L’île des chasseurs d’oiseaux de Peter May : retour aux sources

Avec L’île des chasseurs d’oiseaux, éditée chez Babel, l’auteur anglais de polars noirs Peter May nous revient avec un roman policier –sombre et tourmenté- qui se situe sur l’île de Lewis (nord de l’Ecosse) et nouveau un personnage de flic, Fin Macleod. Un thriller original et haletant dans une contrée brumeuse, belle et sauvage.





Exit la Chine et le couple mixte -un inspecteur chinois et une médecin légiste américaine- qui étaient parfaits lorsqu’il s’agissait de résoudre des enquêtes mais moins lorsqu’il s’agissait de vivre ensemble…

Peter May nous entraine désormais dans le nord de l’Europe, sur l’île de Lewis en Ecosse. De grands espaces sauvages et beaux, mais souvent inhospitaliers. Des hommes et des femmes à la vie rude, qui cachent parfois de sombres et terribles secrets.

Des drames familiaux, des rancœurs de jeunesse, des jalousies amoureuses, des regrets professionnels, etc. sont au cœur de ce polar efficace, sombre et tourmenté –avec tout de même quelques petites longueurs- qui nous permet de rencontrer, pour la première fois Fin Macleod, flic de Glasgow originaire de cette île du bout du monde.

On attend la suite de ses aventures avec impatience (L’homme de Lewis).

L'ile des chasseurs d'oiseaux, Babel
Note de l’éditeur.

Marqué par la mort récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod est envoyé sur son île natale de Lewis car un meurtre vient d’y être commis selon la même mise en scène que celui sur lequel il enquête à Edimbourg.

La tempétueuse île de Lewis, au nord de l’Ecosse, semble sortie d’un autre temps : on se chauffe à la tourbe, on pratique le sabbat chrétien, on parle la langue gaélique. D’autres traditions particulières y perdurent, comme cette expédition organisée chaque été, qui conduit un groupe d’hommes sur l’îlot rocheux inhospitalier d’An Sgeir où ils tuent des milliers d’oiseaux nicheurs destinés à la consommation.

Dix-huit ans auparavant, Fin a participé à ce périlleux voyage initiatique. Il a ensuite quitté l’île et n’y est jamais revenu. Retourner là-bas, c’est retrouver un ami d’enfance, un premier amour, quelques camarades d’école de sinistre mémoire ; c’est surtout prendre le risque de laisser surgir les souvenirs, de découvrir à quel point on n’a rien oublié…

Peter May

Installé dans le sud de la France, l’Ecossais Peter May est l’auteur de nombreux romans policiers, notamment d’une série « chinoise » à grand succès. Son œuvre est traduite en France par les éditions du Rouergue.

L’île des chasseurs d’oiseaux de Peter May
Babel noir n° 51
432 pages
Prix indicatif : 9,50€

Novembre, 2011
traduit de l'anglais par : Jean-René Dastugue
ISBN 978-2-330-00133-9

Article publié le 09/01/2012 à 11:30 | Lu 2871 fois