Le constat est sans appel, nos compatriotes méconnaissent les possibilités de prévention de la maladie d'Alzheimer ! De fait, pour un petit tiers (32%), cette pathologie neurodégénérative est une fatalité et pour ceux qui pensent qu'il existe des moyens de prévention, 58% ne savent pas exactement lesquels. In fine, seule une personne sur dix semble être au courant.
Pour ce qui est de ces moyens de prévention, les trois-quarts (78%) des Français placent en premier lieu la pratique d'une activité physique. À juste titre puisque des essais cliniques ont démontré que bouger régulièrement améliore la cognition chez les personnes âgées.
D’autre part, plus de la moitié (58%) des sondés estime qu'une vie sociale riche prévient cette maladie. En effet, plusieurs facteurs psychosociaux peuvent être protecteurs, comme une activité professionnelle complexe, un haut niveau d'éducation, une activité intellectuelle stimulante et un engagement social. De nombreuses études ont par ailleurs démontré que la qualité des relations sociales, plus que la quantité, est associée à la diminution du risque.
Enfin, seuls 20% citent une alimentation saine comme facteur préventif, c'est clairement trop peu. « Pourtant, plusieurs études ont bien montré que les personnes qui ont un régime alimentaire de type méditerranéen, c'est à dire un régime alimentaire riche en fruits et légumes, en poissons et pauvre en viandes, ont tendance à moins développer la maladie d'Alzheimer » indique le Professeur Hélène Amieva, Membre du Conseil scientifique de l'Observatoire B2V des Mémoires.
De son côté, le Docteur Panchal, directrice scientifique de l'association LECMA-Vaincre Alzheimer ajouter : « Il est important de souligner que prévenir la maladie d'Alzheimer, ce n'est pas seulement agir sur des facteurs protecteurs, c'est aussi "contrôler" certains facteurs de risque qui pourraient être évités (hypertension, hypercholestérolémie, diabète, obésité, maladies cardiovasculaires, tabac, alcool, troubles du sommeil...) ».
En conclusion, cette enquête invite donc à poursuivre les efforts de sensibilisation du grand public.
Pour ce qui est de ces moyens de prévention, les trois-quarts (78%) des Français placent en premier lieu la pratique d'une activité physique. À juste titre puisque des essais cliniques ont démontré que bouger régulièrement améliore la cognition chez les personnes âgées.
D’autre part, plus de la moitié (58%) des sondés estime qu'une vie sociale riche prévient cette maladie. En effet, plusieurs facteurs psychosociaux peuvent être protecteurs, comme une activité professionnelle complexe, un haut niveau d'éducation, une activité intellectuelle stimulante et un engagement social. De nombreuses études ont par ailleurs démontré que la qualité des relations sociales, plus que la quantité, est associée à la diminution du risque.
Enfin, seuls 20% citent une alimentation saine comme facteur préventif, c'est clairement trop peu. « Pourtant, plusieurs études ont bien montré que les personnes qui ont un régime alimentaire de type méditerranéen, c'est à dire un régime alimentaire riche en fruits et légumes, en poissons et pauvre en viandes, ont tendance à moins développer la maladie d'Alzheimer » indique le Professeur Hélène Amieva, Membre du Conseil scientifique de l'Observatoire B2V des Mémoires.
De son côté, le Docteur Panchal, directrice scientifique de l'association LECMA-Vaincre Alzheimer ajouter : « Il est important de souligner que prévenir la maladie d'Alzheimer, ce n'est pas seulement agir sur des facteurs protecteurs, c'est aussi "contrôler" certains facteurs de risque qui pourraient être évités (hypertension, hypercholestérolémie, diabète, obésité, maladies cardiovasculaires, tabac, alcool, troubles du sommeil...) ».
En conclusion, cette enquête invite donc à poursuivre les efforts de sensibilisation du grand public.