A la lumière des résultats de l’enquête menée par Retraite Plus, on constate que, dans l’ensemble, l’expérience des aidants dont le proche est hébergé en établissement est positive.
Ces conclusions sont tirées de plusieurs paramètres comme l’évaluation de la prise en charge du proche dans l’établissement concerné et le ressenti de l’aidant après son entrée en établissement. Une majorité de sondés se disent contents de la prise en charge de leur proche.
En effet, 49,5% sont très satisfaits, 22% sont satisfaits, 22% sont peu satisfaits et près de 6% ne sont pas du tout satisfaits de la prise en charge de leur proche en établissement.
Par ailleurs, lorsqu’on les interroge sur leur ressenti depuis que leur proche a intégré un établissement, plus des trois-quarts (76%) affirment être plus sereins et trois sondés sur quatre disent ne pas sentir le reproche ou l’incompréhension de leur entourage. Cependant, près de 72% affirment éprouver un sentiment de culpabilité.
Si des conditions devenues trop pénibles, un manque de sécurité ou un comportement violent du malade font souvent partie des raisons qui influencent ce choix, il est important de mettre en évidence la nécessité d’être accompagné par des professionnels, notamment pour aider l’aidant à vaincre cette culpabilité souvent difficile à vivre.
Les professionnels soulignent également l’importance de préparer à l’avance l’éventualité de faire entrer son proche en EHPAD et de ne pas attendre l’urgence, afin de pouvoir prendre le temps de choisir l’établissement qui convienne le mieux et de planifier des visites, si possible avec l’intéressé.
Si les associations et autres fondations comme France Alzheimer se battent au quotidien pour mener des campagnes d’information, pour sensibiliser le grand public et pour influencer les décisions des pouvoirs publics, cette enquête révèle certaines lacunes dans la perception que les aidants ont des mesures prises en leur faveur et pour leurs proches.
En effet, près de la moitié (48%) indique ne pas être informée des mesures prises par le gouvernement dans la prise en charge d’Alzheimer, près du tiers (32%) se dit insatisfait de ces mesures, 16% sont plus ou moins satisfaits et seulement 3% affirment être satisfaits. On constate tout de même une certaine évolution avec le temps.
En effet, lorsque l’on demande aux participants s’ils ont constaté ces dernières années, une amélioration de la prise en charge des malades d’Alzheimer et des aidants, 41% relèvent une amélioration dans l’information, 29% dans la reconnaissance du rôle d’aidant, 11,5% dans les aides matérielles et financières, 8,6% dans la recherche médicale et 7% dans le soutien psychologique.
Cependant, la majorité des personnes interrogées (62%) pense que le rôle d’aidant n’est pas du tout reconnu à sa juste valeur dans la société, même si plus du tiers -34%- constatent tout de même une amélioration dans la conscience collective.
En ce qui concerne les aides extérieures auxquelles les aidants ont recours, elles sont de différentes natures. Les trois-quarts des aidants dont le proche vit à domicile bénéficient de l’APA ou d’une autre aide financière, 46% font appel à un personnel de ménage, 45% à un auxiliaire de vie à domicile et seulement 6% ont recours à un soutien psychologique.
Ces conclusions sont tirées de plusieurs paramètres comme l’évaluation de la prise en charge du proche dans l’établissement concerné et le ressenti de l’aidant après son entrée en établissement. Une majorité de sondés se disent contents de la prise en charge de leur proche.
En effet, 49,5% sont très satisfaits, 22% sont satisfaits, 22% sont peu satisfaits et près de 6% ne sont pas du tout satisfaits de la prise en charge de leur proche en établissement.
Par ailleurs, lorsqu’on les interroge sur leur ressenti depuis que leur proche a intégré un établissement, plus des trois-quarts (76%) affirment être plus sereins et trois sondés sur quatre disent ne pas sentir le reproche ou l’incompréhension de leur entourage. Cependant, près de 72% affirment éprouver un sentiment de culpabilité.
Si des conditions devenues trop pénibles, un manque de sécurité ou un comportement violent du malade font souvent partie des raisons qui influencent ce choix, il est important de mettre en évidence la nécessité d’être accompagné par des professionnels, notamment pour aider l’aidant à vaincre cette culpabilité souvent difficile à vivre.
Les professionnels soulignent également l’importance de préparer à l’avance l’éventualité de faire entrer son proche en EHPAD et de ne pas attendre l’urgence, afin de pouvoir prendre le temps de choisir l’établissement qui convienne le mieux et de planifier des visites, si possible avec l’intéressé.
Si les associations et autres fondations comme France Alzheimer se battent au quotidien pour mener des campagnes d’information, pour sensibiliser le grand public et pour influencer les décisions des pouvoirs publics, cette enquête révèle certaines lacunes dans la perception que les aidants ont des mesures prises en leur faveur et pour leurs proches.
En effet, près de la moitié (48%) indique ne pas être informée des mesures prises par le gouvernement dans la prise en charge d’Alzheimer, près du tiers (32%) se dit insatisfait de ces mesures, 16% sont plus ou moins satisfaits et seulement 3% affirment être satisfaits. On constate tout de même une certaine évolution avec le temps.
En effet, lorsque l’on demande aux participants s’ils ont constaté ces dernières années, une amélioration de la prise en charge des malades d’Alzheimer et des aidants, 41% relèvent une amélioration dans l’information, 29% dans la reconnaissance du rôle d’aidant, 11,5% dans les aides matérielles et financières, 8,6% dans la recherche médicale et 7% dans le soutien psychologique.
Cependant, la majorité des personnes interrogées (62%) pense que le rôle d’aidant n’est pas du tout reconnu à sa juste valeur dans la société, même si plus du tiers -34%- constatent tout de même une amélioration dans la conscience collective.
En ce qui concerne les aides extérieures auxquelles les aidants ont recours, elles sont de différentes natures. Les trois-quarts des aidants dont le proche vit à domicile bénéficient de l’APA ou d’une autre aide financière, 46% font appel à un personnel de ménage, 45% à un auxiliaire de vie à domicile et seulement 6% ont recours à un soutien psychologique.