Magnesium : le point avec le laboratoire Iprad

Alors que le laboratoire français Iprad a lancé Thalamag, un complément alimentaire à base de magnésium marin qui permet qui permet de lutter contre tous les petits maux de la rentrée (la fatigue, le stress, l’arrivée des premiers coups de froid…), ce spécialiste de la santé fait le point sur ce minéral essentiel au bon fonctionnement de l’organisme.





Des besoins journaliers qui varient

L’alimentation actuelle pointée du doigt Les apports journaliers recommandés (AJR) en magnésium varient en fonction du sexe, de l’âge et des habitudes de vie.
 
Chez le nourrisson, ils sont d’environ de 70 mg par jour, alors que chez l’enfant ils augmentent jusqu’à 250 mg. Chez la femme, les besoins sont de 360 mg et chez l’homme de 420 mg. Mais ils sont plus élevés chez les femmes enceintes (ou allaitantes), les personnes âgées, celles qui suivent un régime ou prennent des médicaments (laxatifs, diurétiques…), sans oublier les sportifs.
 
Idéalement, une alimentation équilibrée permet de couvrir les besoins quotidiens en magnésium. Cette alimentation « idéale » serait riche en céréales, pains complets, légumes secs, fruits, notamment les bananes et les agrumes, mais aussi en fromages à pâte dure. Et elle y associerait des protéines animales (viande, poisson, oeuf) et du calcium qui favorisent l’absorption du magnésium ingéré.
 
Cependant, entre les déjeuners pris sur le pouce et les régimes amincissants, il est souvent difficile de tenir ces bonnes résolutions nutritionnelles. Ajoutez que les produits raffinés, les graisses, le café et l’alcool freinent l’absorption du magnésium et on comprend mieux ce que confirment les études les plus récentes : notre alimentation actuelle n’apporte que 224 mg de magnésium par jour en moyenne, ce qui n’est pas suffisant.
 
Minéral essentiel au bon fonctionnement de l’organisme, le magnésium intervient dans plus de 300 réactions métaboliques. Il joue un rôle essentiel sur le plan musculaire mais aussi sur le squelette, sur le système cardiaque ou encore le système nerveux.
 
Le magnésium permet de transformer les calories apportées par l’alimentation en énergie utilisable tout au long de la journée. Il aide ainsi l’organisme à résister à la fatigue et par ricochet aux accès de déprime. La fatigue est en effet très anxiogène et fait facilement paraître la réalité plus sombre qu’elle n’est. En contribuant au fonctionnement de l’activité cérébrale, à la transmission des données entre les neurones et à la production de dopamine, le magnésium favorise un sommeil de qualité et permet de réduire la sensibilité au stress.
 
La moindre insuffisance peut donc avoir des répercussions directes sur la forme et l’humeur. Surtout quand on sait que le stress favorise la fuite du magnésium dans les urines. C’est un cercle vicieux sans fin puisque le déficit en magnésium accentue justement le stress ! Son rôle bénéfique sur la décontraction musculaire en fait un traitement de choix contre la spasmophilie :

- En réduisant les troubles du rythme cardiaque et en participant au contrôle de la pression artérielle, il pourrait diminuer les risques cardio-vasculaires ;

- Il soulage les symptômes du syndrome prémenstruel (maux de tête, crampes abdominales, sautes d’humeur) ;

- Il contribue au bon fonctionnement du système immunitaire : les cellules, soumises à des infections ou des agressions virales, se défendent mieux lorsqu’elles sont en présence de magnésium. La formation d’anticorps serait également stimulée ;

- En améliorant la fixation du calcium sur les os, il contribue à prévenir l’ostéoporose.
 
Déficit en magnésium, les signes qui doivent alerter

Le dosage du magnésium dans le sang n’est pas suffisamment évocateur. En effet, le magnésium se trouve principalement dans les os et les cellules et très peu dans la circulation sanguine (seulement 1%). Le signe de Chvostek, test consistant à tapoter la pommette ou le coin de la bouche pour voir si la paupière ou les lèvres tressautent, n’est pas non plus significatif. Par contre, si ces symptômes se manifestent spontanément, c’est un bon indicateur. D’autres signes sont également très évocateurs. Le plus connu ? Les crampes nocturnes au niveau des pieds et/ou des mollets. Les tensions et les douleurs musculaires, les vertiges, les palpitations cardiaques, les sensations de boule dans la gorge, les fourmillements au niveau des doigts, des pieds et des lèvres sont aussi très caractéristiques. Mais des maux de tête, la fatigue, l’anxiété, les sautes d’humeur, les difficultés de concentration et de mémorisation, les troubles du sommeil ou encore la perte d’appétit peuvent aussi s’expliquer par une carence en magnésium.

Article publié le 13/08/2013 à 11:39 | Lu 1470 fois