Le maquereau en conserve : le maitre de l'iode

Le maquereau est plus souvent mangé en conserve que frais, pour des raisons pratiques. C’est également un poisson gras merveilleux. Ses qualités nutritionnelles sont multiples, car il est quasiment aussi riche en oméga 3 (EPA, DHA) que les sardines.


Une portion de 100 g de maquereau couvre 5 à 6 fois le besoin quotidien (au même titre que les sardines) ! C’est un atout formidable qui permettrait, en consommation régulière, de remonter l’apport de ces Oméga 3 qui est trop faible pour la majorité des Français (en moyenne 120 mg par jour au lieu des 250 mg recommandés).
 
Il est également riche en iode, ce qui n’est pas courant pour les poissons. Une portion de 100 g de maquereau couvre à elle seule 43% du besoin quotidien en iode. Un atout important quand on sait que 20% de la population française manque d’iode en raison d’une consommation trop faible de poissons et fruits de mer. De tous les poissons en conserve, le maquereau est celui qui contient le plus d’iode.
 
Mais ce n’est pas tout. Le maquereau est également riche en vitamine D : une portion de 100 g couvre le besoin quotidien en vitamine D ! Il est également riche en protéines (20%), en vitamine B12 et en sélénium (oligoélément anti oxydant).
 
Manger du maquereau, c’est donc non seulement se faire plaisir (les recettes sont nombreuses) mais c’est aussi s’offrir une bonne dose d’EPA, de DHA, de vitamine D, d’iode, de protéines, de vitamine B12 et de sélénium. Une très bonne entrée ou en plat principal avec du riz.
 
L’avis des Médecins Nutritionnistes Dr Laurence Plumey et Dr Arnaud Cocaul
Les poissons en conserve sont très appréciés, car ils sont pratiques d’usage, vite prêts à consommer (seuls ou avec d’autres ingrédients), de longue conservation et préservent au mieux les qualités nutritionnelles des poissons.
 
En effet, l’appertisation combine un traitement thermique, qui détruit les microbes, et un conditionnement en emballage étanche, qui protège le contenu de la boîte. Ce procédé préserve les protéines, lipides, minéraux et oligoéléments, et un très grande majorité des vitamines qui sont peu impactées par le traitement.
 
Le processus d’appertisation ne nécessite aucune adjonction d’additifs ni de conservateurs. Il en découle une réelle proximité avec le poisson mis en oeuvre et le respect de ses qualités intrinsèques. En effet, il s’agit d’un procédé qui résulte de la combinaison d’un chauffage à très haute température, pour stériliser le contenu, et d’un emballage étanche, qui permet de conserver le produit pendant plusieurs années.

Publié le 11/07/2018 à 01:00 | Lu 8676 fois