Même si la clientèle des croisières rajeunit, elle reste composée en grande majorité, surtout hors-saison, de passagers relativement âgés. C’est donc un très mauvais coup de pub pour MSC Croisière qui a débarqué mi-mai dernier, Mr et Mme Merel, un couple d’octogénaires originaires des Côtes d’Armor, car Marie, la femme âgée de 81 ans, était atteinte de la maladie d’Alzheimer.
Pourtant, au départ, ce voyage de huit jours s’annonçait bien. Le couple s’était fait offrir cette croisière en Italie de 3.200 euros pour célébrer leurs 50 ans de mariage. Ils ont embarqué à Venise, le 13 mai 2018, mais rapidement les choses se sont gâtées…
En effet, quelque peu inquiet par la maladie de sa femme -les patients Alzheimer ont en effet tendance à fuguer, surtout la nuit et surtout dans un lieu inconnu- Jean a demandé aux membres de l’équipage s’il était possible de sécuriser la porte de sa cabine pendant la nuit.
Le médecin de bord, qui n’a semble-t-il, même pas examiné la patiente, aurait dès lors considéré que la seule chose à faire était de débarquer le couple au plus vite –dès le deuxième jour de la croisière-, pour des raisons de sécurité.
C’est ainsi que les Merel se sont retrouvés à Brindisi –sud de l’Italie- sans solution pour revenir chez eux. Il leur a fallu payer un hôtel, des taxis et deux autres vols pour retourner chez eux en Bretagne. Total de la facture près de mille euros.
Jean Merel exige le remboursement de tous les frais engagés et un dédommagement. Le couple Merel serait également sur le point de porter plainte contre la compagnie. De son côté, MSC Croisière explique que ce genre de cas doit être signalé à la compagnie avant le départ ; ce qui dans l'absolu, peut aussi se comprendre, il en va de la sécurité des passagers et de la responsabilité du croisiériste.
Gianni Onorato, PDG de la compagnie MSC Croisières a promis pour sa part : « pour compenser au moins partiellement ce qu'ils ont enduré, nous leur avons offert non seulement de leur rembourser le coût total de leur croisière, mais aussi les frais qu'ils ont dû engager pour leur débarquement et leur retour à la maison, mais aussi une croisière gratuite avec nous à tout moment dans le futur ».
« Voici bien l'exemple parfait de discrimination dont souffrent aujourd'hui nombre de nos aînés : discrimination par l'âge, discrimination par la maladie » indique l’AD-PA dans un communiqué. Et d’ajouter : « sous couvert de protection de la dame et de refus d'assumer des responsabilités que personne n’impose, le croisiériste a interdit à une citoyenne et à son époux de continuer leur croisière".
"AVVEC, qui représente les personnes âgées et tous ceux qui s'intéressent à leur situation, et l’AD-PA regrettent vivement cette décision et demandent solennellement à ce que les deux victimes soient entièrement dédommagées ».
Pourtant, au départ, ce voyage de huit jours s’annonçait bien. Le couple s’était fait offrir cette croisière en Italie de 3.200 euros pour célébrer leurs 50 ans de mariage. Ils ont embarqué à Venise, le 13 mai 2018, mais rapidement les choses se sont gâtées…
En effet, quelque peu inquiet par la maladie de sa femme -les patients Alzheimer ont en effet tendance à fuguer, surtout la nuit et surtout dans un lieu inconnu- Jean a demandé aux membres de l’équipage s’il était possible de sécuriser la porte de sa cabine pendant la nuit.
Le médecin de bord, qui n’a semble-t-il, même pas examiné la patiente, aurait dès lors considéré que la seule chose à faire était de débarquer le couple au plus vite –dès le deuxième jour de la croisière-, pour des raisons de sécurité.
C’est ainsi que les Merel se sont retrouvés à Brindisi –sud de l’Italie- sans solution pour revenir chez eux. Il leur a fallu payer un hôtel, des taxis et deux autres vols pour retourner chez eux en Bretagne. Total de la facture près de mille euros.
Jean Merel exige le remboursement de tous les frais engagés et un dédommagement. Le couple Merel serait également sur le point de porter plainte contre la compagnie. De son côté, MSC Croisière explique que ce genre de cas doit être signalé à la compagnie avant le départ ; ce qui dans l'absolu, peut aussi se comprendre, il en va de la sécurité des passagers et de la responsabilité du croisiériste.
Gianni Onorato, PDG de la compagnie MSC Croisières a promis pour sa part : « pour compenser au moins partiellement ce qu'ils ont enduré, nous leur avons offert non seulement de leur rembourser le coût total de leur croisière, mais aussi les frais qu'ils ont dû engager pour leur débarquement et leur retour à la maison, mais aussi une croisière gratuite avec nous à tout moment dans le futur ».
« Voici bien l'exemple parfait de discrimination dont souffrent aujourd'hui nombre de nos aînés : discrimination par l'âge, discrimination par la maladie » indique l’AD-PA dans un communiqué. Et d’ajouter : « sous couvert de protection de la dame et de refus d'assumer des responsabilités que personne n’impose, le croisiériste a interdit à une citoyenne et à son époux de continuer leur croisière".
"AVVEC, qui représente les personnes âgées et tous ceux qui s'intéressent à leur situation, et l’AD-PA regrettent vivement cette décision et demandent solennellement à ce que les deux victimes soient entièrement dédommagées ».