traitée soit par modification des habitudes de vie, soit par intervention pharmacologique.
Rappelons que le dépistage de la maladie artérielle périphérique est une procédure simple qui compare la pression artérielle de la jambe à celle du bras. Un rapport de pression de la jambe au bras de moins de 0,90 indique la présence de la maladie artérielle périphérique.
La porte-parole de la Fondation des maladies du cœur, le Dr Beth Abramson, mentionne pour sa part que les médecins devraient traiter agressivement la pression artérielle et le cholestérol chez les patients atteints de maladie artérielle périphérique et contrôler leur diabète, le cas échéant. « Les gens ne reconnaissent pas que les crampes aux jambes pendant la marche peuvent être causées par des problèmes de circulation qui les exposent à des risques de maladies du cœur et d'AVC » souligne-t-elle. Et d’ajouter : « Les gens devraient consulter leur médecin s'ils éprouvent de la difficulté à marcher et ressentent de l'inconfort ou de la douleur au mollet ou à la jambe, qui s'atténue au repos. Ce symptôme, appelé claudication, est l'angine de la jambe. Il signale des risques accrus de crise cardiaque. (…) Si nous observons un rétrécissement des artères aux jambes, on retrouve souvent la même chose au cœur, d'où le lien entre les jambes et le cœur ».
« La maladie artérielle périphérique est causée par le rétrécissement des artères qui apportent le sang aux membres inférieurs. La douleur aux jambes que ressentent certains patients atteints de cette maladie est l'équivalent de douleurs thoraciques qui proviennent du cœur », précise le Dr Tsuyuki.
Puisque le rétrécissement des artères habituellement observé avec cette maladie implique un phénomène semblable à celui des artères du cœur et du cerveau, la maladie artérielle périphérique est un bon marqueur de maladies cardiovasculaires.
« La maladie artérielle périphérique est aussi grave que les maladies du cœur et elle peut être prévenue et traitée de façon comparable », souligne encore le Dr Tsuyuki. Et d’ajouter : « Elle s'en distingue parce qu'elle se manifeste dans les jambes, mais elle demande une intervention aussi urgente ».
Dans ce contexte, le Dr Tsuyuki demande aux médecins de placer cette maladie bien haut sur leur liste de soupçons puisque de nombreuses personnes qui en sont atteintes n'ont que peu ou pas de symptômes. À peine la moitié des malades ressentiraient de la douleur en marchant. Par ailleurs, une fois le diagnostic de maladie artérielle périphérique établi, les médecins devraient aussi évaluer la présence de rétrécissements importants des artères du cœur et du cerveau.
Le Dr Tsuyuki et son équipe de l'Université de l'Alberta (Canada) ont étudié 362 volontaires âgés de plus de 50 ans. Après un dépistage et des tests poussés, les résultats ont décelé 17 cas de maladie artérielle périphérique, soit une incidence de 5%. Fait important, une majorité (80%) des personnes ayant reçu un diagnostic de maladie artérielle périphérique en étaient auparavant inconscientes. Pourtant, ce diagnostic est important, car le fait de connaître la présence de cette pathologie justifie non seulement un traitement plus agressif des symptômes aux jambes, mais permet aussi de prévenir une crise cardiaque ou un AVC.
Les chercheurs ont également effectué le suivi auprès des personnes ayant reçu un diagnostic de maladie artérielle périphérique trois mois après le dépistage. Ils ont alors découvert que 88% d'entre elles avaient rendu visite à leur médecin de famille après le dépistage et que seulement la moitié avait été traitée soit par modification des habitudes de vie, soit par intervention pharmacologique.
Rappelons que le dépistage de la maladie artérielle périphérique est une procédure simple qui compare la pression artérielle de la jambe à celle du bras. Un rapport de pression de la jambe au bras de moins de 0,90 indique la présence de la maladie artérielle périphérique.
La porte-parole de la Fondation des maladies du cœur, le Dr Beth Abramson, mentionne pour sa part que les médecins devraient traiter agressivement la pression artérielle et le cholestérol chez les patients atteints de maladie artérielle périphérique et contrôler leur diabète, le cas échéant. « Les gens ne reconnaissent pas que les crampes aux jambes pendant la marche peuvent être causées par des problèmes de circulation qui les exposent à des risques de maladies du cœur et d'AVC » souligne-t-elle. Et d’ajouter : « Les gens devraient consulter leur médecin s'ils éprouvent de la difficulté à marcher et ressentent de l'inconfort ou de la douleur au mollet ou à la jambe, qui s'atténue au repos. Ce symptôme, appelé claudication, est l'angine de la jambe. Il signale des risques accrus de crise cardiaque. (…) Si nous observons un rétrécissement des artères aux jambes, on retrouve souvent la même chose au cœur, d'où le lien entre les jambes et le cœur ».
La maladie artérielle périphérique ne présente pas de symptômes, mais voici quelques signes et symptômes à surveiller
- Douleurs aux jambes à l'effort (symptôme le plus courant)
- Plaies ouvertes qui ne guérissent pas
- Sensation de froideur et d'engourdissement dans une jambe ou les deux
- Douleurs aux orteils la nuit
Vos risques de maladie artérielle périphérique sont plus élevés si vous :
- Fumez ou avez déjà fumé
- Souffrez de diabète
- Souffrez d'hypertension artérielle
- Souffrez d'hypercholestérolémie
- Souffrez de maladie du cœur ou avez déjà subi un AVC
Rappelons qu’en étant physiquement actifs et en évitant de fumer, les patients peuvent réduire leurs symptômes, améliorer leur mobilité et leur qualité de vie et ainsi prévenir les maladies du cœur et les AVC.
- Douleurs aux jambes à l'effort (symptôme le plus courant)
- Plaies ouvertes qui ne guérissent pas
- Sensation de froideur et d'engourdissement dans une jambe ou les deux
- Douleurs aux orteils la nuit
Vos risques de maladie artérielle périphérique sont plus élevés si vous :
- Fumez ou avez déjà fumé
- Souffrez de diabète
- Souffrez d'hypertension artérielle
- Souffrez d'hypercholestérolémie
- Souffrez de maladie du cœur ou avez déjà subi un AVC
Rappelons qu’en étant physiquement actifs et en évitant de fumer, les patients peuvent réduire leurs symptômes, améliorer leur mobilité et leur qualité de vie et ainsi prévenir les maladies du cœur et les AVC.