Les plantes : une réponse aux problèmes de santé ?

Alors qu’aura lieu du 6 au 10 février 2014 le salon Bien-être, médecine douce et thalasso à Paris Porte de Versailles, revenons plus en détails sur les plantes et leurs bienfaits en matière de santé… Douleurs, dépression, ecchymose, manque de sommeil, rhume, etc. Généralement, « dame Nature » a une réponse à vos besoins…


Aujourd'hui, pratiquement, les deux-tiers (63%) des Français plébiscitent la phytothérapie, selon un sondage de la Sofres réalisé en mai 2011.
 
Plusieurs raisons à cette utilisation, la prévention pour 43% des consommateurs, un complément à la « médecine classique » pour 35% d’entre eux.
 
De tout temps l’homme s’est nourrit et soigné par la nature, utilisant les plantes dans leur intégralité, feuilles écorces, racines, fleurs, pollens, sèves, fruits, graines…Les modes de préparation sont tout aussi nombreux, infusion, macération, crème, gélule, huile essentielle, cataplasme…
 
Mais l’utilisation des plantes n’est pas anodine. Certaines d’entre elles contiennent des composants très actifs, il est donc indispensable de prendre l’avis d’un professionnel.
 
Plantes médicinales… Une longue histoire !

Presque tous les produits utilisés par les hommes pour soulager leurs maux ont trouvé leur origine dans le végétal. « La nature est le médecin des malades » écrivait déjà Hippocrate au IVème siècle av JC. Par ailleurs, 5.000 ans avant J.C, les plantes étaient déjà utilisées en Chine. En Mésopotamie et en Egypte, des tablettes cunéiformes et des papyrus témoignent d’un recours aux plantes. Dans le monde occidental, c’est Hippocrate qui différencie usage interne et externe et définit la notion de dose.
 
Dès le Vème siècle, chaque monastère possédait son hortulus, composé d’au moins 16 plantes estimées nécessaires à la thérapeutique. On y trouve le lys, la sarriette, la sauge, le fenouil, la menthe... En 1635, Louis XIII crée à Paris le célèbre Jardin royal des plantes médicinales riche de plus de 2300 espèces. Au 18siècle les plantes acquièrent leurs identités telles qu’on les connaît aujourd’hui, à savoir un double nom latin indiquant le genre et l’espèce. Après les progrès fulgurants de la botanique vint le règne des chimistes qui isolèrent une série impressionnante de molécules : morphine, codéine, acide salicylique et, dans la seconde moitié du XIXe siècle quinine, strychnine, colchicine, cocaïne....
 
Les plantes et leurs vertus

Bien qu’il existe, selon l’OMS, plus de 20.000 plantes utilisées dans le monde pour leurs propriétés médicinales, seulement 2.000 à 3.000 plantes médicinales ont été étudiées au niveau scientifique. Ce qui à ce jour est largement suffisant pour répondre à nos différents maux, en appui des traitements classiques.

Un coup de pouce pour mincir ?

De nombreuses plantes peuvent aider à maigrir. Mais attention, il n’existe pas de plante miracle ! Elles sont, avant tout, un coup de pouce dans le cadre d’un régime. Les résultats n’étant visibles que sur la durée. Un rapide tour d’horizon :

Le thé vert, grâce à ses propriétés diurétique et lipolytique favorise l’élimination des graisses.
Le fucus est un véritable coupe-faim en raison de la sensation de satiété qu’il provoque.
Le guarana, utilisé à haute dose, brulerait les graisses, et permettrait également de rester en forme dans le cadre d’un régime faible en apports caloriques.
Les queues de cerise, en tisane, ont des propriétés diurétique et désintoxicante.
L’écorce d’orange amère aide le corps à éliminer les déchets et diminue également le stockage des graisses.
 
Anxiété, stress, manque de sommeil ?

Nombreuses sont les plantes qui peuvent aider à retrouver le calme et le sommeil, parmi celles-ci :
La Passiflore, ramenée par les Jésuites du Mexique sous le nom de « fleur de la passion », possède des flavonoïdes et des alcaloïdes à l’origine de son action bénéfique sur les troubles du sommeil. Elle restaure progressivement un sommeil réparateur de qualité.
La valériane, permet de réduire la nervosité et l’agitation liées au stress, favorise l’endormissement avec efficacité et ceci sans « assommer » ni provoquer d’accoutumance.

L’Escholtzia possède des propriétés calmantes, antispasmodiques anxiolytiques et légèrement analgésiques. Les Amérindiens l’utilisaient traditionnellement pour les maux de tête, les maux de dents et pour aider les enfants à s’endormir. On l’utilise également chez les enfants excitables
La Mélisse, dont l’odeur citronnée lui vaut à tort le surnom de citronnelle, est utilisée traditionnellement pour lutter contre l’agitation nerveuse, le stress et aider à recouvrer le sommeil.

La lavande, est l’une des plantes reines pour aider à tempérer nos réactions.! Antispasmodique majeur, elle est très utile pour détendre les muscles.
 
Douleurs articulaires, problèmes osseux ?

