70 millions de porteurs chroniques
Le virus de l’hépatite C se transmet par voie sanguine, à l’occasion principalement d’une transfusion, de soins médicaux ou du partage de matière d’injection entre usagers de drogues. Il s’est fortement répandu au cours des années 1970 et 1980, avant que ne soient prises des mesures efficaces de prévention, notamment lors des dons de sang.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime aujourd’hui à 70 millions le nombre de personnes atteintes d’hépatite C chronique C dans le monde. Dans certains pays d’Afrique, d’Amérique du Sud, d’Asie ou d’Europe de l’Est, le virus de l’hépatite C affecte entre 2 et 4% de la population.
En Europe de l’Ouest, la fréquence de l’hépatite C désormais inférieure à 1%, du fait à la fois de la politique de prévention et de la guérison de nombreux patients, grâce aux traitements récents.
Des traitements efficaces à 100%
Depuis quelques années, des traitements très efficaces et très bien tolérés sont disponibles. Trente ans seulement après la découverte du virus, l’hépatite C est ainsi devenue la première maladie chronique que l’on peut guérir dans pratiquement 100% des cas !
Grâce à cela, l’Organisation mondiale de la santé a pu se fixer pour objectif d’éliminer l'hépatite C d'ici à 2030. De très nombreux pays ont adhéré à cette ambition ; certains d’entre eux, parmi lesquels l’Égypte, le Brésil, l’Australie, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Islande ou le Japon, semblent en bonne voie pour y parvenir bien avant.
En France, 75 000 malades qui s’ignorent
En France, où les traitements sont pris en charge à 100% pour tout assuré social porteur chronique du virus, l’objectif d’élimination de l’hépatite C a été fixé à 2025. Un tel but est en théorie parfaitement accessible, puisque l’on estime qu’il restait fin 2018 environ 100 000 personnes à traiter.
Toutefois, parmi ces 100.000 porteurs chroniques du virus de l’hépatite C, 75.000 ne savent toujours pas qu’ils sont contaminés ! L’hépatite C étant une maladie silencieuse et d’évolution lente, certains d’entre eux sont porteurs du virus depuis 30 ou 40 ans et sont menacés aujourd’hui par une cirrhose ou un cancer du foie.
Seule une intensification du dépistage du virus permettra à la France de tenir cet objectif de santé publique, et à ces malades qui s’ignorent de se débarrasser du virus avant qu’il ne soit trop tard.
Le virus de l’hépatite C se transmet par voie sanguine, à l’occasion principalement d’une transfusion, de soins médicaux ou du partage de matière d’injection entre usagers de drogues. Il s’est fortement répandu au cours des années 1970 et 1980, avant que ne soient prises des mesures efficaces de prévention, notamment lors des dons de sang.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime aujourd’hui à 70 millions le nombre de personnes atteintes d’hépatite C chronique C dans le monde. Dans certains pays d’Afrique, d’Amérique du Sud, d’Asie ou d’Europe de l’Est, le virus de l’hépatite C affecte entre 2 et 4% de la population.
En Europe de l’Ouest, la fréquence de l’hépatite C désormais inférieure à 1%, du fait à la fois de la politique de prévention et de la guérison de nombreux patients, grâce aux traitements récents.
Des traitements efficaces à 100%
Depuis quelques années, des traitements très efficaces et très bien tolérés sont disponibles. Trente ans seulement après la découverte du virus, l’hépatite C est ainsi devenue la première maladie chronique que l’on peut guérir dans pratiquement 100% des cas !
Grâce à cela, l’Organisation mondiale de la santé a pu se fixer pour objectif d’éliminer l'hépatite C d'ici à 2030. De très nombreux pays ont adhéré à cette ambition ; certains d’entre eux, parmi lesquels l’Égypte, le Brésil, l’Australie, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Islande ou le Japon, semblent en bonne voie pour y parvenir bien avant.
En France, 75 000 malades qui s’ignorent
En France, où les traitements sont pris en charge à 100% pour tout assuré social porteur chronique du virus, l’objectif d’élimination de l’hépatite C a été fixé à 2025. Un tel but est en théorie parfaitement accessible, puisque l’on estime qu’il restait fin 2018 environ 100 000 personnes à traiter.
Toutefois, parmi ces 100.000 porteurs chroniques du virus de l’hépatite C, 75.000 ne savent toujours pas qu’ils sont contaminés ! L’hépatite C étant une maladie silencieuse et d’évolution lente, certains d’entre eux sont porteurs du virus depuis 30 ou 40 ans et sont menacés aujourd’hui par une cirrhose ou un cancer du foie.
Seule une intensification du dépistage du virus permettra à la France de tenir cet objectif de santé publique, et à ces malades qui s’ignorent de se débarrasser du virus avant qu’il ne soit trop tard.