Le surpoids après 50 ans : le point avec le laboratoire Phythea

Alors que le laboratoire Phythea vient de sortir un nouveau dispositif médical* visant à aider les seniors à perdre du poids, revenons plus en détails sur une véritable tendance, qui s’affirme d’années en années : celle du surpoids et de l’obésité après cinquante ans. Explications et conseils de spécialistes.


Surpoids et obésité : constats

Plus de 26 millions d’adultes sont en surpoids ou obèses aujourd’hui en France, soit plus de quatre adultes sur dix. Ce chiffre, en constante augmentation depuis quelques années, concerne autant les hommes que les femmes. Ainsi, en douze ans, le poids moyen des Français a augmenté de 3,1 kg**.

Selon la définition de l’OMS, le surpoids et l’obésité sont une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé. Il est possible d’estimer le surpoids ou l’obésité grâce à l’indice de masse corporelle (ou IMC). Il s’applique à toute la population adulte, quel que soit la tranche d’âge ou le sexe.

Attention cependant : l’IMC reste une indication approximative car il ne correspond pas au calcul de la masse graisseuse d’un individu.

Origine du surpoids

Selon l’OMS, la cause fondamentale de l’obésité et du surpoids est un déséquilibre énergétique entre les calories consommées et les calories dépensées. La fréquence d’apparition de l’obésité et du surpoids dans le monde est de plus en plus importante. Elle est liée à plusieurs facteurs, notamment :
- Un changement d’alimentation observé à l’échelle mondiale : une plus grande consommation d’aliments très caloriques, riches en graisses et en sucres mais pauvres en vitamines, en minéraux et autres micronutriments.
- La tendance à faire moins d’exercice physique en raison de la nature de plus en plus sédentaire de nombreuses formes de travail, de l’évolution des modes de transport et de l’urbanisation.

Une tendance croissante : le surpoids après 50 ans

En plus de ces facteurs, on constate que le surpoids et l’obésité augmentent avec l’âge… Ainsi, 59% des plus de 55 ans sont touchés par le surpoids et l'obésité contre 24,7% des 18-34 ans**.

Selon le Dr Jean-Michel Lecerf, « bien qu’habituelle, la prise de poids avec l’âge n’est pas normale » (“Poids et obésité”, Ed. John Libbey Eurotext, 2001). Elle commence souvent par une prise de poids qui mène à des régimes successifs (le fameux effet yo-yo) et finalement à un poids plus élevé. De plus, il est physiologiquement plus difficile et contraignant de perdre du poids quand les kilos sont installés après cinquante ans.

Par ailleurs, la réduction de l’activité physique peut être un facteur d’apparition ou d’aggravation du surpoids. Les dépenses liées à l'activité physique diminuent, la masse maigre également (à la fois par manque d'exercice musculaire, et par un effet physiologique de vieillissement). Ceci entraîne une diminution de la dépense lors de l'activité physique (si elle existe), et surtout une diminution du métabolisme de base.

« De nombreux phénomènes peuvent être à l’origine d’un surpoids après cinquante ans, mais celui-ci n’est pas pour autant une fatalité. Si l’idéal est de l’éviter en l’anticipant, il reste souhaitable de le prendre en charge rapidement pour éviter qu’il ne s’installe et s’amplifie », rappelle Audrey Aveaux, diététicienne-nutritionniste, directrice de Nutritionnellement, et auteur de « Bon, sain et pas cher », Ed. Odile Jacob (2010). Pour éviter d’entrer dans cette spirale et limiter les dégâts, il peut être nécessaire de se faire aider par un dispositif médical

Les risques pour la santé

Aujourd’hui, le surpoids est devenu un enjeu de santé publique. L’obésité et le surpoids augmentent en effet les risques de : maladies cardiovasculaires ; dyslipidémie (cholestérol / triglycérides) ; troubles musculo-squelettiques, en particulier l’arthrose ; diabète ; et enfin, certains cancers (endomètre, sein, colon)
« Au-delà des préoccupations esthétiques et psychologiques, le surpoids constitue à la fois une problématique de santé à part entière et un facteur de risque pour d’autres affections aïgues et chroniques », insiste Audrey Aveaux.

Pour exemple, au-delà de 65 ans et avec un IMC supérieur à 30, la prévalence de traitement de l’hypertension artérielle et du diabète est 50% supérieure à celle observée pour les IMC les plus faibles, en particulier chez l’homme. Ces informations soulignent l’impact de l’obésité sur la santé des seniors**.

Comment savoir si on est en surpoids ?

Le surpoids après 50 ans : le point avec le laboratoire Phythea

Perdre du poids efficacement

S’attaquer aux problèmes d’obésité le plus tôt possible est donc primordial pour minimiser les risques sanitaires. Pour cela, il est essentiel de connaître son IMC, puis, dans le cas d’un surpoids avéré, de se conformer à un régime alimentaire et à une activité physique régulière adaptés.

Les conditions pour une perte de poids durable

Une perte de poids efficace et durable exige de la patience et du temps. En effet, une perte de poids trop brusque est souvent obtenue avec un régime trop restrictif qu’il est parfois difficile de tenir sur le long terme. Pour être sûr de ne pas faire le yo-yo sur la balance, il est important de ne pas dépasser une perte de poids hebdomadaire comprise entre 0,5 et 1kg. Malgré une bonne hygiène de vie et alimentaire, une aide peut s’avérer nécessaire pour bien gérer son poids, notamment après cinquante ans, quand les kilos installés sont plus difficiles à perdre.

« Pour perdre du poids efficacement et durablement, il est important d’éviter les extrêmes alimentaires, c’est-à-dire l’exclusion et l’exclusivité alimentaires. En dehors de cela, il existe différentes solutions et astuces minceur, qui peuvent être combinées ou non, qui doivent être adaptées aux spécificités de chacun », rappelle Audrey Aveaux.

*Lipophytea est en vente libre sans ordonnance en pharmacie et parapharmacie au prix conseillé de 33,50 euros la boîte de 48 comprimés (soit 12 à 24 jours d’utilisation). Code ACL : 971 935.9
**Etude Obépi 2009

Publié le 28/09/2011 à 09:58 | Lu 6863 fois