Les feuilles de cassis possèdent des propriétés anti-inflammatoires et agissent particulièrement sur les douleurs articulaires, troubles rhumatismaux et arthrose.

Le Curcuma, selon les différentes études de l’Institut Européen de Physionutrition, permet de soulager les symptômes douloureux liés à des processus inflammatoires comme l’arthrite rhumatoïde.

Le saule dont l’écorce possède des vertus antalgiques calme les douleurs lombaires et articulaires, les névralgies, les maux de tête et les tendinites.

La prêle est utilisée pour ses propriétés reminéralisantes et anti-inflammatoires. Elle est employée pour traiter l’ostéoporose, favoriser la consolidation des os suite à une fracture, soulager des oedèmes causés par un traumatisme superficiel, traiter les douleurs liées à l’arthrose ou les tendinites.
 
Baisse de moral, légère dépression ?

Le Millepertuis est un antidépresseur végétal et naturel utilisé pour les troubles de l'humeur, une baisse de moral, ou de l’anxiété. Plusieurs études cliniques ont démontré son efficacité dans le traitement d’une dépression légère ou modérée. Le millepertuis permet notamment de lutter contre les dépressions « réactionnelles », c'est-à-dire liées à une situation matérielle ou affective difficile.

Le Ginko biloba agit sur le cerveau. Ses feuilles sont utilisées pour traiter les états de faiblesse comme les pertes de mémoire, la dépression ou les troubles de concentration et de la vigilance.
 
Rhume, grippe, asthme faire face à l’hiver ?

L’échinacée est efficace à la fois en prévention et en traitement des rhumes et rhinites, des sinusites et laryngites, des grippes, des angines et amygalites.

L’Eucalyptus agit comme un fluidifiant et un expectorant. Il est indiqué dans le traitement des inflammations des voies respiratoires telles que le rhume, la bronchite aigue ou chronique.

Le Thym, plante aux multiples bienfaits, possède entre autres des propriétés expectorantes. Il est donc indiqué pour les problèmes d’inflammation des voies respiratoires.

Le sureau noir dont Pline L’Ancien, dès l’Antiquité, prescrit son utilisation pour lutter contre le rhume. Il est utilisé pour prévenir et soigner les maladies respiratoires et pulmonaires.

Le pin sylvestre, arbre aux vertus antiseptiques et décongestionnantes, agit particulièrement sur les voies respiratoires, notamment en tant que fluidifiant. Son utilisation est préconisée dans le traitement de la toux, du rhume, sinusite, pharyngite, rhinite, bronchite.
 
Une chute, un coup, une ecchymose que faire ?

L’Arnica Montana est célèbre depuis longtemps pour soulager les ecchymoses, les hématomes, les piqures d’insectes, les entorses... mais aussi les gingivites et les aphtes.

Le Millepertuis est doté, en autres, de propriétés antibactériennes et cicatrisantes. En application externe (sous forme de pommade, de cataplasme..), il désinfecte et soigne les contusions, les douleurs musculaires et les brûlures mineures.

« Jambes lourdes », problèmes veineux ?

Le Cyprès est indiqué pour soigner les pathologies veineuses telles que les varices, les jambes lourdes et douloureuses, les oedèmes des membres inférieurs.

Le Marronnier d’Inde, ou Marron d’Inde, soulage les symptômes d’inconfort et la sensation de «  jambes lourdes » liés à des troubles bénins de la circulation veineuse.
 
Arrêter de fumer ?

Lors de la désintoxication tabagique la nervosité, due au sevrage, peut être diminuée grâce à la valériane, au houblon ou à la passiflore utilisés sous forme de dragées ou de tisanes.
 
Quelques astuces...

La Bardane, pour combattre l’acné.

La Badiane, pour lutter contre le manque d’appétit. On consomme d’ailleurs depuis des siècles des liqueurs apéritives à base de gentiane jaune pour stimuler l’appétit.

La Mélisse, en usage externe, pour guérir un « bouton de fièvre »

Des feuilles de saule pour réduire des verrues.
 
Saviez-vous que ?

- Les préparations médicinales dites « de bonne femme » s’écrivait autrefois « de bonne fame », c’est-à-dire « bien famé » ou « de bonne réputation » et n’avaient donc aucune relation avec la femme !

- Le Ginko biloba est le seul arbre existant de la famille des ginkgoacées. Il s’agit de la famille d’arbres la plus ancienne puisqu’elle existait déjà bien avant l’apparition des dinosaures. Il peut atteindre 50 mètres de haut et vivre jusqu’à mille ans.

- La valériane également appelée « herbe à chat », car sa racine exhale une odeur particulière, attirant les chats qui viennent s'y frotter avec frénésie.

- C’est au 19ème siècle que le principe actif du saule, l’acide salicylique, est isolé et synthétisé pour donner naissance à l’aspirine
 
Salon Bien-être, médecine douce et thalasso
Du jeudi 6 au lundi 10 février 2014
10h30 à 19h
Paris-Porte de Versailles Hall 2.2
 
www.salon-bienetre.com

Publié le 27/12/2013 à 09:51 | Lu 3820 fois