Les problèmes articulaires : le point avec le laboratoire Phytéa

Alors que le laboratoire Phythéa vient de sortir Phytalgic, une nouvelle gamme de compléments alimentaires visant à réduire les problèmes articulaires, revenons plus en détails sur ces troubles extrêmement fréquents, notamment chez les seniors.





Les troubles articulaires sont très fréquents puisqu’on estime que 25 millions de Français ont mal à leurs articulations -cela va de la simple gêne temporaire à la vraie perte de mobilité et la dépendance physique - résultat : plus de treize millions de consultations par an.

L'impact socio-économique pour la collectivité est lourd. Rien que pour les cas d’arthrose déclarés, les coûts directs comme les hospitalisations, les consultations, les prescriptions médicamenteuses représentent environ 1,6 milliard d’euros par an. Ces coûts sont en constante augmentation ces dernières années du fait du vieillissement de la population, auxquels s’ajoutent des coûts indirects importants comme les arrêts de travail.

D’où viennent les troubles articulaires ?

Ils peuvent dépendre de facteurs génétiques, de l’âge, du sexe et de sollicitations mécaniques diverses (sport, activité professionnelle…).

L’âge en est la première cause naturelle : après 45 ans, un Français sur deux souffre de ses articulations. Passé 60 ans, deux personnes sur trois sont touchées par les problèmes articulaires, et huit sur dix au-delà de 75 ans. L’usure des articulations entraîne des douleurs plus fréquentes notamment au niveau des hanches, des genoux, des épaules et des poignets. De plus, la baisse des réserves de calcium, souvent observée à ces âges, rend les os et les articulations plus fragiles.

Homme ou femme : ces troubles ont une prédominance chez les femmes à partir de 45 ans. En effet, après la ménopause, la baisse de production hormonale engendre des risques connus d’ostéoporose, cette décalcification osseuse les exposant davantage à des atteintes articulaires. Pour les hommes, ces troubles apparaissent quelques années plus tard, à partir de 50 ans.

L’activité exercée :certains métiers manuels ou certains sports sollicitent davantage les articulations entraînant une usure prématurée du cartilage.

Le poids : les personnes en surcharge pondérale s’exposent à des problèmes articulaires précoces, en raison d’une pression excessive sur leurs articulations.

Des conséquences directes sur la qualité de vie

Au fil des ans, les articulations subissent des pressions qui vont altérer leur bon fonctionnement. Lorsqu’elles commencent à se « gripper », que le cartilage ne joue plus son rôle d’amortisseur, les premiers signes ne trompent pas : dérouillage matinal, raideurs, petites douleurs...

Les mouvements, même simples, deviennent sensibles et plus difficiles à réaliser. Cela engendre des répercussions sur la vie quotidienne avec l’arrivée de douleurs et la limitation de certaines activités. S’en suit une perte de mobilité et une gêne prolongée pouvant conduire à de vraies incapacités lorsque l’articulation ne peut plus fonctionner. La diminution de l’autonomie a une incidence psychologique non négligeable. Dans les cas les plus sévères et pour les personnes âgées, ce type de troubles conduit vers la dépendance.

Les médicaments ne sont pas toujours l’unique solution

Face aux troubles articulaires, les médicaments sont conseillés dans la majorité des cas : le patient se voit prescrire des antalgiques pour soulager sa douleur, des anti-inflammatoires, des infiltrations de corticoïdes, voire des injections d’acide hyaluronique de synthèse. Dans certains cas, on fait appel à l’arthroscopie, au lavage articulaire ou à la chirurgie réparatrice. Outre les incidences économiques sur les dépenses de santé, ces approches peuvent comporter des inconvénients et des effets secondaires, comme la dépendance ou des complications opératoires.

Les articulations : un capital à entretenir

Les sports à éviter / Les sports à pratiquer régulièrement

En général, le sport sollicite largement les articulations, mais certaines activités les mettent à rude épreuve tels que le ski, les sports de combat, la musculation intensive, le tennis et les jeux collectifs comme le foot, le rugby, le basket... Les traumatismes sportifs les touchent particulièrement (entorses, luxations, tendinites….). Lorsque l’on souffre de troubles articulaires, on choisira la pratique d'un sport à faible impact, comme la natation, l'aquagym, la marche ou le vélo.

Le rôle clé des articulations

Les articulations jouent un rôle clé sur la mobilité du squelette. Les composants s’usent régulièrement, un peu comme les pièces d’une machine. C’est un mécanisme complexe, mais essentiel aux mouvements du corps. Située à la jonction de deux os, l’articulation dépend du bon état du cartilage, sorte de gel solide qui enrobe l’os et permet le glissement et “l’amortissement” des chocs. A l’état normal, le cartilage, composé de fibres de collagène élastiques, se renouvelle lentement. En revanche, des pressions continues ou répétées accentueront sa dégradation sans lui donner le temps de se régénérer correctement.

Les articulations, tout en douceur

Pour fonctionner de manière optimale sur le long terme, les articulations doivent éviter les pressions répétées, d’autant qu’elles subissent aussi les assauts du temps ou des frottements liés à de mauvaises postures. Quand les articulations deviennent sensibles, il faut leur laisser le temps de reconstituer le cartilage atteint et les aider à se renforcer, sans rester inactif pour autant. Les spécialistes conseillent de mobiliser ses articulations en douceur, par exemple en marchant 30 minutes par jour, avec de bonnes chaussures amortissant les chocs, ou en nageant, ou par des exercices de souplesse et d’étirements (gym douce, yoga, taï chi…). Il faut adapter son activité en fonction de la douleur ressentie et ne pas « forcer ».

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Quelles sont les articulations les plus sensibles quand on pratique du sport ?

Cela dépend du type de sport pratiqué. Par exemple pour la course à pieds, les hanches, les genoux et les chevilles sont les plus sollicités. Pour le tennis, ce sera plutôt les articulations de l’épaule et du coude.

Quels sont les facteurs déclenchant les problèmes articulaires chez les sportifs ?

Il faut tenir compte de trois facteurs principaux. Le premier est le facteur génétique, très important. L’arthrose n’est pas forcement une question d’âge. Elle peut apparaître dès 35/40 ans chez certaines personnes génétiquement prédisposées. Entre deux personnes qui pratiquent le même sport, il peut y avoir de nettes différences. Ensuite, il y a le « kilométrage » c’est-à-dire la durée et l’ancienneté de pratique du sport. L’usure des articulations dépend aussi du niveau sportif et du nombre d’heures pratiquées. Enfin, il faut tenir compte des traumatismes subis. Un genou de footballeur professionnel à 40 ans sera plus abîmé que celui d’un amateur qui joue au ballon le week-end. On peut dire la même chose entre un marathonien de haut niveau et un joggeur du dimanche.

Quels sports sont adaptés et ceux contre-indiqués lorsque l'on souffre de troubles articulaires ?

La natation et le vélo génèrent très peu de pathologies sauf lorsqu’ils sont pratiqués de manière intensive. Dans la pratique du sport en général comme dans la vie courante, lorsque l’on ressent des douleurs articulaires, il faut baisser la durée et l’intensité de l’activité et changer de sport si les troubles s’installent, malgré un traitement médical adapté. A l’inverse, lorsque l’on souhaite s’investir de façon plus intensive dans un sport (compétition), il y a quelques précautions à prendre : faire un bilan cardio-vasculaire, choisir des équipements de qualité (chaussures) et faire appel à un préparateur physique.

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Article publié le 02/06/2011 à 15:13 | Lu 8835 fois