La vie devant moi de Colombe Pringle : confession d'une sexa (livre)

Les éditions Jean-Claude Lattès viennent de publier le dernier livre de Colombe Pringle intitulé La vie devant moi. Le thème de cet ouvrage de 200 pages (17.50 euros) ? Le regard sans tabou d’une sexagénaire qui assume son âge. Et le dit. Et l'écrit de belle manière.


La vie devant moi de Colombe Pringle : confession d'une sexa (livre)
Pratiquement chaque semaine, un nouveau livre sort sur la condition des ainés. Le fait est que dans une société qui n’a jamais été aussi « vieille », le lectorat est de plus en plus large. Sans compter que le regard que l’on pose sur l’âge commence, petit à petit, à changer. Moins de tabou et moins de préjugés.
 
Colombe Pringle est née le 19 avril 1948. Elle est la fille de la romancière Flora Groult C’est une journaliste française d'origine anglaise. De Elle à L’Express en passant par Vogue Paris et Point de vue, elle connait bien la presse, mais également les sujets de société… Forte de cette expérience, elle publie chez Jean-Claude Lattès un ouvrage intitulé La vie devant moi.
 
Cet ouvrage est celui d’une baby-boomeuse. Fameuse génération pivot. Un jour les parents disparaissent, les enfants quittent le nid familial. Avec l’âge, les hormones s’étiolent et le désir… avec.
Ce livre, « c’est le regard sans tabou d’une sexagénaire qui s’assume sur l’âge, ses cadeaux, ses dégâts à l’heure où la question de la retraite se pointe à l’horizon des trimestres. À moins d’y être déjà ce qui amène d’autres questions pas plus simples ».
 
Où l’amour parfois fout le camp mais la passion peut tout emporter, le coup de foudre n’a pas de date limite même pour nous les femmes. Et son âge à Lui n’est pas non plus le sujet principal. Où tout reste à inventer à condition de ne pas se laisser mener par les idées toutes faites ou le regard des autres.
 
C’est encore une histoire de transmission sur trois générations mais aussi de rencontres fondatrices et d’échanges complices. Pour rire de ce qui n’est pas si drôle. Pour tout se dire même ce qu’on ne pourrait dire à personne  (« et surtout pas à son mari ») alors qu’à notre tour nous voilà -déjà ou bientôt- en âge d’être grand-mère. Qu’on le veuille … ou non.

Publié le 16/03/2016 à 01:00 | Lu 2354 fois