Les médecines orientales à découvrir au Salon Bien-être, médecine douce et thalasso

Alors qu’aura lieu du 6 au 10 février 2014 le « Salon Bien-être, médecine douce et thalasso » à Paris Porte de Versailles, revenons plus en détails sur ces médecines –souvent douces- qui nous soignent. Le point sur la médecine traditionnelle chinoise, l’acupuncture et l’ayurvéda.


Traditionnelles et ultramodernes, c’est ainsi que l’on pourrait décrire les deux grandes médecines orientales millénaires que sont la médecine chinoise et l’ayurvéda.
 
Ces deux médecines holistiques prennent en compte l’être humain dans son ensemble, dans sa dimension physique, émotionnelle et spirituelle et s’intéressent à la circulation des énergies.
 
Ces pratiques trouvent aujourd’hui en France un écho de plus en plus grand.
 
Médecine traditionnelle chinoise : équilibre et santé grâce au « Qi »

Vieille de plus de 3000 ans, la médecine chinoise fait son apparition en Europe au XVIIème siècle grâce à Ten Rhyne, médecin de la Compagnie des Indes. Il semble que ce soit Berlioz, le père du célèbre compositeur qui, le premier, en ait tenté la pratique en France au XIXème siècle. Même si elle s’est rapidement répandue dans le monde, ce n’est que dans les années 70 qu’elle a pris chez nous son véritable essor, tant au niveau de la pratique que de son enseignement.
 
Pour la médecine traditionnelle chinoise les différentes fonctions organiques sont liées les unes aux autres par un courant d’énergie le « Qi » qui circule dans le corps par la voie des méridiens. La bonne circulation du « Qi » assure santé et équilibre. En cas de déséquilibre énergétique et donc de maladie, la médecine chinoise s’attache alors à rétablir l’harmonie au sein de ces flux d’énergie et ceci grâce à plusieurs disciplines : la phytothérapie, l’acupuncture, la diététique, le massage Tui Na et les gymnastiques énergétiques comme le Tai Chi et le Qi
Gong. 

Acupuncture : le yang et le yin

Parmi les médecines chinoises, la plus connue est sans nul doute l’acupuncture. Inscrite au Patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’UNESCO en 2010, l’acupuncture a fait depuis quelques années sont entrée dans le milieu hospitalier français.
 
Basée sur la notion d’énergie positive «Yang » et négative « Yin », elle agit sur les méridiens, au nombre de douze, chacun correspondant à un organe. Par l’intermédiaire de points situés sur leur trajet, on peut influer directement sur les organes visés (estomac, rate, intestin, etc.).
 
Les aiguilles plantées sur des points précis stimulent ou inhibent leur fonctionnement selon les besoins. Souvent en complémentarité avec d’autres pratiques, l’acupuncture semble obtenir des résultats dans le traitement des allergies, aide à l'arrêt du tabac, migraines, stress, nausées, douleurs…

L’ayurvéda ou la connaissance de la vie

Originaire d’Inde, l’ayurvéda, depuis environ 5.000 ans, allie médecine et philosophie. Elle est aujourd’hui reconnue par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) comme une médecine à part entière.
 
Le terme ayurvéda vient de deux mots du sanscrit : « ayur » qui signifie la vie ou longévité et « veda », la connaissance, l’ayurvéda peut donc se traduire littéralement par « Connaissance de la vie ». Bien plus qu’un système de santé, c’est un art de vivre complet qui prend en compte tous les aspects de l’être humain, de ceux, plus abstraits et transcendantaux, de l’existence, jusqu’à ceux, plus matériels et concrets, du corps physique.
 
Pour l’ayurvéda, chaque individu est constitué d’une combinaison unique de trois doshas ou humeurs biologiques, Vata (l’air), Pitta (le feu) et Kapha (l’eau). Cette combinaison, déterminée au moment de la conception, va représenter la constitution natale de l’individu ou Prakriti. C’est du maintien de l’équilibre des trois doshas que dépend l’état de santé ainsi que la longévité d’une personne. Elles sont présentes en chacun de nous ; mais dans des proportions différentes, qui déterminent un régime alimentaire et une hygiène de vie spécifiques.
 
Pilier de la médecine ayurvédique, la diététique en est le principal outil. Un proverbe Sanskrit dit que « même le nectar de l’immortalité devient un poison pour celui qui est incapable de le digérer ». Les aliments sont classifiés selon le « Rasa » (saveur) qu’ils contiennent, chaque saveur ayant une action sur les « doshas » et donc sur la santé. Les saveurs en fonction de leurs qualités de seront utilisées de manière différentes. Pour Vata des saveurs douces, acides et salées, Pitta des saveurs amères, astringentes et douces et Kapha réagit mieux à des saveurs piquantes, amères et astringentes.
 
A ce régime alimentaire s’ajoutent les massages ayurvédiques, non seulement en tant que thérapie corporelle, mais surtout en tant que pratique d’hygiène de vie au quotidien. En Inde, toute la société pratique le massage ayurvédique. Dès l’âge de six ans, les enfants sont encouragés à masser les autres membres de leur famille. De même, une femme qui vient d’accoucher et son bébé recevront un massage quotidien dès la naissance et pendant 40 jours.
 
L’Ayurvéda se complète d’une hygiène de vie, également déterminée par le dosha : heures de lever et coucher régulières, yoga, exercices respiratoires, méditation, massages…
 
Salon Bien-être, médecine douce et thalasso 
Du jeudi 6 au lundi 10 février 2014 
10h30 à 19h 
Paris-Porte de Versailles Hall 2.2 
  
www.salon-bienetre.com

Publié le 07/01/2014 à 05:00 | Lu 1466 fois