On le sait, notre monde connait un vieillissement -assez global- de sa population depuis quelques années déjà. Un vieillissement sans précédent dans l’histoire de l’humanité et qui va se poursuivre dans les années à venir...
Depuis le début du 21ème siècle, au même titre que le racisme, la société lutte contre l’âgisme, certes avec moins d’efficacité, mais des efforts ont été faits en la matière.
Ce livre écrit par l’historien suisse Dominique Dirlewanger* revient quant à lui sur l’évolution des regards portés sur la vieillesse dans la seconde moitié du 20ème siècle, entre 1940 et 1990. Une période où le statut de retraité a débouché sur « une nouvelle identité à la personne âgée ».
Comme l’indiquait récemment l’auteur dans une interview sur France Culture, « à partir de l’entre-deux guerres, on découvre que l’on peut vieillir en bonne santé, et c’est une rupture majeure [...]. A partir des progrès de l’hygiène et de l’alimentation, au lendemain des deux guerres mondiales, on va voir un avenir commun, une vieillesse, un âge promis à tous et toutes. On envisage alors la vieillesse comme une nouvelle étape, un nouvel âge de la vie. Ce nouvel âge se colore de plein de nuances ».
Sous l’influence croisée du poids démographique des seniors et de l’allongement progressif de la durée de vie, les représentations de la vieillesse se sont recomposées. Ont évolué. Loin d’être une catastrophe, la vieillesse entendue comme nouvel âge représente un formidable progrès, probablement l’un des plus importants qu’a connus l’espèce humaine.
*Dominique Dirlewanger, historien suisse, chercheur associé à l'Institut des humanités en médecine du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).
Depuis le début du 21ème siècle, au même titre que le racisme, la société lutte contre l’âgisme, certes avec moins d’efficacité, mais des efforts ont été faits en la matière.
Ce livre écrit par l’historien suisse Dominique Dirlewanger* revient quant à lui sur l’évolution des regards portés sur la vieillesse dans la seconde moitié du 20ème siècle, entre 1940 et 1990. Une période où le statut de retraité a débouché sur « une nouvelle identité à la personne âgée ».
Comme l’indiquait récemment l’auteur dans une interview sur France Culture, « à partir de l’entre-deux guerres, on découvre que l’on peut vieillir en bonne santé, et c’est une rupture majeure [...]. A partir des progrès de l’hygiène et de l’alimentation, au lendemain des deux guerres mondiales, on va voir un avenir commun, une vieillesse, un âge promis à tous et toutes. On envisage alors la vieillesse comme une nouvelle étape, un nouvel âge de la vie. Ce nouvel âge se colore de plein de nuances ».
Sous l’influence croisée du poids démographique des seniors et de l’allongement progressif de la durée de vie, les représentations de la vieillesse se sont recomposées. Ont évolué. Loin d’être une catastrophe, la vieillesse entendue comme nouvel âge représente un formidable progrès, probablement l’un des plus importants qu’a connus l’espèce humaine.
*Dominique Dirlewanger, historien suisse, chercheur associé à l'Institut des humanités en médecine du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV).