Située à Windsor en Ontario -une ville séparée de Detroit par un tunnel et un pont- la raffinerie canadienne avait prospéré durant les treize années de la prohibition. La suppression de cette dernière entraîna la chute drastique de la production des Ryes au profit des bourbons produits au Tennessee et au Kentucky.
Le maïs remplace le seigle et offre une rondeur appréciée des consommateurs du vingtième siècle. Aujourd’hui, ce sont de petites distilleries qui tentent de relancer le Rye whisky afin de satisfaire les nouveaux amateurs qui sont à la recherche de produits différents au caractère affirmé.
Lot 40 est désormais produit uniquement avec du seigle grain local sans ajout de seigle malté. Il est distillé une première fois dans un alambic à colonnes et une seconde fois dans un alambic à repasse en cuivre. Il est ensuite élevé en fûts de chêne blanc neufs (une obligation pour les ryes américains qui ne s’applique pas forcément aux ryes canadiens).
Une robe ambrée, or sombre, le Lot 40 diffuse un nez d’agrumes épicées et floral légèrement fumé. Sa bouche de pain grillé et de sirop d’érable conserve une fraîcheur pleine de légèreté. Si certains l’utiliseront en cocktails, son caractère en fait un excellent whisky de dégustation. Une perle venue du Canada.
Dans un registre différent, la marque Grant’s, qui cherche à atteindre une clientèle plus exigeante, vient de sortir un Grant’s Rum Cask. Destiné à satisfaire les amateurs de produits mieux affinés, la marque généraliste et Brian Kinsman, son maître de chai, proposent un blend de whiskies de grain et de malt écossais.
Vieilli dans des fûts de chêne, affiné en fût de rhum et distillé à basse température, il offre une plus grande douceur en attaque et une palette aromatique exceptionnelle. Epicé en bouche, de la longueur, il sera parfait en Old Fashioned. On appréciera son prix raisonnable.
Trouver une eau qui accompagne un whisky de qualité n’est pas chose aisée. Eau plate ou eau gazeuse, il est parfois nécessaire -ou agréable- d’ajouter quelques gouttes d’eau dans un whisky ou dans un cognac. Si l’on désire boire un highball avec le japonais Takesturu, une eau légèrement gazeuse sera parfaite.
En revanche, avec un whisky tourbé ou fort en alcool, un ajoût d’eau plate ne fera que mettre en exergue les parfums et le goût d’un produit exceptionnel. Pour cela, l’eau doit être douce et neutre et surtout sans l’agressivité d’une eau calcaire trop dure. D’Islande, nous avons retenu l’Icelandic Glacial dont la douceur fait ressortir la complexité d’un whisky rare. Du pays de Galles, la Ty Nant sera idéale en highball.
Joël Chassaing-Cuvillier
Le maïs remplace le seigle et offre une rondeur appréciée des consommateurs du vingtième siècle. Aujourd’hui, ce sont de petites distilleries qui tentent de relancer le Rye whisky afin de satisfaire les nouveaux amateurs qui sont à la recherche de produits différents au caractère affirmé.
Lot 40 est désormais produit uniquement avec du seigle grain local sans ajout de seigle malté. Il est distillé une première fois dans un alambic à colonnes et une seconde fois dans un alambic à repasse en cuivre. Il est ensuite élevé en fûts de chêne blanc neufs (une obligation pour les ryes américains qui ne s’applique pas forcément aux ryes canadiens).
Une robe ambrée, or sombre, le Lot 40 diffuse un nez d’agrumes épicées et floral légèrement fumé. Sa bouche de pain grillé et de sirop d’érable conserve une fraîcheur pleine de légèreté. Si certains l’utiliseront en cocktails, son caractère en fait un excellent whisky de dégustation. Une perle venue du Canada.
Dans un registre différent, la marque Grant’s, qui cherche à atteindre une clientèle plus exigeante, vient de sortir un Grant’s Rum Cask. Destiné à satisfaire les amateurs de produits mieux affinés, la marque généraliste et Brian Kinsman, son maître de chai, proposent un blend de whiskies de grain et de malt écossais.
Vieilli dans des fûts de chêne, affiné en fût de rhum et distillé à basse température, il offre une plus grande douceur en attaque et une palette aromatique exceptionnelle. Epicé en bouche, de la longueur, il sera parfait en Old Fashioned. On appréciera son prix raisonnable.
Trouver une eau qui accompagne un whisky de qualité n’est pas chose aisée. Eau plate ou eau gazeuse, il est parfois nécessaire -ou agréable- d’ajouter quelques gouttes d’eau dans un whisky ou dans un cognac. Si l’on désire boire un highball avec le japonais Takesturu, une eau légèrement gazeuse sera parfaite.
En revanche, avec un whisky tourbé ou fort en alcool, un ajoût d’eau plate ne fera que mettre en exergue les parfums et le goût d’un produit exceptionnel. Pour cela, l’eau doit être douce et neutre et surtout sans l’agressivité d’une eau calcaire trop dure. D’Islande, nous avons retenu l’Icelandic Glacial dont la douceur fait ressortir la complexité d’un whisky rare. Du pays de Galles, la Ty Nant sera idéale en highball.
Joël Chassaing-Cuvillier